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Comme ils l'avaient déjà fait en janvier dernier, Patrick Genre, le maire de Pontarlier, et Bénédicte Hérard, son adjointe en charge de la santé, montent au créneau pour dénoncer la situation liée à la vaccination dans le secteur du Pays du Haut-Doubs, qui regroupe cinq communautés de communes, allant de Mouthe à Montbenoît, en passant par Pontarlier et Levier. Soit un bassin de vie de 70.000 personnes.

A ce jour, pour le mois de mars, les autorités sont en mesure de ne livrer que 600 doses du vaccin Pfizer. Rappelons qu'en janvier, le centre de vaccination de Pontarlier avait obtenu 500 doses par semaine. Patrick Genre, le Maire de Pontarlier et président de la communauté de communes du Grand Pontarlier regrette « la différence entre les effets d'annonce gouvernementale et la réalité sur le terrain ». « A ce rythme-là, les cibles prioritaires ( les plus de 75 ans) ne seront vaccinées que d'ici fin juillet » s'insurge l'élu. En ce mois de février, seulement 40% de la cible prioritaire est vaccinée.

Pas de nouvelles inscriptions début mars

Compte tenu de la situation, aucun nouveau rendez-vous ne pourra être pris entre le 1er et le 6 mars prochain. Moins de 200 inscriptions seront possibles pour les trois dernières semaines. Soit un total de 600 doses sur les 2500 personnes qui restent encore à vacciner. Les élus espèrent que de nouvelles livraisons leur parviendront. Ce qui n'est pas certain. Cela pourrait d'ailleurs provoquer une nouvelle dégradation sanitaire. D'autant plus que le taux d'incidence ne décroît plus et que les variants, notamment anglais, croît sur le territoire pontissalien.

Pour prendre rendez-vous, deux numéros de téléphone sont possibles : 07.88.16.97.30 ou 03.81.38.81.00

Dans un communiqué de presse, l'équipe régionale de campagne de la France Insoumise Bourgogne-Franche-Comté indique qu'elle s'associe au SOS Forêt, qui appelle à manifester le 1er mars prochain devant l'Assemblée Nationale.

Cette mobilisation s'inscrit dans le cadre de la future loi « climat et résilience « , qui sera débattue fin mars dans l'Hémicycle, et dans laquelle, selon ces deux collectifs, « la préservation de la forêt, 1er outil contre le réchauffement climatique, est complètement absente ».

La Ville de Besançon annonce la fermeture provisoire de l'avenue du 8 mai 1945 ce dimanche 28 février, entre 7h et 14h. Les agents de la direction Biodiversité et Espaces verts de la Ville de Besançon procéderont à la taille des platanes se trouvant le long de l'hôpital Saint-Jacques. Une déviation sera mise en place.

Selon les derniers chiffres de l'Insee, entre le 1er janvier et le 8 février 2021, la Bourgogne-Franche-Comté a enregistré près de 4.500 décès, soit 27 % de plus qu'en 2020. Comparée à la même période de 2019, la hausse n'est que de 20 % (+ 6 % en France). Cette différence s'explique par le fait que la grippe saisonnière a été plus meurtrière début 2019 que début 2020.

Depuis début novembre 2020, le nombre de décès oscille autour des 120 décès quotidiens dans la région. Toutefois, durant la dernière semaine de janvier, un repli des décès s'est amorcé et se poursuit. Entre le 2 et le 8 février, près de 700 décès ont été enregistrés, soit en moyenne une centaine de décès par jour. Le niveau reste élevé mais il se rapproche de celui observé durant l'épisode de la grippe hivernale de 2019.

Le Jura est le département de métropole qui enregistre la plus forte surmortalité depuis le début de l'année par rapport à 2019 (+ 37 %) suivi de près par la Haute-Saône (+ 36 %). Dans la région, la hausse est également conséquente dans le Doubs (+ 25 %).