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A l’occasion de la Toussaint, la Ville de Besançon fait savoir que des temps de recueillement sont prévus vendredi matin dans chaque cimetière et en particulier devant les sépultures de Jean Minjoz, Robert Schwint et Pierre Adrien Pâris.

Il est rappelé que la sépulture de cet architecte, dessinateur et collectionneur a été restaurée cette année pour le bicentenaire de sa mort. Pierre Adrien Pâris a donné tous ses biens à la ville. Né à Besançon en 1745, il mourut dans la cité comtoise en 1819, à l’âge de 73 ans.

Grand Besançon Métropole va procéder à un meulage des rails du tramway entre les Hauts du Chazal et le secteur du pont Canot à Besançon. Ce reprofilage permettra de tester, à partir de janvier, une rame équipée d’un système de « graissage Â» automatique dans l’objectif de limiter les crissements du tramway.

Cette opération se déroulera de nuit (entre minuit ou 1h et 4h le matin). Il s’agit d’un chantier mobile qui progressera chaque nuit du 4 novembre au 13 décembre et débutera côté Hauts du Chazal pour terminer côté pont Canot. Le planning prévisionnel est le suivant : du 4 au 22 novembre secteurs Hauts du Chazal à Planoise, du 25 novembre au 13 décembre secteurs Rosemont à Canot.

Avec le week-end de la Toussaint qui approche, beaucoup d'automobilistes prendront la route des départs. Le préfet de la zone de défense et de sécurité Est a par conséquent décidé de mener une opération "Toussaint 2019" sur les routes des dix-huit départements concernés. Au total, près de 1300 gendarmes et policiers seront mobilisés pendant la journée du jeudi 31 octobre sur les routes du Grand Est et de la Bourgogne-Franche-Comté.

Le préfet rappelle également que le week-end de la Toussaint est un des plus meurtriers chaque année, avec pour causes le fort trafic et les contraintes météorologiques. Une baisse de la mortalité sur la route s'est tout de même faite ressentir en 2018. Pour la zone Est, on comptabilise 5.75% de morts en moins par rapport à 2017. En comparaison à la même période en 2018, l'année 2019 tend à poursuivre sur cette voie puisqu'une baisse de 3.48% a été constatée sur les huit premiers mois.

Depuis trois ans, Yoann, Florentin et Jérôme du groupe Arcadian tournent partout en France. Après avoir atteint la demi-finale de The Voice, la sortie d'un album et près de 120 dates de tournées, ils ont sorti le 4 octobre leur deuxième album.
Ils seront samedi soir en concert à l'Escale à Morteau., l'occasion pour la rédaction d'échanger avec Jérôme l'un des membres du groupe.

Plein Air : Quelle est la question à laquelle vous en avez marre de répondre ?

Jérôme : (Rires) Il n’y a pas vraiment de questions qui nous embêtent plus que d’autres. On est très content de faire la promotion de notre album. Après les questions qui peuvent nous embêter sont celles qui n’ont pas de rapport avec l’album ou avec le groupe. Les questions plus personnelles on se permet de répondre Joker.

P. A : Pour revenir sur votre parcours, il y a trois ans on vous découvrait sur la scène de The Voice avec la reprise de Stromae. Au début du mois vous avez sorti votre deuxième album. Que s’est-il passé en trois ans pour vous ?

Jérôme : Il s’est passé énormément de choses. Déjà il y a eu The Voice jusqu’en demi-finale puis on a signé dans la foulée notre premier album Arcadian. On a ensuite enchaîné avec une tournée de 120 dates, puis en septembre on est retournés en studio pour écrire ce deuxième album et l’enregistrer.
L’album est sorti le 4 octobre et nous avons repris la tournée.

