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Un accident est en cours sur l’autoroute A 39, à hauteur de Châtenois, dans le sens Dijon/ Bourg-en-Bresse. Une seule voiture est en cause. Deux personnes sont bloquées dans le véhicule. Ls secours sont sur place.

Ils sont les garants des règles du jeu. Sans eux, l’organisation de compétitions serait quasiment impossible. Contestés, décriés, parfois insultés, voir agressés, sur le grill tous les week-ends, les arbitres sont aussi des passionnés de football.

Certains jeunes ont choisi une pratique différente de ce sport collectif. Ainsi, le Pontissalien Eric Louvrier et le Montbéliardais Joan Marsigaglia viennent d’obtenir leur nomination de jeune arbitre de la fédération française de football. Une consécration pour ces deux franc-comtois, qui rêvent de pouvoir évoluer un jour au niveau supérieur, tout en sachant que cette étape ultime est quelque chose « de difficile et presque inatteignable Â». En attendant, ils parviennent merveilleusement bien à concilier études et sport de haut niveau, et progressent avec talent dans cette discipline.

« Comme les équipes, nous aussi, arbitres, nous avons notre classement. Nous sommes notés et nous connaissons des montées et des descentes Â» explique Eric Louvrier. Et de poursuivre : Nous sommes observés à trois reprises dans la saison. A la fin, les observateurs mettent des notes. En fonction de celles-ci, nous connaissons notre affectation pour la saison prochaine Â». Ainsi, à partir du 1er juillet prochain, Eric et Joan deviennent jeune arbitre fédéral. « Changement d’écusson, le coq, … Tout ça Â» explique l’un deux.

Le parcours de ces deux jeunes hommes est admirable. Passés par les sections sportives d'arbitrage d’Auxerre et Besançon, les deux arbitres doubistes ont réussi avec brio leur examen d’entrée dans la cour des grands, composé d’une évaluation pratique et théorique. Dès la saison prochaine, ils œuvreront sur des matches de U17 et U19 nationaux. Joan évoluera également dans le championnat senior en ligue régionale.

« A travers l’arbitrage, on s’épanouit. Notre caractère se forge. Ça nous aide à grandir Â» concluent-ils. Plein de bonnes choses pour cette nouvelle aventure footballistique.

Hier, à Belfort, la manifestation organisée pour soutenir les salariés de General Electric a rassemblé « au moins 5000 personnes Â», selon des chiffres communiqués par la préfecture, 8000 selon l’intersyndicale. En tête de cortège, les syndicats de General Electric Dans le cortège se trouvaient des élus, des gilets jaunes et des citoyens. On notera également la présence de leaders politiques comme Jean-Luc Mélenchon, le chef de la France Insoumise, Philippe Poutou (NPA) et Marie-Noëlle Lienemann ( ex-PS).

Rappelon que General Electric envisage de supprimer 1050 emplois en France, dont 800 à Belfort, qui emploie 1900 personnes.

Les manifestants se sont rassemblés en début d’après-midi devant la Maison du peuple, avant de s’élancer vers la préfecture du Territoire de Belfort où une délégation a été reçue vers 16 heures.

On n’aura pas évité des propos intolérables de supporters, mais on soulignera le fair-play des jeunes footballeurs. Ce samedi, au complexe sportif de Baume-les-Dames, se disputaient les finales départementales de football. Dans ce cadre-là, le fair-play était au cÅ“ur des préoccupations des représentants du district Doubs-Territoire-de-Belfort, l’organisateur de cette belle fête sportive. 

Thierry Corroyer, l’un des responsables actifs de l’instance départementale, reconnaît que de nombreuses dérives sont régulièrement constatées le week-end. Qu’on ne s’y méprenne pas, elles surviennent souvent autour des terrains. « Cela devient de plus en plus désagréable Â» explique-t-il Quel que soit l’endroit, et le territoire, les comportements de parents, les premiers supporters de leurs enfants, et de supporters dérivent. Cela se traduit par des mots d’oiseau, des contestations répétées et abusives, des pressions sur l’arbitre, … .

« On essaie de lutter avec nos moyens, mais ce n’est pas toujours facile. On ne peut pas toujours grand-chose face aux comportements de certains parents, qui n’ont rien d’exemplaire Â» admet Mr Corroyer. Pour le responsable, la prévention n’est plus suffisante, c’est la raison pour laquelle, le district a choisi de se montrer beaucoup plus ferme face à ces comportements déviants. Certains entraîneurs, que nous éviterons d’appeler éducateurs, ne sont également pas en reste. Thierry Corroyer le dénonce, « la commission de discipline du district doit aussi gérer des problèmes de comportement dans les catégories U11 et U13». La formation de certains encadrants, qui en oublient face à l’enjeu, tout est relatif, leur rôle, est sans doute à revoir.

Protocole d’avant, pendant et après de match

Pour tenter d’apaiser les esprits, le district a mis en place des protocoles d’avant pendant et après match. Désormais, des U11 aux U18, la poignée de main est devenue obligatoire avant et après un match. Pas toujours facile de faire appliquer ce protocole en fin de rencontre. Par ailleurs, l’arbitre a également la possibilité, depuis cette année, d’interrompre un match, puis de le reprendre, en cas d’insultes ou de mauvais comportements. Et ce, dans l’objectif de faire de la pédagogie et de raisonner les personnes.

Les sapeurs-pompiers du Jura sont intervenus pour un accident de la circulation impliquant deux voitures en choc frontal hier, vers 18h40, à Champagney (39). On déplore trois blessés.

Un homme de 75 ans, grièvement blessé, a été dirigé sur le centre hospitalier de Dijon. Un homme de 26 ans et une femme de 21 ans ont été transportés sur le centre hospitalier de Dole. La circulation sur la RD 112 a été interrompue le temps des opérations de secours.

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