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Après leur défaite à domicile face au Paris FC la semaine dernière, les sochaliens s’éloignent de la 5ème place de barragiste. Le match de demain face à Nancy (8e), sonne comme le match de la dernière chance pour continuer à rêver de Ligue 1.

Les sochaliens ne sont-ils pas finalement à leur place ? Auteurs de leur meilleure saison depuis la descente en 2014, ces derniers sont montés en puissance tout au long de la saison, au point de se mettre à rêver de Ligue 1. Avant le match face au Paris FC, Sochaux était à 5 points de son adversaire avant leur confrontation. Malheureusement, une défaite 2-1 distance les franc-comtois, désormais à 8 points de la 5ème place de barragiste, à seulement 7 journées de la fin. Les espoirs ne sont pas définitivement enterrés mais la défaite a, pour sûr, mis un coup derrière la tête des joueurs, mais aussi et surtout des fans et des médias. Car si le rêve est permis, n’oublions pas que Sochaux n’avait pas pour vocation de jouer les premiers rôles cette saison : « Le discours que j’ai toujours eu avec les garçons, c’est de tout donner, d’essayer d’aller le plus haut possible. Maintenant, on n’a jamais parlé de 5ème place. Les équipes devant nous le sont depuis le début de la saison, et méritent davantage. À nous d’être performant, et nous aurons à la fin de la saison ce que nous méritons Â», concède Omar Daf.

Défaite tactique

Face à Paris, Sochaux s’est montré une nouvelle fois contre-performant sur ses terres. 14ème seulement à domicile, c’est à Bonal que les sochaliens laisseront sûrement filer les barrages à l’issue du championnat. Samedi dernier, les Doubistes se sont fait surprendre par un Paris FC bien plus haut que prévu : « Ce qui avait très bien fonctionné au Havre ne s’est pas reproduit contre Paris. Il aurait fallu jouer moins court, casser une ligne avec des longs ballons. On leur a donné des munitions et on s’est fait punir. Le plan de jeu consistait à les faire courir en première mi-temps, avant de rajouter de la vitesse pour leur faire mal en deuxième. Malheureusement, nous avons dû changer les choses très tôt car nous avons été mis en difficulté Â», explique le technicien sochalien.

Garder tout le monde concentré

Une défaite compliquée à digérer pour les sochaliens qui ont dû se remettre au boulot dès mardi, pour préparer un match tout aussi important samedi face à Nancy. Un match à l’odeur particulière face à un adversaire contre qui il est toujours bon de gagner pour Maxence Prévot : « Pour moi c’est toujours une rencontre importante face à Nancy. Dans la région on aime les battre. On reçoit des messages de soutien toute l’année mais c’est vrai qu’avant cette rencontre, on en a un peu plus que d’habitude. On va tout faire pour rendre fiers les fans du FCSM Â». Au-delà de la teneur spéciale de la rencontre, un vrai enjeu comptable n’est pas à négliger. Nancy est juste derrière Sochaux au classement, qui peut continuer à rêver de Ligue 1 en cas de victoire, d’autant que le Paris FC se déplace à Troyes, leader du championnat. Pour gagner, il faudra en revanche garder tout le monde concentré, dans une période où les agents commencent à s’activer pour préparer la saison prochaine : « Tant qu’il y a quelque chose à jouer, c’est facile de maintenir tout le monde sous pression. C’est une période où ça commence à bouger pour préparer le mercato. Moi je vais m’appuyer sur les joueurs qui seront le plus impliqués Â», explique Omar Daf.

Un automobiliste de 23 ans devra s'expliquer prochainement devant la justice. Ce vendredi 9 avril, lors d'un contrôle routier, alors qu'il vient de franchir une ligne continue, les policiers s'aperçoivent qu'il n'était pas titulaire du permis de conduire. De plus, le test relatif aux stupéfiants s'est révélé positif. Autant d'infractions qui ne sont pas passées inaperçues.

Un grave accident s'est produit ce vendredi matin, vers 10h30, à Autechaux-Roide. Un tracteur s'est retourné dans un champ. Sorti par ses propres moyens avant l'arrivée des sapeurs-pompiers, mais grièvement blessé, le conducteur a été évacué par Héli 25 sur l'hôpital Jean Minjoz à Besançon.

