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A Besançon. Alors qu’une nouvelle grève de la surveillance des épreuves du baccalauréat est prévue ce mercredi, le collectif inter-lycées de Besançon, opposé à la réforme du lycée et du baccalauréat, annonce une nouvelle forme de mobilisation cette semaine. Cette fois-ci, il prévoie de murer les entrées d’un des lycées bisontins.

« Pour la première fois de l’histoire, des lycéens seront obligés de faire le mur… pour aller passer leurs épreuves Â» explique le communiqué de presse. Et de poursuivre : Il faudra voir dans les coups de masses qui seront portés pour détruire ces murs de briques l’incarnation de la volonté du ministère qui n’a cesse de détruire l’école publique de qualité Â» écrit-il.

Nicolas Bodin, le président du groupe socialiste et société civile républicaine au conseil municipal de Besançon et adjoint au Maire, chargé de l’urbanisme et du contrat de ville, fait savoir que sa formation politique ne participera pas aux réunions-bilan de Jean-Louis Fousseret, le maire La République En Marche de Besançon.

Cette décision a été prise parce que les élus concernés disent « avoir été mis devant le fait accompli et que ces réunions n’ont jamais été évoquées tant en termes de calendrier que de contenus ». Ils regrettent également que « les élus des précédents mandats ( de Jean-Louis Fousseret) n’aient pas été invités ». Enfin, Ils s’étonnent de la « disparition » des élus dans les récents numéros du magazine municipal, malgré plusieurs remarques faites en ce sens au Maire ».

Rappelons que JL Fousseret a prévu quatre réunions pour dresser le bilan, avec les Bisontins, de ces 18 années aux responsabilités . 

Les 13 élus de l’intergroupe municipal de la Ville de Besançon, composé d'élus écologistes, communistes et d'un socialiste,  ne participeront pas aux réunions-bilan de Jean-Louis Fousseret, l’actuel Maire bisontin.

Ils expliquent que l’édile « a décidé seul de l’organisation et du contenu de ces réunions dans les quartiers, sans associer les membres de la majorité municipale non-membres de la République en Marche.

« C’est une lecture solitaire d’un bilan collectif qui sera exposée par Monsieur le Maire. Nous nous dissocions des propos qui pourront être tenus Â» écrivent-ils

Après quatre semaines de mobilisation sur le rond-point Lafayette à Besançon, les salariés de la société Flowbird (ex Parkeon et Schlumberger) ont décidé de faire grève ce jeudi 20 juin. « Cette action fait suite au blocage par la direction sur l’intéressement aux résultats Â» explique le communiqué de la CFDT. Et de poursuivre : « les salariés demandent un partage équitable de la valeur à laquelle tous contribuent Â».

Il est précisé également que « l’année 2018 a été une année record pour les actionnaires, mais pas pour les salariés, qui n’ont eu ni augmentation générale, ni intéressement aux résultats, ni participation aux bénéfices Â». Rappelons que Flowbird, spécialisé dans les systèmes de stationnement et de billetique, est le premier employeur du secteur privé à Besançon, où il emploie 450 CDI.