Un accident, impliquant une moto seule, s’est produit hier soir, vers 19h30, à Provenchère, en direction de Sancey-le-Long.
Un homme de 35 ans est grièvement blessé. Il a été pris en charge par l’hélicoptère Dragon 25 et transporté à l’hôpital de Besançon.
Les pompiers du Jura sont intervenus hier soir, vers 19h30, pour un accident de canyoning aux Planches-en-Montagne. La victime n’a pas survécu à ses blessures. D’importants moyens ont été dépêchés sur place pour la secourir.
Ce mardi, Olivier Echouafni, l’entraîneur du FC Sochaux Montbéliard, a été démis de ses fonctions. Dans un communiqué de presse, le FCSM fait savoir que ses dirigeants « ont demandé à Olivier Echouafni de ne plus assurer la direction de l’équipe première sochalienne ». En attendant la nomination d'un nouvel entraîneur, l'intérim est assuré par un duo composé d'Omar Daf et Éric Hély. Après six journées de Championnat, Sochaux occupe la 17e place du classement de Ligue 2 avec trois points récoltés et aucune victoire au compteur.
« Ce sont quand même bien les joueurs qui sont sur le terrain ! »
Jean-François Bonnet, le Président du club des supporters sochaliens, ne partage pas complètement cette décision. « C’est dommage que l’entraîneur fasse les frais de ces mauvais résultats. C’est toujours pareil. Ce sont quand même bien les joueurs qui sont sur le terrain » explique Mr Bonnet. Le Président porte un regard très critique sur la prestation des footballeurs sochaliens depuis le début de la saison. « Ils n’ont pas été à la hauteur. On espérait beaucoup mieux. D’autant plus qu’il nous semblait que, cette année, le recrutement avait été plutôt bon. Les dirigeants ayant fait appel à des joueurs de Ligue 2 plutôt qu’à des joueurs de national » ajoute-t-il.
Chez les supporters sochaliens, on espère que cette décision va provoquer un électrochoc. Réponse ce vendredi soir. Pour le compte de la 7è journée de Ligue 2, le FCSM affronte le Red Star. Coup d’envoi du match à 20h.
Le corps sans vie d’une femme a été retrouvé ce mardi dans la Savoureuse à Belfort. La victime était âgée de 56 ans. La thèse du suicide est privilégiée par les enquêteurs.
Après quinze années en district, le club d’Entre-Roches, implanté à La Longeville, entre Morteau et Pontarlier, a retrouvé cette saison le niveau régional. Profitant d’un plus grande nombre de montées en fin de saison, la formation du Haut-Doubs a décroché sa place en LR3, en juin dernier. Grâce au travail de bénévoles et à l’abnégation des joueurs, fiers de porter les couleurs de leur village, ce petit club du Haut-Doubs est parvenu à se hisser parmi l’élite du football régional.
Alors que l’été dernier, les clubs de la région essayaient de renforcer leurs groupes en recrutant les meilleurs éléments dans les clubs voisins, à Entre-Roches, la politique est toute autre. « Nous essaierons d’assurer le maintien avec le même groupe que l’année dernière. Il n’était pas question de mettre sur la touche des joueurs qui nous ont aidés à atteindre ce niveau. De plus, nous n’avons pas d’argent pour faire venir des mercenaires » explique Christian Coutal, l’un des dirigeants. Sur ce territoire du Haut-Doubs, appelé il y a encore quelques mois « canton de Montbenoît », les licenciés sont très attachés à leur club et leur village. Ici, on est rarement tenté d’aller voir ailleurs. Pour preuve, ce secteur est l’un des rares du département, et peut être même de la région, à compter autant d’équipes seniors engagées en championnat. Pour 7000 habitants, six clubs existent sur ce territoire du Haut-Doubs. Entre-Roches, La chaux, Gilley, Les Fonges, Lièvremont et Arçon ont engagé cette saison encore deux équipes en compétition. Néanmoins, ce qui est vrai pour cette catégorie d’âge, ne l’est pas pour les plus jeunes. Ce qui a amené les dirigeants à accepter de fusionner leurs équipes. « La fidélisation des enfants et des adolescents est devenue plus compliqué. L’offre de loisirs s’étant considérablement enrichie ces dernières années dans nos villages » reconnaît Christian Coutal.
Le problème des infrastructures sportives
Pas toujours facile de faire vivre une activité sportive en milieu rural, qui plus est en compétition. Les exigences des autorités de tutelle sont parfois des obstacles qui peuvent freiner les ambitions. A Entre-Roches, la non-conformité des infrastructures sportives pourraient rapidement poser problème. « Pour cette saison, nous avons obtenu une dérogation, mais si nous ne nous mettons pas en règle d’ici l’année prochaine, nous pourrions être pénalisés » explique Mr Coutal. Dans la ligne de mire des autorités du football régional, la pelouse et les vestiaires. Une situation inconfortable qui doit se traduire par des investissements que la taille des communes et le tissu économique local ne permettent pas.
Pour toutes ces raisons, la présence d’un club comme Entre Roches dans le football régional est une belle histoire qui tient à la volonté d’une équipe passionnée qui croit en ses rêves et ses possibilités.
