Choix du secteur :
Se connecter :

Alors que la canicule faisait rage cet été (classé comme le troisième plus chaud en France métropolitaine depuis 1900), l’inquiétude était au rendez-vous, surtout après la grosse sécheresse de 2018. « On a eu peur de connaître la même situation cette année Â» assure Philippe Monnet, agriculteur et président de la Fédération nationale des syndicats d'exploitants agricoles (FDSEA) du Doubs. Une préparation en amont fut de mise. « La mesure la plus importante qui a été prise, c’est que les agriculteurs ont gardé moins d’animaux. Ce qui veut dire moins de fourrages et de bouches à nourrir. Ce sont plutôt de jeunes animaux qui ont été vendus Â». Par conséquent, on dénombre actuellement moins de vaches génisses dans le Doubs mais toujours autant de laitières.

 

« Au mois d’août les choses se sont corrigées »

Avec le manque de fourrage entraîné par l’été 2018, les agriculteurs ont dû se servir dans leurs stocks. « Au mois de juillet on nourrissait les animaux avec des rations hivernales Â». Philippe Monnet précise la possibilité pour les agriculteurs d’acheter du fourrage à l’extérieur mais cela implique un coût supplémentaire et donc une baisse de revenus pour ces derniers.

« On a eu des repousses de regain [herbe qui repousse après la fauche, ndlr] qui ont été absentes au moins de juillet. Mais au mois d’aout les choses se sont corrigées Â» grâce notamment aux quelques épisodes de pluies qui ont permis aux agriculteurs d’avoir à nouveau du fourrage afin de refaire du regain, « Ã  peu près les deux tiers d’une année normale Â». Même avec un mois de juillet compliqué, 2019 est pour l'instant, d’après Philippe Monnet, « une année à 90% de la normale en termes de fourrage Â».

 

Des inquiétudes qui persistent

Même si l’été est terminé dans le Doubs, il n’a pas emporté la sécheresse avec lui. Malgré les pluies du mois précédent, les rosées plus fréquentes et la baisse de température significatives du début de septembre, « on a eu un épisode de vent du nord et de chaleur très important il y a une dizaine de jours. Une grande quantité d’herbes a disparu Â». Pendant cette période, le Doubs fut également à sec entre Montbenoît et Morteau. Pour le président, le constat est sans appel : l’herbe ne résiste plus aussi longtemps qu’auparavant. « Les agriculteurs subissent le changement climatique à 100% à travers les animaux, la chaleur, le manque de fourrage. C’est quelque chose d’inquiétant Â».

 

Le problème de l’eau

Et si l’herbe n’est plus aussi abondante, c’est à cause du manque d’eau dans la région. A ce sujet, La Direction régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) rappelle que le département du Doubs est toujours en alerte renforcée. Les restrictions liées à la consommation d’eau sont encore en vigueur. Dans le domaine agricole, il peut même être interdit de prélever directement dans les cours d’eau et nappes d’accompagnement. Et pour cause, si la partie du Haut-Doubs reste plutôt préservée grâce à des pluies régulières, celle de la plaine est sèche. Du côté de Besançon, le Doubs est bas pour la saison. Certaines failles, découvertes l’année dernière dans la rivière, ont été aménagées et d’autres sont en cours d’étude pour éviter au Doubs de « fuir Â». Un fait qui, cumulé aux rares pluies, emmène le syndicat à militer« pour utiliser l’eau de pluie et la stocker, soit dans les fermes, soit sur des gros ouvrages comme le lac Saint Point pour pouvoir l’utiliser quand elle manque Â».

A cela s’ajoutent d’autres idées, avancées par le président, dans le but de s’adapter aux changements climatiques : avoir plus de stockages pour le fourrage ou moins de jeunes animaux par exemple. Cet hiver, les agriculteurs doivent s’entourer de spécialistes d’universités ou du climat pour réfléchir aux différentes possibilités.

« On pense déjà au pâturage et à la ressource en eau de l’année prochaine Â».