Le drame s’est déroulé le 17 septembre 2015 à Seloncourt, aux alentours de 15h. Les sapeurs-pompiers sont avertis pour une blessure par balle, au domicile d’Hervé Vurpillot. Lorsqu’ils arrivent sur place, la victime, Abelsem Babaaroudj, est au sol, gisant dans une flaque de sang. Le tireur ne prévient pas les secours, et s’en remet à son ex-compagne, qui les appellera seulement 20 minutes plus tard. Les policiers trouveront de très nombreuses armes chargées et des munitions dans l’appartement de l’accusé. Selon le rapport des enquêteurs, Hervé Vurpillot s’est rassis pour consommer une bière, après avoir ouvert le feu. Immédiatement transféré en garde à vue, il présentait 1g28 d’alcool par litre de sang lors de son interpellation.

 

Une altercation qui tourne au drame

Les versions concernant l’altercation entre les deux hommes diffèrent. L’accusé se dit accro aux jeux, particulièrement le poker en ligne. Et il est en pleine partie, lorsqu’Abdelsem Babaaroudj débarque chez lui, pour réclamer des loyers impayés qu’Hervé Vurpillot lui doit depuis un certain temps. Seulement, le ton monte très vite entre les deux hommes, et l’accusé déclare s’être levé, calibre 38 en main, pour lui asséner un violent au visage avec son arme. Mais le coup de feu part, et Abdelsem s’effondre. La victime, elle, raconte qu’Hervé Vurpillot l’aurait menacé en soulevant son t-shirt pour exhiber l’arme qu’il portait à la ceinture, en guise de menace. Il lui aurait alors tourné autour, et aurait profité d’être derrière lui pour ouvrir le feu en direction de son visage. Si les deux versions diffèrent, une chose est avérée : le coup de feu serait parti alors que l’arme était à bout portant, la balle pénétrant la joue, et continuant sa trajectoire jusqu’à la nuque. En provoquant des lésions irréversibles au niveau de la moelle épinière, dans laquelle sont projetés de nombreux fragments osseux.  

Une audience pesante

Le procès d’Hervé Vurpillot s’est ouvert devant la cour d’assises de Besançon jeudi à 9h. Face à lui, la famille de la victime, et ses enfants. Abdelsem Babaaroudj ne s’est présenté qu’à 14h, son état ne lui permettant plus d’affronter ces interminables journées, douloureuses aussi bien physiquement que moralement. Surtout lorsqu’il s’agit de réentendre chaque élément du dossier. C’est son ex-femme, présente à ses côtés, qui doit désormais essuyer les larmes qui s’échappent de ses yeux remplis de chagrin. Surtout lorsque ses enfants, à leur tour, s’effondrent lors de la lecture du rapport du président d’audience, rappelant le diagnostic médical de leur père : une incapacité permanente à 96%. Tétraplégique. « Un déficit total et permanent, qui nécessite l’aide d’une personne pour toutes les tâches de la vie courante » indique le président d’audience, Matthieu Husson.

Le tir a-t-il été intentionnel ?

C’est la question sur laquelle devra sans doute statuer la cour au terme de cette audience. Et la question à propos de laquelle les avocats présents de chaque côté de la barre ont pu s’affronter. Mais selon les experts, la réponse est très claire : « le tir accidentel est impossible avec un Colt 38 ». Et de très nombreuses expertises ont été réalisées durant l’instruction pour confirmer cette thèse. Yannick Barré, avocat de la défense, entrevoit tout de même une petite fenêtre en faveur de l’accident. « Il est probable qu’il y ait eu une action non intentionnelle sur la gâchette à ce moment-là ». Parce qu’il faut nécessairement, selon les experts en balistique, qu’il y ait une pression forte sur la queue de détente pour enclencher un tir. Une théorie qui n’a pas manqué de faire réagir la salle. La peine encourue pour meurtre est de 30 ans de réclusion criminelle. Le verdict était prévu pour ce vendredi soir, si le programme de cette deuxième journée de procès particulièrement chargée n’évolue pas.

 

Sept véhicules ( six deux-roues et un quad), qui avaient été saisis lors de procédure de rodéos urbains au cours des six derniers mois, ont été remis au Centre de Formation des Apprentis Hilaire de Chardonnet à Besançon, dans un but éducatif et de formation, par la police nationale.

La destruction administrative prononcée par l'autorité judiciaire permet, via une convention, de les destiner aux activités pédagogiques des apprentis de l'établissement. Depuis la mise en œuvre des conventions, en 2019, près de 80 engins saisis ont ainsi pu être destinés aux travaux pratiques des apprentis du CFA et du lycée des métiers de l'automobile Henri Fertet à Gray.

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