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Aux alentours de 15h à Lavans Vuillafans, les secours sont intervenus pour un feu de hangar désaffecté rue du Rondeau. Les 15 sapeurs-pompiers présents ont rapidement maitrisé l’incendie au moyen de 2 lances. Aucune victime n’est à déplorer.

Comme chaque semaine, la gendarmerie du Jura dresse le bilan de la sécurité routière pour la semaine du 6 au 13 avril. Les forces de l'ordre ont enregistré 108 excès de vitesse, 19 conduites addictives, 2 accidents, faisant un mort et un blessé, 7 défauts de permis, 21 téléphones au volant et 9 fautes de priorité.

Après le fort gel de la semaine dernière sur l’ensemble des vignes jurassiennes, l’heure est à la constatation des dégâts.

Malgré tous les moyens mis en place par les viticulteurs, le gel s’est abattu sur les vignes de tout le Jura le 6 avril dernier. L’éclatement du bourgeon a été brûlé par le gel. Un espoir reste encore pour les bourgeons les plus en retard. « On imagine que ceux qui n’ont pas encore éclaté ont été épargnés. Mais il est trop tôt pour s’assurer du résultat Â» précise Hervé Ligier, président de l’AOC Arbois.

Les stocks en forte baisse

Les vignerons jurassiens se préparent habituellement à faire face au gel tous les dix ou quinze ans. Une bonne gestion des stocks permet d’anticiper une année où les récoltes sont moindres en raison du gel. « Mais là, c’est la troisième année en cinq ans que cela nous arrive Â» déplore le Jurassien. L’affaiblissement à trois reprises des récoltes fait alors fortement baisser le niveau des stocks de vins. « Ã€ un moment donné, on va se retrouver à ne plus rien pouvoir vendre, et là, ce sera catastrophique Â» craint Hervé Ligier. Et d’ajouter qu’une augmentation du prix est inéluctable, mais ne compensera pas la totalité des pertes. Les travailleurs de la vigne et le préfet du Jura ont exploré ce mardi 13 avril quelles solutions pourraient être envisagées. « La plus importante serait l’allègement de nos charges, notamment les charges sociales Â» estime le président de l’AOC Arbois.

Les vignerons ont le moral au plus bas

Face à cette difficulté de plus en plus récurrente, les viticulteurs peinent à imaginer de plus beaux jours à l’avenir. Hervé Ligier pointe du doigt le dérèglement climatique comme principal responsable. « Les aléas sont de plus en plus nombreux et puissants. On sait qu’on est parti sur une séquence de dérèglement climatique longue, et que ce n’est que le début. Â» Il observe que certains vignerons réfléchissent à arrêter leur activité. Les enfants de vignerons, qui doivent reprendre l’activité de leurs parents, sont maintenant dans l’incertitude. « On voit ce qu’il se passe aujourd’hui, mais que va-t-il se passer demain ? Â» se demande Hervé Ligier, comme beaucoup d’autres viticulteurs.

Face à l'intérêt grandissant que suscitent les sites naturels jurassiens, le parc régional du Haut-Jura et ses partenaires portent dès à présent une réflexion sur l'accueil des visiteurs et des touristes lors de la prochaine saison estivale. L'objectif étant de limiter les impacts sur les paysages, la ressource en eau, la biodiversité et la qualité du cadre de vie.

Les acteurs locaux réfléchissent dès aujourd'hui à des solutions pour organiser les parkings, faire connaître la réglementation et mettre en place une zone de tranquillité volontaire pour les milieux naturels et la faune qu'ils abritent. Celle-ci sera d'ailleurs instaurée dès ce printemps, entre les lacs d'Ilay, du Petit et du Grand Maclu, incluant également l'ile de la Motte et les zones de rivage. Elle sera matérialisée par des banderoles, entre le 15 avril et le 15 septembre, période la plus sensible pour la faune. Rappelons qu'en parallèle tous ces acteurs jurassiens travaillent d'une même voix à l'obtention du label « Grand Site de France », qui pourrait devenir réalité dans les prochaines années.

Il est rappelé que sur ces sites remarquables : les promeneurs sont invités à rester sur les nombreux sentiers balisés. Les feux, le camping, les activités nautiques ( à l'exception des titulaires d'une carte de pêche) et la baignade sont strictement interdit.

Entre 2008 et 2017 à Besançon, l'anesthésiste Frédéric Péchier, âgé aujourd'hui de 49 ans, a été soupçonné d'avoir empoisonné 24 patients de la clinique Saint-Vincent, au sein de laquelle il exerçait. Selon les parties civiles représentant les victimes, le médecin aurait tenté d'empoisonner ses patients afin de provoquer des arrêts cardiaques, pour être reconnu par la profession comme un réanimateur compétent. Le syndrome du « pompier pyromane Â». Par ce procédé où il cherchait à démontrer ses « talents Â», il en aurait profité pour discréditer ses collègues avec lesquels il était en conflit. Neuf personnes, âgées de 4 à 80 ans, sont décédées sur les 24 empoisonnées.

La contre-expertise psychiatrique, attendue depuis deux ans, et rédigée par Daniel Zagury, un psychiatre des hôpitaux français, spécialiste de psychopathologie et de psychiatrie légale, chef de service et expert auprès de la cour d'appel de Paris, vient d’être dévoilée dans « Le Journal du Dimanche Â». Un rapport de 33 pages dans lequel le spécialiste des tueurs en série relève « l'absence d'argument en faveur d'un profil de personnalité susceptible d'éclairer la commission des faits Â». Mis en examen pour 24 empoisonnements présumés, dont 9 ayant entraîné le décès du patient, Frédéric Péchier ne présenterait pas les traits d'un tueur en série, d'après la contre-expertise psychiatrique.

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