Ce lundi, à l’occasion de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux femmes, le préfet du Doubs, le procureur de la république de Besançon et la Vice-procureure de la république de Montbéliard, en compagnie de Christine Bouquin, la Présidente du Département du Doubs, Jean-Louis Fousseret, le Président de Grand Besançon Métropole et Patrick Genre, le Président du Grand Pontarlier, ont signé le plan départemental de lutte contre les violences faites aux femmes. Le Pays de Montbéliard devrait également prochainement entrer dans le dispositif. D’autres territoire devraient suivre encore. Le document a été signé dans les locaux bisontins de l’association « Solidarité Femmes », qui vient en aide aux femmes victimes de violences et leurs enfants. Aujourd’hui, grâce à cette initiative, forces de l’ordre, intervenants sociaux, associations, … travaillent ensemble pour que cessent ces agressions et cette violence, qui gangrènent notre société.
L’écrit se décline en plusieurs axes : la prévention, avec notamment l’éducation nationale et les mission locales, l’aide aux victimes, les sanctions et la prévention de la récidive. Ainsi, différentes actions sont mises en œuvre comme la présence d’intervenants sociaux à la police et à la gendarmerie, des postes financés par le département et l’état, le déploiement des téléphones grand danger, financés par le département et le Grand Besançon, et des hébergements d’urgence pour éviter l’accueil à l’hôtel et le renforcement de la prise en charge des auteurs. La mobilisation est générale. Depuis novembre 2018, après le meurtre d’une jeune femme, en pleine rue, à Besançon, les autorités ont pris les mesures qui s’imposaient.
Pontarlier
Patrick Genre, le Président du Grand Pontarlier, a engagé la collectivité dans ce dispositif. L’édile entend ainsi proposer davantage de logements pour l’accueil des victimes. Il fera prochainement des annonces en ce sens. A Pontarlier, on entend également renforcer l’accompagnement, l’aide et le soutien aux femmes, mais également à leurs enfants. Comme le département et le Grand Besançon, qui en offriront respectivement deux et quatre à la justice, les deux collectivités du Haut-Doubs réfléchissent également à l’achat de téléphones grand danger. « Il était important pour la Ville et le Grand Pontarlier de participer à cette chaîne de la solidarité. C’est une exigence et un impératif pour moi d’être présent aujourd’hui à Besançon » conclut l’élu du Haut-Doubs.