P. A : Justement pour parler de ce deuxième album. Le nom de l’album « Marche ou Rêve Â» pouvez-vous nous l’expliquer ?

Jérôme : Oui, vous connaissez certainement l’expression « marche ou crève Â», on s’est inspirés de cette expression puisque l’on a toujours voulu croire en nos rêves en faisant les choses petit à petit. Avant The Voice on a commencé dans le métro et dans les bars parisiens, on n’aurait évidemment jamais pensé en arriver là aujourd’hui. Ce titre c’est donc une expression d’espoir. On a changé le « crève Â» en rêve car on estime être des grands rêveurs. On a cru en nos rêves depuis le début et nous voilà…
On a beaucoup de titres sur cet album qui parlent d’espoir, de rêve comme un message aux enfants que l’on était pour ne pas abandonner ses rêves.

P. A : Et alors tous les trois comment faites-vous pour écrire vos textes ? A l’écoute des chansons on a la sensation que vous avez trouvé ça simplement que tout fonctionne parfaitement avec vos différentes tessitures, comment faites-vous justement pour nous faire croire que c’est facile d’écrire et composer pour trois ?

Jérôme : Merci déjà pour le compliment, on se connaît très bien. On travaille ensemble depuis cinq ans donc petit à petit les choses se sont mises en place. On est aussi aidés par la même équipe que pour le premier album, nous voulions garder les mêmes pour garder une cohérence.
Je vous mentirai si je vous disais qu’il n’y avait jamais de débat. Mais c’est ça aussi qui est important, l’échange que nous avons est essentiel pour être satisfait de nos productions et de notre travail.

P. A : Pour revenir sur cet album quels sont les premiers retours du public ?

Jérôme : Ils sont très bons. Nous sommes très contents. Tous les retours sont positifs, on lit beaucoup de messages sur les réseaux, même s’il y a des critiques les messages sont constructifs ce qui est très important.
Je crois que le public est plutôt content. Ceux qui sont venus nous voir en concert aussi sont très contents.

P. A : Pour parler de la tournée, vous êtes samedi soir à Morteau, est ce que vous êtes déjà venus dans la région ?

Jérôme : On est déjà venu pour la fête de la saucisse et ce n’est pas une blague. Je viens de Suisse, de Bienne, donc je connais bien la région donc on est très content de revenir à Morteau.

P. A : Quelles sont les surprises et les nouveautés pour cette tournée ?

Jérôme : Nous avons deux nouveaux musiciens avec nous sur cette tournée. Cet album a été écrit pour le live donc c’était important de les avoir avec nous. On a aussi un jeu de lumière à découvrir sur scène. Il faut venir nous voir pour tout découvrir…

Très éprouvé après le meurtre de sa tante en 2014, Gérald The Same, artiste franc-comtois , a décidé de mettre ses maux en mots et en images dans un clip pour dénoncer les violences faites aux femmes. Tout en faisant passer son message, il a voulu donner naissance à une création positive, éloignée des messages réalistes, mais très noirs, des productions habituelles. L’objectif est de donner espoir, d’aider à tourner la page et de franchir le pas pour en finir avec cet individu violent, qui fait de sa compagne un objet d’appartenance. « Les artistes sont là pour faire réfléchir différemment. J’ai voulu un clip coloré pour interpeller le plus grand nombre, et notamment celles et ceux qui s’éloignent des messages de prévention traditionnels, qui leur renvoient en miroir leur quotidien Â» explique-t-il.

C’est au Fort Belin, à Salins-les-Bains, grâce à l’autorisation de Jean-Pierre Kohut-Svelko, l’actuel occupant, que le tournage s’est effectué. Durant trois joueurs, une vingtaine de participantes, parmi lesquelles des représentantes des médias, des chefs d’entreprise, une avocate, des militantes associatifs, ont prêté leur image pour cette réalisation. Toutes ont joué le jeu pour dire « stop Â» aux violences faites aux femmes et affirmer leur soutien aux victimes. Gérald tient à remercier celles et ceux qui l’ont aidé à mener à bien cette initiative personnelle.

Le clip sortira le 25 novembre, journée internationale contre les violences faits aux femmes, sur les réseaux sociaux. Inutile de vous dire que son créateur a la boule au ventre. Il espère que cette première création, dont il a écrit les paroles, la musique et le script du clip, trouvera écho auprès des internautes et d’autres diffuseurs. Quant à « Mégara Â», la chanson du clip, elle sera également mise en ligne prochainement.

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