 

Grande journée de mobilisation contre la réforme des retraites partout en France. Ce mardi matin, à Besançon, 600 personnes se sont rassemblées sur la place de la Révolution. A l’image de la CGT et de SUD PTT, les syndicats dénoncent une réforme « injuste Â» dont le seul objectif est de « réduire les pensions Â». Pascale Letombe de la CGT explique que « tout cela ne va pas dans le bon sens et va à l’encontre des conquis sociaux Â». Et de poursuivre : « c’est la fin de la protection sociale et d’un système solidaire Â».

Julien Juif du syndicat SUD PTT s’insurge contre les arguments portés par le gouvernement, et notamment celui expliquant qu’il n’y a plus d’argent pour financer les retraites en France. « L’évasion fiscale représente plus de 80 millions d’euros par an en France. Quand on voit également les dividendes qui sont versés chaque année aux actionnaires, on se rend compte que l’argent est là Â» explique le syndicaliste.

La jeunesse ?

Avec le système de retraite par points qu’entend mettre en place le gouvernement, les syndicats se font du souci pour la nouvelle génération, « qui devra capitaliser, alors que beaucoup de jeunes ne peuvent pas accéder à l’emploi, où y parviennent difficilement Â». Les syndicats ne croient pas non plus au débat citoyen du Président de la République. « Cela ne changera rien. Comme cela s’est passé avec les gilets jaunes Â» explique Pascale Letombe. Les syndicats entendent poursuivre le mouvement et dénoncent la méthode du gouvernement «  qui a choisi de repousser sa réforme après les élections municipales de mars prochain Â». « Nous ne sommes pas dupes Â» concluent les responsables syndicaux.

Le magazine L’Etudiant a dévoilé son classement des villes étudiantes pour 2019 – 2020. Pour établir leur classement, le magazine évalue le cadre de vie, l’offre de formations, les transports, le coût du logement, ou encore l’accueil des étudiants.

Sur les 44 villes étudiantes évaluées, Besançon a obtenu la 19ème place ex-æquo avec Rouen.
Pour les étudiants, la Ville a beaucoup de points positifs, notamment, la densité de l’offre de formation et le prix du loyer.
Sur l’aspect plus négatif, le magazine relève que « la situation de l’emploi sur le territoire est moins attractive même si le taux de chômage de 7,2% demeure bas par rapport à la moyenne nationale Â».

Jusqu’à samedi, l’association des commerçants de Doubs en partenariat avec l’association des parents d’élèves de Doubs, proposent une grande chasse au trésor accessible à tous.

Sur internet, un tirage au sort est organisé pour tenter de remporter une Nintendo Switch et une journée à Disney en famille. Pour ce faire, il vous suffit de remplir le formulaire en ligne sur www.commerces-doubs.fr

Pour tenter de doubler vos chances, rendez-vous dans vos commerces locaux pour la grande chasse aux trésors.

Le principe est simple, en famille ou entre amis, vous démarrez au sein de l’un des commerces de l’association. Après avoir résolu quelques énigmes, vous devrez vous rendre dans un autre commerce et ainsi de suite. Vous irez ainsi découvrir trois à quatre commerces de Doubs. A la fin de votre chasse au trésor vous gagnerez un lot Meccano et pourrez participer à un tirage au sort en ligne, réservé aux participantsde la chasse aux trésors, pour tenter de remporter également une journée à Disney et une Nintendo Switch.

Le jeu est ouvert à tous, clients ou non, jusqu’à samedi. Le tirage au sort sera effectué le 30 septembre.

Ce samedi 28 septembre se déroulera à Besançon la 7è édition du salon de l’économie sociale et solidaire « Vert(s) des choix solidaires Â», qui se tiendra sur la place Granvelle. Cette manifestation est notamment portée par l’association Intermed, qui pratique cette économie depuis 30 ans.

Cette année encore, une douzaine d’entreprises de l’économie sociale et solidaire sera présente. A travers des animations ludiques et de nombreux services et produits locaux, elles vous prouveront qu’il est possible de consommer autrement. Rendez-vous de 10h à 17h sur la place Granvelle.

Sous-catégories