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Pour la quinzième année consécutive, les élèves en classe d’option musique au collège Grenier de Pontarlier, proposent trois concerts de fin d’année.

Dès ce soir et jusqu’à dimanche soir, 50 élèves monteront sur scène afin de présenter le travail réalisé tout au long de l’année avec leur professeure Mme Planty. Pour cette nouvelle édition, les trois soirées affichent d’ores et déjà complet. Ils se produiront devant près de 300 personnes.

Mme Planty, leur professeure de musique a choisi le thème Rencontre(s) ! « Je voulais que ce soit la rencontre sous toutes ses formes, avec sois même, avec les autres mais aussi avec l’univers qui nous entoure Â» explique-t-elle.

Ces 50 élèves issus de tous les niveaux du collège ont eu la possibilité de choisir leur rôle au sein du spectacle. Musiciens ou non, leur professeure a fait en sorte qu’ils apprennent à appréhender des instruments en adaptant les morceaux à un niveau débutant.

Ils sont désormais prêts à monter sur scène.

La mobilisation ne faiblit pas dans l’entreprise bisontine Flowbird, spécialisée dans la fabrication des équipements liés à la billetterie. Depuis douze jours désormais, les salariés occupent tous les midis le rond-point Lafayette dans le quartier Planoise. Les dernières propositions de la direction ont été jugées « ridicules Â».

Rappelons que les salariés, soutenus par la CFDT, demandent de meilleurs taux de participation à l’intéressement et aux bénéfices de l’entreprise. Pour les manifestants, l’actionnaire actuel est « un spéculateur qui cherche à tout prix à faire des bénéfices pour ensuite revendre la société au meilleur prix Â». Une chose est certaine, la mobilisation se poursuivra la semaine prochaine.

Ce matin à Pontarlier, les sapeurs-pompiers sont intervenus au collège Philippe Grenier pour une suspicion d’incendie. Après reconnaissance des lieux par les secours, aucun feu n’a été détecté, seule une odeur de brûlée persiste au sein de l’établissement.

530 élèves ont été confinés dans le Gymnase du collège.

Depuis deux jours maintenant, l’usine Stanley Tools à Besançon est quasiment à l’arrêt. Les 120 salariés de la firme sont en grève pour dénoncer les manquements et les agissements de leur société. La contestation porte sur le niveau de l’intéressement, que la direction veut baisser, mais le collectif en profite également pour dénoncer les soucis liés au versement des salaires, à la mutuelle ou encore à des jours de rattrapage non payés.

Les salariés en ont assez de ne pas percevoir en monnaie sonnante et trébuchante le fruit de leur travail. Ils dénoncent le « tout pour les actionnaires Â». Alors autant dire que la diminution de 25% du montant de la participation à l’intéressement ne passe pas. D’autant plus qu’elle doit s’accompagner d’une nouvelle grille des salaires. « Aujourd’hui, un jeune qui est embauché dans la boîte doit travailler au moins treize années pour espérer toucher ce que l’on percevait lorsque l’on est arrivé dans la société Â» explique un manifestant. Et de préciser « pourtant, les actionnaires n’ont jamais reçu autant d’argent Â».

Stanley Manufacturing

Ce vendredi matin, la direction a formulé de nouvelles propositions, mais les salariés les ont jugées insuffisantes. Ils ont donc voté la poursuite du mouvement la semaine prochaine. Dans l’usine d’à côté, chez Stanley Manufacturing, on suit avec attention ce qui se passe. Pour l’heure, les machines ne sont pas encore à l’arrêt, mais on y réfléchit très fortement. « Revenez lundi, on sera à leurs côtés Â» indique un des salariés. Ces derniers ne cachent pas leur exaspération d’avoir dû accepter des salaires et des primes très inférieurs à ceux de leurs voisins très proches. Deux sociétés qui ont un même dirigeant, mais qui, pour l’heure, ne forment pas encore une même unité de production. "On essaie de tout tirer vers le bas" concluent les grévistes.

A l’occasion du festival grandes heures Nature, l’association nationale du cheval de trait comtois a décidé de participer à cet évènement à sa manière. Ainsi, ce dimanche 16 juin, de 14h à 16h30, une dizaine d’attelages en tout genre, accompagnée de cavaliers, paradera dans les rues de Besançon.

On notera également la présence d’une vingtaine de chevaux montés et d’une impressionnante copie conforme de malle-poste du 19è siècle attelée par quatre chevaux.

Les éleveurs de la région veulent ainsi rappeler que le cheval comtois est toujours présent et actif, au travail dans les villes, dans les champs ainsi qu’en sport et en loisirs.

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