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Le procès en appel du meurtre du videur du Styl s'est ouvert ce lundi devant la cour d'assises du Jura, à Lons-le-Saunier. Deux frères comparaissent pour complicité d'homicide après la mort de Mamadou Diedhiou, le portier de la boîte de nuit bisontine, poignardé en 2017. Sur les six accusés, deux d'entre eux, Abdelwahab et Fahrat Cid, deux frères, ont fait appel du verdict de la cour d'assises du Doubs, prononcé en janvier 2020. Ils comparaissent à nouveau depuis ce lundi pour répondre de complicité de meurtre. Ils avaient été condamnés à 10 et 8 ans d'emprisonnement en janvier 2020 à Besançon.

Après avoir été adopté par les députés la semaine passée, le projet de loi Climat et résilience doit maintenant convaincre le Sénat. Un texte toujours jugé insuffisant par les militants écologistes.

Après plus de 100 heures de débats débouchant sur un projet à 7 titres et 218 articles (contre 6 titres et 69 articles au départ), l’hémicycle a finalement adopté, à 322 voix pour et 77 contre, le projet de loi Climat et résilience présenté par le gouvernement. Plusieurs mesures majeures ressortent de ce projet de loi, comme l’interdiction des lignes aériennes lorsque le trajet est faisable en train en moins de 2h30, ou encore l’interdiction de louer des logements classés E, F, et G (logements appelés « passoires thermiques Â») dès 2028 pour les deux derniers, et en 2034 pour les logements classés E.

« Il faudrait que ces domaines soient traités de manière transversale Â»

Interrogé sur ce projet de loi, le vice-président de France Nature Environnement Gilles Benest loue la démarche, mais juge insuffisantes les mesures prises. Un constat partagé par beaucoup d’écologistes : « Ce qui est bien, c’est que ce projet touche tous les domaines : l’agriculture, l’urbanisme, l’environnement etc.. Là où ça pêche, c’est que le projet traite ces domaines secteur par secteur. Or, il faudrait que ces domaines soient traités de manière transversale. On ne peut par exemple pas parler d’agriculture sans parler de gestion des eaux Â». Autre problème pour Gilles Benest, le flou concernant la manière dont seront mesurés les différents impacts écologiques : « À l’heure actuelle, on ne sait pas comment, et sur quels critères, nous allons évaluer tout cela. On va mettre un observatoire, très bien.. C’est comme si vous mettiez un agent au bord de la route devant un feu rouge sans qu’il puisse mettre de PV Â».

À l’échelle mondiale, les choses bougent aussi

Si en France, le gouvernement s’active pour le climat, il en est de même ailleurs dans le monde. Aux États-Unis, l’arrivée à la Maison Blanche de Joe Biden a permis d’apaiser les tensions, et surtout de renouer avec une politique environnementale totalement inexistante sous la présidence de Donald Trump : « Trump, c’était une catastrophe. Ce virage à 180 degrés avec Biden est plutôt rassurant. Maintenant, il faut faire attention aux effets d’annonce, et à ce qui se fera réellement Â». Pour ce qui est du concret, le néo-président démocrate Joe Biden a convoqué une quarantaine de chefs d'État pour un sommet sur le climat. À cette occasion, l’ancien vice-président de Barack Obama a notamment annoncé la réduction des émissions de gaz à effet de serre à hauteur de 55% d’ici 2030.

Le club de rugby de Pontarlier s’inspire du stade Toulousain et met en place un mur de soutien. Cette initiative, également reprise par des clubs comme Castres ou Nevers, a séduit le club pontissalien pour permettre de redynamiser l’activité autour du rugby.

« On a reprit une idée qu’on avait trouvé sympa et innovante Â»

L’idée est de monter un mur à l’entrée du stade Paul Robbe avec des briques en aluminium aux couleurs du club sur lesquelles chaque amoureux du CAP rugby pourra y mettre son nom ou surnom et ainsi amener sa pierre à l’édifice.

Cette démarche a un double objectif, d’une part de créer un projet fédérateur autour des bénévoles et de se retrouver et d’autre part de générer des revenus pour compenser les manques à gagner de la buvette et des différents évènements habituellement mis en place par le club.

« Je remercie tous nos sponsors qui sont restés fidèles pendant cette période compliquée Â»

L’opération rencontre déjà un franc succès avec une centaine de briques de vendues, vous pouvez vous aussi contribuer au mur de soutien en achetant jusqu’à 5 briques à 30 euros l’unité, à savoir que pour les particuliers, 66% du prix est déductible des impôts.

Pour plus d’informations quant à la procédure d’achat, rendez-vous sur le site internet http://www.rugby-pontarlier.com ou sur la page Facebook du club.

Les sapeurs-pompiers du Doubs sont intervenus ce mardi matin à Villers-le-Lac pour sauver une génisse en divagation dans un bois, avec un dénivelé d'une cinquantaine de mètres. L'animal a dû être anesthésié pour le récupérer et le ramener à la ferme sans aucune blessure.

Un moment de recueillement en l'honneur d’Éric Masson a été tenu ce mardi 11 mai à 15h dans la cour de l'hôtel de police de Besançon. Le policier âgé de 36 ans a été tué par balle mercredi dernier à Avignon, lors d’une intervention surun point de deal de la ville. Alors que l’enquête se poursuit, la nation a rendu un hommage national ce mardi au policier tué dans l’exercice de ses fonctions. De nombreux membres des forces de l’ordre étaient présents, ainsi que des citoyens souhaitant rendre hommage à Éric Masson. Après un discours prononcé par Joël Mathurin, le préfet du Doubs, aux côtés d’Yves Cellier, le directeur départemental de sécurité publique, une minute de silence a été respectée.

Un hommage national

Un peu moins d’une semaine après le décès du brigadier âgé de 36 ans et père de deux enfants, le Premier ministre Jean Castex a salué la mémoire d'Éric Masson, « un fonctionnaire de la nation », lors de l’hommage national rendu en préfecture du Vaucluse, en présence aussi des ministres de l’Intérieur Gérald Darmanin et de la Justice Eric Dupond-Moretti. A Besançon, c’est dans la cour de l'hôtel de police que le préfet du Doubs, Joël Mathurin, a tenu un discours poignant, devant les membres des forces de l’ordre, et de nombreux citoyens venus assister à la cérémonie. Dans une atmosphère pesante, une minute de silence a ensuite été respectée.

Une durcissement des peines pour les agressions envers les forces de l’ordre

C’est la seconde fois en quelques jours que la police perd un de ses membres, puisque le 23 avril dernier, Stéphanie Monfermé, une agente administrative du commissariat de Rambouillet, dans les Yvelines, a été victime d’une attaque terroriste au couteau. Lundi soir, Jean Castex a rencontré les syndicats de police, et a annoncé un durcissement des peines encourues par les agresseurs de policiers et de gendarmes. Notamment une peine de sûreté de 30 ans pour les personnes condamnées à perpétuité pour un crime commis contre les forces de l’ordre. Ces mesures ne s’appliqueront pas, quoi qu’il en soit, au cas du meurtrier d’Eric Masson, en vertu du principe de la non-rétroactivité de la loi. Et elles n’ont pas satisfait aux exigences des organisations syndicales qui réclament des peines incompressibles ou des peines minimales.    

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