Depuis lundi, le gouvernement instaure un Ségur de la Santé, pour discuter entre autre d’un plan massif d’investissement et de revalorisation du monde hospitalier et médical. L’occasion de discuter avec la secrétaire départementale de la CGT Santé Sylvie Lorioz, des revendications du personnel soignant, et de la situation actuelle des hôpitaux de France.
Si beaucoup de changement est attendu du côté des soignants, trois revendications majeures se distinguent : la revalorisation des salaires, l’arrêt des suppressions de lits, et la création de postes. Des revendications portées déjà depuis de nombreuses années par la profession, qui ne se sent pas écoutée : c’est des choses qu’on demande depuis des années, on pensait que ça allait être fait, mais nous verse juste la prime de 1 500 € ». Une prime insuffisante qui en plus, ne sera pas accordée à tout le monde : « Tous les soignants ne la toucheront pas alors que certains ont travaillé avec des patients atteints du COVID-19. Certains ne comprennent pas pourquoi ils ne toucheront pas cette prime ».
Des incompréhensions et un ras-le-bol général du personnel soignant qui a conduit hier, à une série de rassemblements devant les hôpitaux partout en France. À Besançon également, plus de 300 personnes sont venues faire entendre leur voix : « Au jour d’aujourd’hui le gouvernement ne nous a rien apporté de plus qu’une prime ».































