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Depuis le début de l’année, dans le Jura, le territoire du Triangle d’Or, qui regroupe les secteurs de Mouchard, Poligny, Salins-les-Bains et Arbois, accueille une centaine de réfugiés. Comment se passe cette cohabitation avec les habitants de ces différentes communes ? Nous avons posé la question à Gilles Beder, le maire de Salins-les-Bains.

Concrètement, cet accueil n’est pas à l’initiative des élus, mais d’une association locale, qui a répondu à un appel à Projets. A Salins-les-Bains, une vingtaine de familles ont été accueillies. « A ma demande, ces personnes ont été réparties dans différents HLM, de manière à ne pas créer de ghettos et faire en sorte que ces gens s’intègrent le mieux possible Â» explique Gilles Beder, le maire de la cité. Selon l’édile, « le bilan est plutôt positif Â». Même s’il constate quelques problèmes de voisinage, « qui ne sont pas dus à la nationalité des personnes Â» mais du fait de l’habitat qui les accueille.

Un accueil républicain

Mr le Maire et ses adjoints ont tenu à accueillir ces personnes. « Quand on est ferme sur les règles républicaines et que l’on rappelle les droits et les devoirs de chacun, il n’y a pas de problème. Il est bien évident que je n’autoriserai pas les repas alternatifs dans les cuisines de la ville pour des questions de croyance. La religion est une question individuelle, qui doit rester à l’intérieur de l’intimité familiale. Je pense que l’on n’est pas français parce que l’on a des parents français, ou que l’on est né en France, mais parce que l’on aime la France, que l’on respecte sa façon de vivre et que l’on veut participer à son essor Â».

Débat en France

Gilles Beder comprend le débat qui anime actuellement notre pays, entre ceux qui veulent aider les réfugiés et les autres. « Quand vous avez des gens qui travaillent et qui ont du mal à s’en sortir et qu’à côté, sans leur expliquer la situation, ils voient des gens nourris, logés et blanchis et en plus sans rien faire, je peux comprendre l’exaspération » poursuit le maire, qui souligne dans le même temps la tradition républicaine d’accueil des réfugiés politiques en France.

En France, le regroupement de communes est devenu un sujet d'actualité. 250 projets seraient en cours dans l'Hexagone. Alors que dans le Jura, six villages (Augisey, Cressia, Essia, Saint-Laurent-la-Roche, Varessia et Arthenas) vont fusionner pour des raisons économiques et de reconnaissance, une réflexion est également portée dans le Haut-Doubs.

Lors de sa conférence de presse de rentrée, Patrick Genre, le maire de Pontarlier, a évoqué la possibilité de création d'une commune nouvelle, à l'échelle de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier. Selon l'édile du Haut-Doubs, cette organisation politique et géographique aurait reçu un accueil plutôt favorable de la part de ses collègues maires.

Dans le Haut-Doubs, comme dans le Jura, la gouvernance serait, dans un premier temps, assurée par un maire, assisté de maires délégués. Mais qu'en sera-t-il en 2020 pour les prochaines élections municipales ? Affaire à suivre

Une collision, impliquant quatre voitures s’est produite cet après-midi à Pontarlier, à hauteur de la rocade Georges Pompidou, vers la caserne des pompiers.

On déplore un blessé léger, qui a été transporté à l’hôpital de ville. Une déviation a été mise en place durant l’intervention des secours.

C’est parti. La nouvelle saison de chasse débutera officiellement ce dimanche. Dans le département du Jura, 8000 chasseurs vont pouvoir ressortir leur matériel.

Selon Christian Lagalice, le Président de la fédération départementale de chasse du Jura, la saison 2015/2016 s’annonce « bonne Â». « Les conditions météorologiques ont été extrêmement favorables depuis le printemps. Nous avons également eu une bonne reproduction de la faune sauvage Â» explique-t-il. Le responsable jurassien rappelle « qu’ une saison de chasse se prépare toute l’année. Ce n’est pas que le moment où l’on sort le fusil. Il y a plein de travaux différents à mener. Des actions d’observation, de comptage et de gestion ont lieu régulièrement».

Des jeunes de plus en intéressés

La fédération départementale de chasse du Jura compte 8000 chasseurs. Toutes les classes d’âge et les catégories sociales sont concernées. « De l’ouvrier, au médecin, au cadre supérieur, en passant par l’enseignant, l’agriculteur et le forestier Â». Les jeunes ne sont pas en reste. « Ils sont très intéressés. D’année en année, nous avons de plus en plus de candidats au permis de chasser Â» explique Christian Lagalice. Tout en précisant que « les départs des chasseurs les plus âgés ne sont pas encore complètements remplacés par les nouveaux venus Â». Néanmoins, le président des chasseurs du Jura est plutôt confiant. « Cette tendance devrait trouver son équilibre dans les années qui viennent Â» confirme-t-il.

La sécurité des pratiquants

En 15 ans, les accidents de chasse en France ont été divisés par deux. « La sécurité est une préoccupation de tous les instants. Depuis deux ans, une formation obligatoire a été mise en place dans le département. « En 2019, tous ceux qui auront à diriger une battue de grands gibiers devront avoir suivi cette formation spécifique Â» ajoute Christian Lagalice. Et de conclure : « il y a moins d’accidents à la chasse qu’il y en a l’été avec les noyades ou l’alpinisme en montagne Â».

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