Un grave accident de la route s’est produit ce lundi après-midi, vers 17h30, à Poulley-les-Vignes. Une seule voiture est en cause. Une femme de 25 ans est grièvement blessée. Elle a été transportée médicalisée à l’hôpital de Besançon.
Le périple munichois s’est terminé ce lundi pour les U15 du groupement jeunes Haut-Doubs Horloger. Pour clore en beauté cette belle aventure sportive, qui avait débuté samedi par un tournoi international de football, la Bavaria Cup, jeunes et accompagnateurs ont visité l’Allianz Arena, le mythique stade du Bayern de Munich. Bon retour à tous.
Dix ans après Nicolas Sarkozy, Emmanuel Macron est venu à Ornans ce lundi. Ce déplacement du Président de la République s’inscrivait dans le cadre du bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet.
Tout d’abord, Emmanuel Macron a rappelé son attachement au territoire franc-comtois et Bourguignon, et tout ce qui l’anime, notamment la culture et l’industrie. Interpellé par Sylvain Ducret, le Maire d’Ornans, lors de son discours d’accueil, sur l’avenir de l’industrie locale , Emmanuel Macron a réaffirmé l’engagement de son gouvernement « à accompagner l’ensemble du tissus industriel » bourguignon et franc-comtois . « Nous continuerons de donner aux élus les moyens de faire » a-t-il promis. Dans quelques jours, dans le cadre de sa déclaration de politique général, Edouard Philippe devrait faire des propositions en ce sens.
Gustave Courbet
Emmanuel Macron a également salué l’engagement du conseil départemental pour sa politique culturelle et son action pour la promotion de l’œuvre de Gustave Courbet. Le Chef de l’Etat a rendu hommage au peintre de la Vallée de la Loue. « Il a été célébré, puis boudé. Il a accompagné ses utopies les plus grandes. Epousant ses idées par fidélité et tempérament. Il a bâti ici un moment essentiel de la peinture du 19è siècle » a déclaré Emmanuel Macron. Le Président de la République est également revenu sur « la transgression » du peintre à travers ses toiles et cette fin tragique « par amour de la liberté et par choix ». Parce que Gustave Courbet était le peintre qu’il était, Emmanuel Macron a félicité la Ville d’Ornans et le Conseil Départemental du Doubs pour l’organisation de ces festivités.
Une cinquantaine de gilets jaunes se sont rendus à Ornans ce lundi matin pour exprimer une nouvelle fois leur opposition et leur colère à la politique menée par Emmanuel Macron, venu célébrer le bicentenaire de la naissance de Gustave Courbet dans la Vallée de la Loue. « Depuis des mois, on lui dit que l’on va aller le chercher chez lui. Aujourd’hui, il est chez nous, il fallait que l’on soit présent » explique Valentin Loreau, l’un des gilets jaunes mobilisés.
Les gilets jaunes sont arrivés vers 7 heures ce matin. Ils ne dénoncent pas de violences policières, mais « des pressions et des intimidations ». « On est venu nous chercher dans un bistrot, où l’on s’était réfugié pour ne pas être interpellé. Ils sont venus avec un chien. Ils nous ont sortis du périmètre de sécurité. Nous étions parqués comme des chiens, avant de nous demander de dégager, selon leurs propres mots, d’Ornans» explique Mr Loreau.
Selon les manifestants, des gilets jaunes ont été « photographiés individuellement devant un abribus ». D’autres ont été « escortés jusqu’à Besançon » . « On ne peut pas exprimer notre combat et nos revendications à ce gouvernement, qui nous musèle et ne nous donne pas la parole » conclut Valentin Loreau.
Nouveau rebondissement dans l’affaire Frédéric Péchier. L’un des avocats des parties civiles, Maître Frédéric Binda, accuse le docteur Péchier d’avoir violé son contrôle judiciaire, en entrant en contact avec ses anciens collègues pour « obtenir des informations, évoquer les perquisitions, les expertises, obtenir de l’influence sur les témoignages du personnel de la clinique ». Et ce, à quelques jours de l’audience qui doits statuer sur son maintien en liberté.
Il est expliqué que, « par l’intermédiaire de son épouse, des contacts ont été pris avec les médecins de la clinique Saint-Vincent ». Des écoutes téléphoniques viendraient confirmer ses propos. La défense du médecin anesthésiste dénonce « une stratégie judiciaire » à trois jours de l’audience qui, rappelons-le, se tiendra le 12 juin prochain.
Rappelons que Frédéric Péchier a été mis en examen pour 24 tentatives d’empoisonnement à Besançon, dont neuf sont mortelles. A l’issue de l’audience du 16 mai dernier, il a été laissé libre sous contrôle judiciaire. Suite à cette décision, le Parquet de Besançon avait fait appel. La chambre de l’instruction réexaminera cette décision mercredi.
