L’individu, qui avait frappé un autre homme à coups de marteau en juillet dernier, en pleine rue, à Besançon, a été condamné à un an de prison dont quatre mois avec sursis et deux ans de mise à l’épreuve. Ce dernier avait demandé et obtenu un délai supplémentaire pour préparer sa défense.
Un différend amoureux serait à l’origine de cette agression. Rappelons que la victime a subi une opération pour un traumatisme crânien. Son pronostic vital n’avait pas été engagé.
Le jeune automobiliste de 18 ans, originaire de Moirans en Montagne, qui avait percuté une voiture de police, dans la nuit de lundi à mardi à Besançon, a été placé sous contrôle judicaire. La vice-procureure avait requis son incarcération. Le jeune homme, qui n’était pas titulaire du permis de conduire, tentait d’échapper à un contrôle. Il se trouvait en compagnie de quatre autres personnes dont deux mineurs.
Déféré mercredi, il a demandé et obtenu un délai supplémentaire pour préparer sa défense. L’audience a été fixée au 27 septembre. En attendant, il devra aller pointer chaque semaine à la gendarmerie. Il a également obligation de suivre sa formation. Il n’a également pas le droit de rencontrer ses quatre autres comparses.
Suite aux inscriptions apposées sur le mur d’enceinte de la mosquée Es Sunna située dans le quartier Saint-Claude, le Maire de Besançon, Jean Louis Fousseret, exprime, au nom du Conseil municipal, « sa profonde indignation ».
« Je condamne fermement et sans réserve ces actes inconséquents et absurdes qui visent à diviser et à semer la discorde. Ceux-ci sont d’autant plus incompréhensibles que les responsables de cette mosquée véhiculent un discours de tolérance, d’ouverture et de fraternité » ajoute l’édile.
Mr Fousseret conclut en ces termes « J’espère que le ou les auteurs de ces graffitis seront rapidement identifiés pour répondre de leurs actes devant la Justice ».
Des croix gammées et des inscriptions nazies ont été découvertes ce matin sur le mur de la mosquée de Besançon, située dans le quartier Saint Claude. Elles ont été effacées depuis. Une enquête a été ouverte par la police qui a effectué des prélèvements sur place.
Des pompiers sont intervenus hier soir dans le quartier Planoise à Besançon pour circonscrire un début d’incendie dans une école maternelle. Il s’agit vraisemblablement d’un incendie volontaire. Les dégâts sont peu importants. La rentrée devrait donc pouvoir s’effectuer à cet endroit la semaine prochaine.
