Choix du secteur :
Se connecter :

A la station de Métabief, les travaux pour l’installation des canons à neige se poursuivent. Lancé en mai dernier, cet important chantier se déroule « dans de bonnes conditions » selon les entrepreneurs. « Les délais devraient être respectés ». Si tout va bien, la fin des travaux est programmée pour la fin de l’année. 

Au Morond, sur les hauteurs de la station de Métabief, le chantier est impressionnant. Les engins  sont en action. Pendant que certains ouvriers s’attèlent à la pose des tuyaux sur lesquels viendront se connecter les canons à neiges. D’autres fabriquent la retenue collinaire ou entament les travaux de construction des bâtiments qui accueilleront l’usine à neige.

Rappelons que 90 canons à neige, automatisés et gérés à distance,  seront installés. Ce qui permettra d’enneiger une partie de la station. Soit au total, 32 hectares. Pour alimenter ces canons à neige, l’eau sera prélevée dans la Jougnena. Elle sera acheminée dans une réserve collinaire de 100.000 m3. Grâce à  huit kilomètres de canalisation en cours d’installation. L’objectif est d’assurer au moins 100 jours de ski ininterrompus sur ce secteur.

Précisons qu’une grande partie de ces travaux sont réalisés par des entreprises de la région. Le coût est estimé à 6 millions d’euros. 2,5 millions d’euros sont apportés sou forme de subventions par le Conseil Général. Le financement restant a été obtenu grâce à un emprunt contracté par le Syndicat Mixte du Mont d’Or, soutenu également par le Conseil Général du Doubs. 

Ce jeudi après midi, le sénateur et Président du Conseil Général du Doubs est revenu  sur l’initiative du Président du Pays du Haut Doubs, Patrick Genre, qui a organisé une réunion, « avec une partie seulement des élus du Haut Doubs », sur le thème du découpage des cantons dans le cadre de la Réforme des Collectivités Locales. Faisant référence à l’absence du Conseiller Général de gauche, Christian Bouday, il s’interroge  sur le fait  que certains conseillers généraux ont été invités et d’autres pas. « La méthode utilisée par le Maire de Pontarlier est contestable » estime Claude Jeannerot.

L’élu du Doubs regrette que cette loi, qu’il soutient, prenne des allures partisanes.  Il  rappelle que cette démarche  est née à la demande du Conseil Constitutionnel, qui dénonçait un déséquilibre démographique entre les territoires. Mr Jeannerot  souligne également qu’il a fait remonter au Préfet de Région une liste de préconisations pour la réalisation du futur découpage administratif qui devrait être proposé en septembre prochain. Pour une mise en application début 2014. Sur ce dernier point, les deux élus doubistes  évoquent des idées très proches comme le respect des frontières des communautés de communes  et la prise en compte de la ruralité. Affaire à suivre. 

Les Montgolfiades de Dole ont débuté  aujourd’hui et se poursuivront jusqu’au 14 juillet. 30 montgolfières sont attendues pour une compétition inter-entreprises unique au monde.

Les pilotes embarqueront également à leur bord une trentaine d'enfants malades, atteints de maladies grave et hospitalisés à Dole, Besançon et Dijon. Pour tout savoir sur cet évènement www.atmosfeerique.org 

Les Ministres Stéphane Le Foll et Pierre Moscovici seront dans le Doubs ce vendredi. Le Ministre de l’agriculture participera notamment au 50è anniversaire du Comité Interprofessionnel du Gruyère de Comté (CIGC) à Déservillers.

En  fin d’après midi, il rejoindra Pierre Moscovici dans le Pays de Montbéliard où les deux membres du gouvernement rencontreront  les représentants de la profession agricole du Doubs dans une exploitation à Mandeure. 

Le maire de Pontarlier et conseiller régional faisait partie de la délégation franc comtoise qui a rencontré le ministre des transports, Frédéric Cuvillier, à Paris, ce lundi. L’élu du Haut Doubs  a pu évoquer l’avenir des infrastructures routières et ferroviaires sur notre territoire et notamment la suppression du train « Paris / Berne », via Pontarlier,  à compter du 15 décembre prochain

Comment s’est passée cette rencontre ? 

C’est à l’invitation de la Présidente de Région qu’une délégation s’est rendue à Paris pour rencontrer le Ministre des transports. J’ai été agréablement surpris d’être invité à participer à cette réunion au cours de laquelle plusieurs dossiers liés aux transports sur la Franche-Comté ont été passés en revue, dont celui du Lyria. J’en ai également profité pour évoquer le dossier de la RN 57 

Comment qualifieriez-vous ces échanges ? 

J’ai surtout fait valoir au ministre que j’étais très remonté sur le fait qu’il n’avait pas tenu ses engagements en matière de concertation avec les élus locaux. Je lui ai rappelé qu’il avait demandé  à Guillaume Pepy de concerter les élus avant de prendre une  décision ultime (ndlr : à savoir la suppression du TGV Lyria « Paris / Berne » via Pontarlier).  J’ai d’ailleurs en ma possession un courrier où il demandait au Président de la SNCF de garantir cette concertation. Il n’y a finalement  eu aucun échange. J’ai simplement été informé de la décision par un coup de téléphone du Directeur régional de la SNCF. Sur le retour du TGV Lyria, je crois que c’est peine perdue. J’ai surtout accentué mon intervention sur les mesures compensatoires pour qu’une partie du territoire français et suisse ne soit pas complètement laissé pour compte. Nous attendons des mesures compensatoires dignes de ce nom. A savoir : le non-remplacement d’une ligne TGV par un bus, du  matériel roulant de qualité, des liaisons correctes et éventuellement davantage de correspondances.  A ce niveau-là, je pense que le Ministre  interviendra auprès du Président de la SNCF pour une meilleure concertation avec les élus. 

Croyez-vous  à cet esprit d’ouverture et de concertation ? 

J’ai un tempérament très optimiste. Il faut désormais que l’on arrive à négocier de vraies mesures de compensation. Je ne peux pas laisser tomber  ce dossier. Comme je ne peux pas laisser tomber le dossier de la RN 57. Sur ce point, j’ai indiqué au ministre que c’était incompréhensible qu’une ville soit encore traversée par mille poids lourds par jour.  Des investissements de quelques millions d’euros suffiraient pour donner un peu d’oxygène à cet engorgement permanent de Pontarlier et de la Cluse. J’ai également évoqué la 2X2 voies entre La Main et la Vrine. On ne peut pas rester inactif. 

Sous-catégories