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Après trois défaites en une semaine face à Saint-Vallier, Andrézieux, et Mulhouse, le BesAC (12e) se devait de montrer un autre visage ce vendredi face à Orchies (11e). Mission réussie pour les hommes de Nicolas Faure qui s’imposent 89-88 dans une rencontre haletante où un véritable mano à mano s’est dessiné tout au long du match. Comme un symbole, c’est le capitaine Glenn Duro qui a délivré ses partenaires sur un contre déterminant au buzzer.

Le match s’annonçait serré entre deux équipes très proches au classement. Même si la crainte d’une descente ne touche plus les deux équipes depuis la décision de la fédération de figer les classements, les deux formations avaient à cœur de bien figurer dans cette rencontre, et dans cette fin de championnat. Le capitaine Glenn Duro lance parfaitement les bisontins dans le match en inscrivant les premiers points de la rencontre. Après un début de partie plutôt serré, Jordan Hicks décide de se montrer dès son entrée en jeu avec deux tirs à trois points sur la tête de son vis-à-vis. Petit à petit, les bisontins prennent le large dans ce match en provoquant beaucoup de fautes. Ces derniers entrent dans le bonus très tôt dans le deuxième quart-temps (14e), et créent un gros écart assez tôt dans la rencontre (41-26). Les nordistes ne déposent pas les armes pour autant. Portés par leur ancien bisontin Gaylord Lobela (19 points), Orchies revient progressivement dans la rencontre. À 20 secondes du terme, Lobela remet même Orchies à 4 petits points du BesAC grâce à une grosse claquette dunk primée d’une faute. À la pause, toutes les cartes sont redistribuées : 45-41.

Le show Mérie

Malgré la mi-temps, Orchies semble revenir avec les mêmes ambitions et la même intensité qu’en fin de deuxième quart-temps. Les Nordistes poussent et prennent même l’avantage après 4 minutes de jouées. L’ancien joueur de Salins-les-Bains Guillaume Mérie est inarrêtable et enchaîne les tirs primés, au point de donner un bel écart à son équipe en milieu de troisième quart-temps, 58-50. Moment choisi par le BesAC pour se réveiller. Une fois de plus, c’est le capitaine Glenn Duro qui sonne la révolte des siens. Après un gros tir primé de Knezevic, l’ailier-fort du BesAC inscrit un tir avec la faute, ainsi que deux lancers-francs permettant aux bisontins de recoller à 58-58. S’en suit un véritable mano à mano où chaque équipe se rend coup pour coup. Guillaume Mérie est toujours aussi adroit (13 points dans le seul 3ème QT) et écoeure la défense bisontine. À 10 minutes du terme, Orchies est devant d’une courte tête, 65-63.

Un thriller irrespirable

Après un quart-temps entier à se rendre coup pour coup, les deux équipes sont à égalité à l’entrée de la dernière minute, 85-85. À 20 secondes du terme, Kevin Lavieille, auteur d’un très bon match (19 points), pense offrir la victoire au BesAC sur un tir primé dans le corner. Réponse immédiate d’Orchies et de Malcom Gountas. L’habituel leader offensif des nordistes ne réalise pas un grand match, mais se réveille au meilleur des moments pour remettre les deux équipes à égalité, 88-88. Avec 10 secondes restantes sur l’horloge, Aaron Anderson décide intelligemment d’aller chercher la faute après une isolation. Le meneur américain ne rentre qu’un des deux lancers et offre une dernière chance à Orchies. Mais c’est bien Besançon qui va s’imposer. Les nordistes réussissent à trouver Sinica pour un dernier tir mais le capitaine bisontin Glenn Duro annihile les espoirs adverses avec un superbe contre au buzzer. Le BesAC s’impose 89-88 dans un match qu’il aurait sûrement perdu il y a quelques semaines. Les progrès sont visibles et porteurs d’espoirs pour la saison prochaine.

Les stats 

Besançon Avenir Comtois (7-17) 89-88 (8-14) SASP BC Orchies

32/65 (49%)    TIR      34/73 (46%)

7/18 (38%)    3PTS    11/32 (34%)

18/22 (81%)     LF      9/11 (81%)

12             BP             12

Glenn Duro         20 pts - 3 rbd - 6 pd (8/15 au tir)

Kevin Lavieille     19 pts - 5 rbd - 3 pd   (7/13 au tir)

Jordan Hicks       15 pts - 4 rbd - 2 stl(6/8 au tir)

Murat Kozan       10 pts - 13 rbd - 2 pd   (4/8 au tir)

Aaron Anderson   9 pts - 6 rbd - 7 pd  (2/6 au tir)

En attendant la décision du tribunal de commerce le 27 avril, les 280 salariés de la fonderie MBF Aluminium renforcent leurs actions pour éviter une liquidation judiciaire.

