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Le syndicat SNES/FSU tire la sonnette d’alarme. Les moyens alloués par l’académie de Besançon, à la rentrée prochaine, dans les lycées de Franche-Comté inquiètent. Nathalie Faivre annonce que « 676 heures vont disparaître, pour un nombre d’heures quasi comparables Â».

Une décision qui aura indéniablement des répercussions sur la qualité de l’enseignement, le nombre de jeunes par classe, et le choix des options et des enseignements. Mme Faivre explique que ces mesures touchent les grands lycées technologiques de l’académie ( Jules Haag, Pergaud, Tillion,…) et les petits lycées ruraux. Il est dénoncé une politique « qui augmente la fracture sociale Â».

Le syndicat Snes/Fsu regrette également le retard avec lequel le rectorat de Besançon a communiqué ces informations aux représentants syndicaux. ‘Et pour cause, car à l’intérieur on y trouve que des mauvaises nouvelles Â» conclut Mme Faivre.

Les professeurs de la cité scolaire Victor Considérant, qui regroupe un collège et un lycée, sont inquiets et en colère. Ils l’ont fait savoir ce jeudi lors de la grande manifestation intersyndicale qui s’est tenue à Besançon. Les moyens que prévoient de leur octroyer à la rentrée prochaine l’éducation nationale sont très faibles. « Ces deux établissements sont ceux qui perdent le plus d’heures au sein de l’académie Â» déplore un enseignant. Selon les professeurs mobilisés, « le lycée devrait perdre 14% de ses moyens horaires Â». Idem pour le collège qui voit s’envoler une trentaine d’heures. Tout en sachant qu’à la rentrée prochaine, l’établissement scolaire doit accueillir une classe Ulis, ouverte aux enfants souffrant de handicap. Selon le collectif, « le taux d’encadrement à Salins-les-Bains est le plus faible du département Â».

Les enseignants demandent que le contexte social dans lequel se situe leur établissement soit mieux pris en compte. « Salins-les-Bains est situé dans l’un des cantons les plus pauvres du département Â» explique ce professeur de mathématiques. « Il faut arrêter d’utiliser des algorithmes pour prendre des décisions Â» ajoute-t-il. Selon lui, ce sont « les établissements scolaires ruraux qui sont les plus touchés par ces baisses de moyens Â». Ce jeudi, des mobilisations étaient également organisées dans les collèges de Clairvaux-les-Lacs et de Lavans-lès-Saint-Claude.

Ce jeudi 6 février, peu avant 11h, les sapeurs-pompiers ont du intervenir au collège de Pouilley-les-Vignes. Une odeur de gaz dans le hall de l'établissement a obligé l'évacuation de 550 personnes avant l'arrivée des secours. Puisque les relevés se sont avérés négatifs lors des reconnaissances, les cours ont pu reprendre normalement par la suite.

 

Dans la nuit de ce jeudi 6 février et jusqu'au lendemain matin, les températures devraient osciller entre -3 et -10 degrés dans le Jura. Pour cette raison, le département annonce activer les maraudes. Rappelons qu'elles consistent en des rondes, exécutées par des bénévoles, pour venir en aide aux personnes vivant dans la rue.

L’annulation de la Transjurassienne, pose la question de la pratique des sports d’hiver dans le massif du Jura. Le réchauffement climatique inquiète vraiment. A Besançon, cela fait maintenant quelques années, que les habitants n’ont pas vu véritablement l’or blanc tombé. Mêmes ceux qui n’aiment pas les flocons s’en inquiètent. Il y a quelques jours, dans la cité comtoise, c'est sous la pluie que les bisontins se sont confiés à Corentin Houmaire, étudiant en communication à la faculté de Besançon. Les hivers froids et rudes, en fonction des territoires, ne sont vraiment plus d’actualité en Franche-Comté. Alors que l'on enregistrait à Besançon, quatre degrés Celsius en température maximale en février 2010, le mercure affichait 17° lundi dernier.

Si certains bisontins rendent les activités humaines responsables de cette situation, d’autres s’en inquiètent moins et évoquent un phénomène cyclique naturel. A quelques jours des premiers départs en vacances d’hiver, les professionnels du tourisme sont sur la réserve. Pour l’heure, les prévisions de météo France pour les 15 prochains jours ne sont pas très positives. Les averses devraient être nombreuses. Rien de bon pour le manteau neigeux déjà bien endommagé, ou parfois même inexistant.

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