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Ce samedi, vers 12h15, à Saint-Julien-Les-Russey (25), un choc frontal, entre deux voitures, s'est produit sur une petite route menant au hameau des graviers. La conductrice, une femme de 81 ans, était incarcéré dans son automobile. Après désincarcération par les sapeurs-pompiers, la victime a été héliportée vers l’hôpital de Besançon dans un état grave.

La seconde conductrice, une femme de 31 ans, a été auscultée par un médecin. Elle n’a pas été évacuée sur un centre hospitalier. Les causes et circonstances de l'accident sont indéterminées

Après le blocage du centre commercial Chateaufarine ce matin, les 200 activistes bisontins ont occupé les passages Pasteur au centre-ville de Besançon. Pour le collectif, « extinction-rébellion Â» de Besançon, l’objectif était «  de sensibiliser et d'alerter sur la stratégie promotionnelle néfaste des grandes marques durant le Black Friday, qui menace les ressources limitées de notre planète Â». On notera également la participation d’ANV Action non violente COP 21, d’Attac France et de gilets jaunes.

200 activistes se sont mobilisées ce matin à Besançon pour dénoncer la surconsommation. Ils ont bloqué le centre commercial de Chateaufarine, provoquant l’évacuation et la fermeture de la zone commerciale. ‘Travaille, consomme et ferme ta gueule Â» ont notamment scandé les manifestants. Cette action était notamment à l’initiative du collectif Extinction-Rébellion de Besançon.

Ce samedi, à Besançon, des milliers de lycéens, venus du Doubs, du Jura et de Haute-Saône, se sont rendus à Studyrama, qui s’était installé à Micropolis. Pour cette nouvelle édition, 600 formations, de niveau bac à bac+5, étaient présentées. Pour informer les lycéens, mais également des étudiants en réorientation, des établissements publics et privés ont fait le déplacement. Il y avait des lycées, l’université, l’IRTS, des écoles d’ingénieurs ou préparant aux grandes écoles, des CFA, des écoles de commerce, sans oublier l’armée et la gendarmerie.

Les jeunes l’admettent eux-mêmes la réforme du lycée, avec l’obligation de choisir trois options en classe de première et d’en garder deux en terminale, les oblige à réfléchir différemment leur orientation. Pour ces lycéens en classe de 1ère et leurs parents, l’objectif est de s’interroger d’ores et déjà sur l’option qu’ils pourront mettre de côté l’année prochaine, sans se fermer des portes pour la formation et le métier qu’ils entrevoient. C’est la raison pour laquelle aussi on vient dès la classe de seconde prendre des informations.

La motivation et l’envie font partie des premiers critères. Mais, jeunes et adultes s’interrogent également sur la durée des études, leur coût, le lieu et les débouchés. Ce long parcours de réflexion ne fait que commencer. Rappelons que pour les élèves de terminale, la plateforme Parcoursup sera ouverte le 22 janvier prochain. Ils auront jusqu’au 12 mars pour y enregistrer leurs dix vœux. En attendant, ils pourront également profiter des différentes initiatives et portes ouvertes organisées au niveau académique et dans les établissements scolaires.

Environ 200 personnes se sont rassemblées ce samedi matin devant la mairie de Pontarlier, avant d’entamer une marche dans les rues du centre-ville, pour dénoncer la condamnation de quatre infirmières de l’EHPAD du Larmont et d’un médecin par leurs autorités de tutelle. Rappelons que le médecin a été suspendu et que les autres professionnelles ont écopé d’une peine d’interdiction d’exercer leur profession pendant quinze jours avec sursis pendant cinq ans. Les manifestants demandent également une autre législation pour l'accompagnement des personnes en fin de vie.

Dans le cortège, des médecins, des infirmières, mais aussi des familles, venues dire tout le bien qu’elles pensaient du dévouement et du travail de l’équipe de l’établissement du Haut-Doubs. On notera également la présence de quelques élus, comme Patrick Genre, le Maire de Pontarlier, Jean-François Ligier, le Maire d’Houtaud, Jean-Marie Saillard, le président de la communauté de communes des Lacs et Montagnes du Haut-Doubs et Gérard Voinnet, conseiller municipal Front de Gauche et candidat aux élections municipales de mars prochain à Pontarlier.

Réactions

Docteur Vallet, chef du service de cardiologie-neurologie à l’hôpital de Pontarlier. « Pour nous, ces infirmières n’ont fait aucune faute médicale. Elles ont essayé de bien faire leur travail et d’accompagner les fins de vie le mieux possible. C’est important d’être là, d’accompagner les personnes et de soulager les symptômes. Suite à cette affaire, nous, professionnels de santé, nous sommes gênés dans notre prise en charge. On a l’impression que l’on revient en arrière et que l’on ne nous propose pas de solutions. Il faut absolument un débat et que des mesures soient prises par le législateur Â».

Patrick Genre, Maire de Pontarlier : « C’est tout l’édifice médical et hospitalier qui est attaqué. On stigmatise à travers ce dossier, que je ne commenterai pas puisqu’il est encore entre les mains de la justice. A travers ces attaques et ces suspicions, on a créé un mal-être, une tension, un stress permanent. On a complexifié le travail du personnel de l’ehpad et de tous les acteurs de santé du Haut-Doubs, et au-delà. On ne peut pas jeter à l’opprobre populaire des gens qui se dévouent à leur métier, qui le font avec des moyens de moins en moins importants. Ces professionnels doivent aussi répondre à des critères de normes de plus en plus compliquées, où parfois l’humain est un mis de côté Â».

Nicole Goenner, présidente du conseil de vie sociale de l’ehpad du Larmont : « Ma belle mère est à l’ehpad du Larmont depuis 8 ans. Je peux témoigner des soins qui sont apportés et de l’attention du personnel. Les personnes âgées sont bien traitées. Il y a de l’empathie. Le seul manque qu’il y a, c’est le manque de personnel Â».

Une professionnelle. « Je suis infirmière de nuit. Je suis toute seule pour 252 lits. La charge de travail est bien présente et on doit faire avec. Si nous sommes là, c’est qu’on les soutient et on trouve inadmissible qu’elle soit condamnée Â».

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