En redressement judiciaire depuis novembre 2020, le sort de l'entreprise sanclaudienne sera décidé le 27 avril prochain, par le tribunal de commerce de Dijon. D'ici là, les syndicats enchaînent les actions. La fonderie est en grève illimitée depuis le 31 mars dernier. En parallèle, plusieurs manifestations ont été organisées devant PSA et Renault. « Nous avons été reçus à l'Assemblée nationale par les députés du Doubs Denis Sommer, Frédéric Barbier et la députée du Jura Danielle Brulebois, pour exprimer nos inquiétudes quant à l'avenir de l'entreprise » indique Nail Yalcin, de la CGT.

PSA et Renault restent sur leur position

Une réunion s'est aussi déroulée vendredi 9 avril avec les constructeurs français, l'administrateur judiciaire et le Ministère de l'Économie et des Finances. « Cette réunion n'a pas abouti à une évolution de la situation. PSA et Renault sont restés sur leur position en maintenant les volumes actuels de commandes à court et moyen terme » ajoute cet employé de MBF Aluminium. Pour Nail Yalcin, la solution se trouve à Bercy : « Il faudrait que l'État exige des contreparties vis-à-vis de l'argent public engagé chez les constructeurs. »

Le mouvement continue

Après s'être mobilisés devant certains établissements des constructeurs, les salariés de la fonderie veulent alerter les représentants locaux de l'État. Ainsi, une rencontre avec le préfet du Jura doit avoir lieu mercredi 14 avril, dans l'après-midi. Une grande mobilisation est aussi envisagée à Saint-Claude. « Nous voulons montrer que l'industrie fait tout de même partie de l'avenir, et qu'elle est un élément essentiel pour la préservation de l'économie locale » estime Nail Yalcin.

En pleine crise sanitaire, sur le territoire du Grand Besançon, la société Keolis a choisi de compléter son protocole de nettoyage des véhicules, en combinant ses opérations quotidiennes à l’application d’une nouvelle solution pour assurer la sécurité sanitaire dans ses trams et bus. Elle s’appelle Liquid Guard, et c’est une substance novatrice permettant de désinfecter de manière permanente les transports en commun. Cette innovation fait appel à la nature. Une étude a permis de mettre en lumière que les ailes de libellules et de cigales contiennent des nano piliers antibactériens. Ce liquide antimicrobien et son processus d’application ont été testés avec succès à l’aéroport de Francfort par exemple. Il bénéficie de plusieurs certifications ISO.

Tous les véhicules traités

A Besançon, 19 rames sont traitées depuis la fin de l’année 2020. Les tests d’efficacité se poursuivent. Des prélèvements ont également été effectués dans les rames de tramway à plusieurs heures d’intervalle. Ils révèlent que la quantité de micro-organismes diminue de 50% entre les premières et dernières séries de prélèvement. Le temps d’application est de 2h pour une durée de séchage de 6h. Il aura fallu 3 nuits pour traiter l’entièreté des 19 tramways de la cité comtoise. Avant ce procédé les agents devaient nettoyer et désinfecter les tramways chaque soir manuellement. Désormais il suffit de procéder seulement au nettoyage étant donné la rémanence de cette solution. A plus long terme, Kéolis envisage de traiter « possiblement » les 105 bus circulant sur l’agglomération.

Une efficacité garantie pendant un an

« C’est un produit que l’on applique dans toute la rame. Il présente des micros-harpons, qui ressemblent à des petites épines au microscope. Elles ont la particularité de crever la membrane des cellules du virus Â». Un processus non chimique mais bien mécanique selon Frédéric Lambert, directeur de maintenance et patrimoine. « Le traitement de tous les tramways s’est fait durant un dimanche et deux nuits. Toutes les surfaces ont été traitées, de la cabine du conducteur aux plafonds Â». Ce Liquid Guard a même été répandu jusque dans les 4 salles les plus utilisées du centre de maintenance du Tramway, aux Hauts-du-Chazal.

La Communauté d'Agglomération du Grand Besançon vient d'annoncer une très possible et probable adaptation concernant la première date du Festival « Grandes Heures Nature » qui devait se disputer le 12 juin prochain. Il était prévu un Ekkiden, un marathon trail par équipe.

Compte tenu des incertitudes liées à la situation sanitaire du pays, l'organisateur envisage de déployer son plan B. Ainsi, les participants pourront concourir mais de manière connectée via leur smartphone et ils pourront réaliser le parcours dans un laps de temps compris entre le 12 juin et le 14 juillet inclus. Néanmoins, si les conditions sanitaires le permettent au samedi 12 juin, Grand Besançon Métropole prévoit une organisation en présentiel avec départ depuis le Parc de la Rhodiacéta à Besançon.

Les inscriptions sont ouvertes pour le 1er rendez-vous connecté sur : www.grandes-heures-nature.fr