Une femme d’une soixantaine d’années a fait un malaise sur la voie publique cet après-midi sur la commune de Frasnois (39) au lieu-dit La Fromagerie.
A l’arrivée des secours, la sexagénaire était en arrêt cardio-respiratoire. Après une réanimation conjointe avec l’équipe du SMUR, la victime a retrouvé une activité cardiaque.
Les sapeurs-pompiers ont été appelés pour un incendie ce matin à Larnaud. Un transformateur électrique de l'entreprise Bonnefoy Beton a pris feu.
Enedis et la gendarmerie se sont également rendus sur place.
Une bonne nouvelle pour le Grand Besançon Doubs Handball. Mirko Popovic, le capitaine de la formation bisontine, a décidé de prolonger son contrat avec le GBDH. Il vient de s’engager pour les deux prochaines saisons.
Ce mardi après-midi, à Besançon, devant les grilles du lycée Pasteur, les candidats au baccalauréat ont découvert une scène peu commune. Des enseignants du collectif interlycées de Besançon, mobilisés depuis plusieurs mois contre les réformes Blanquer, ont décidé d’ériger un mur de briques en carton devant l’établissement scolaire bisontin où se tenait une épreuve écrite d’anglais du baccalauréat. Précisons que les candidats n’ont pas été empêchés d’accéder à leur salle d’examen.
Chez les lycéens les avis sont très partagés quant à l’action menée par leurs enseignants. Certains y voient des évènements perturbants, les empêchant de se concentrer pleinement avant leur épreuve. D’autres reconnaissent la légitimité de leur action, mais se sentent prisonniers. Enfin, des jeunes soutiennent pleinement la mobilisation, dans le fond comme dans la forme.
Paroles de jeunes
« Ca nous bloque dans notre travail, alors que ce n’est pas de notre faute. Ils ont déjà fait la grève toute l’année. Nous n’avons pas eu de bac blanc. Alors que l’on aimerait prouver à nos parents que l’on est capable de réussir, ils nous bloquent encore une fois. C’est dégoûtant ». explique Lucile. Lucas est « un peu stressé ». Le jeune homme dit « comprendre l’action des professeurs ». « Il faut les suivre. Ils en ont marre de Parcoursup. Nous aussi, nous avons galéré. Ils ne pensent pas qu’à eux. Ce qu’ils font, c’est aussi pour les élèves ». Pauline soutient ses professeurs. « Je suis totalement avec les profs, même si on ne peut pas être avec eux pendant le bac. En plus, leur action est pacifique. Ils ne nous empêchent pas de passer le bac ».
« C’est sans doute une lutte qu’il faut mener, mais le moment est peut-être mal choisi. On pâtit quand même de ce mouvement’ ajoute Paul. Enfin , pour Hugo, « les profs ont le droit de manifester », mais l’adolescent regrette que cela se fasse durant les épreuves du bac. « Ce n’est pas de l’égoïsme, mais ils ne pensent pas à nous sur ce coup-là . Y a plein d’autres moyens de se faire entendre, sans bloquer le bac ».
Ce mardi, la commune de Frasne a inauguré ses nouvelles liaisons douces. Le village dispose de 3 kilomètres d’aménagements réservés aux piétons et aux vélos. A cette occasion, la population et les enfants des écoles étaient invités à venir parcourir ces espaces, financés par le Département, l’Etat et l’Europe. Philippe Alpy y voit des aménagements très intéressants en termes de sécurité, pour la santé et le lien social.
Durant cette sympathique balade, les participants ont également pu découvrir les panneaux d’explication du parcours du patrimoine « Frasne au fil du temps » qui, à travers 10 points d’arrêt, permet à tout un chacun de mieux connaître le village et son patrimoine. Cette réalisation a pu voir le jour grâce à la mobilisation de personnalités locales.
La commune du Haut-Doubs ne souhaite pas en rester là . Elle souhaite «faire des mobilités douces « une priorité de développement ». L’idée étant de favoriser de développer le réseau de voies cyclables sur le territoire du Haut-Doubs, notamment en direction de Malbuisson et Métabief, ou encore en partance de la gare de Frasne pour rejoindre les zones karstiques et humides de Frasne et d’ailleurs.
