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La crise sanitaire n’a pas fait oublier aux gilets jaunes les revendications portées depuis plus d’un an et demi. Si les manifestations ont été mises de côté pendant le confinement, la mobilisation reprend petit à petit depuis le 11 mai. À Besançon, Frédéric Vuillaume, secrétaire régional du syndicat Force Ouvrière, et gilet jaune, revient sur les mobilisations des prochaines semaines.

Dans un premier temps, Frédéric Vuillaume est revenu sur le confinement et l’incapacité de manifester pendant deux mois : « On a trouvé d’autres solutions. Quand on va en course, on met des panneaux indicatifs, on met des banderoles aux balcons, on a également fait des réunions via Internet Â». Deux mois particuliers qui n’ont pas encore disparu dans l’esprit des citoyens, qui pour certains redoutent encore de manifester, de peur de contracter le virus. Une crainte infondée pour le secrétaire syndical : « Depuis le 11 mai, date de déconfinement, on voit que les transports publics sont ouverts, les entreprises également. Il n’y a pas plus de risques à venir manifester masqué, qu’à aller au travail Â».

Tous ensemble

Malgré ces craintes, la mobilisation générale reprend peu à peu. Frédéric Vuillaume salue notamment celle des soignants, présents ce jeudi devant l’hôpital pour revendiquer une revalorisation salariale ainsi que l’arrêt des suppressions de lits et de postes : « C’est en étant tous ensemble qu’on pourra faire quelque chose Â». Pour les gilets jaunes, dès demain, une manifestation aura lieu demain à 14 h, place de la Révolution.

Des commerçants déjà fragilisés

Une manifestation qui pose tout de même quelques questions, notamment par rapport aux commerces du centre-ville, déjà fragilisés par la crise sanitaire et économique, et qui pourraient à nouveau pâtir des mouvements de gilets jaunes : « On comprend leur crainte, mais c’est plus la politique locale qui fragilise les commerces en ouvrant les grandes surfaces et en faisant payer les parkings au centre-ville. Les commerçants ne doivent pas oublier que c’est l’ensemble de la population, et notamment ceux qui n’ont pas beaucoup de moyens, qui font vivre cette économie locale Â».

Comme dans la plupart des communes, la distribution de masque à Champagnole se fait en plusieurs fois. La prochaine est ainsi prévu ce samedi 30 mai, de 8h30 à 12h30 sur la Place de la marie. Ces masques sont évidemment réservés aux habitants ainsi qu’aux adultes et enfants de plus de 10 ans. Aucun justificatif n’est demandé, la vérification se faire à partir d’une liste municipale.

Un accident est survenu ce vendredi vers 12h15 sur la D27, à hauteur de Voires. Il impliquait deux véhicules légers et deux victimes. Un homme de 26 ans a du être désincarcéré. Il n'a été blessé que légèrement. Le deuxième conducteur, âgé de 57 ans, s'en est sorti indemne. Le temps de l'intervention des secours, la circulation a été interrompue et une déviation a été mise en place sur le secteur.

Un nouveau document vient de paraître dans les offices de tourisme du Haut-Doubs. Baptisé « Vivez la nature Â», ce dépliant-carte est destiné à tous les amoureux de la nature. Il regroupe sur un fond de carte tous les sites naturels du Haut-Doubs : sommets, belvédères, tourbières, lacs et curiosités,… .

Une initiative très utile et pratique pour découvrir et se balader sur notre secteur. Ce dépliant est gratuit et disponible dans les bureaux de l’Office de Tourisme du Haut-Doubs.

Ce vendredi 29 mai, Jean-François Longeot, Sénateur du Doubs, a attiré l’attention du Ministre des Solidarités et de la Santé concernant le rôle des pharmacies dans le dépistage de la Covid-19. En effet, la stratégie nationale de déconfinement affiche l'ambition d’effectuer 700 000 tests virologiques par semaine, seulement en laboratoire et sur les personnes symptomatiques. « La question se pose également de pouvoir dépister le maximum de patients asymptomatiques Â» interroge un nouveau communiqué du parlementaire. Ce dernier décrit ainsi les pharmacies comme « une force de frappe Â» qui pourraient permettre « de réaliser 500 000 tests sérologiques rapides par semaine Â».

En parallèle, Jean-François Longeot se dit persuadé qu’une coordination entre la pharmacie et les laboratoires, en plus des médecins « pour certaines tâches médicales Â», pourrait se révéler être « un des meilleurs outils de lutte contre les déserts médicaux Â».

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