Choix du secteur :
Se connecter :

Ce lundi soir, les élèves de 4è de la maison familiale de Pontarlier se sont rassemblés dans la cour de l’établissement, où ils ont déposé des bougies, pour rendre hommage aux victimes des attentats du 13 novembre dernier à Paris.

« Je n’ai pas compris pourquoi ils ont fait çà. Ces gens n’ont rien demandé. Ils étaient là pour profiter de leur soirée. Certains ont perdu leurs proches dans ces attentats. Ca fait peur. J’ai peur d’une troisième guerre Mondiale Â» explique Manu (16 ans). « Je l’ai appris samedi matin sur Facebook. Tout au début, je me suis demandé si c’était vrai. Lorsque j’ai eu la confirmation, je me suis senti mal. Je suis très choqué. Ca va mieux maintenant. Mais j’y pense encore un peu tous les jours Â» ajoute Esteban (15 ans). « Lorsque j’y appris ces drames, j’étais très énervée. Ils mêlent les Musulmans à tout cela alors qu’ils n'ont rien fait. Les terroristes n’ont pas de couleur, de drapeau et de religion Â» complète Mélina (14 ans). « Je pense que ces violences vont malheureusement continuer. Il y aura peut être des ripostes. On ne sait pas Â» s’inquiète Florine* 

La perte d’une cousine au Bataclan

Louise*(15 ans) a perdu sa cousine de 14 ans au Bataclan. L’adolescente est décédée vendredi soir alors qu’elle participait au concert qui se déroulait dans cette salle de spectacle parisienne. « Ils l’ont visée. Elle a été tuée sur le coup. Elle n’a pas survécu à ses blessures Â» explique Louise. Et de poursuivre : « J’ai la haine. Je ne le montre pas mais au fond de moi ca bout. Ca me fait mal. J’en veux à Daesh et aux terroristes Â». Alors ce soir, la bougie que Louise a déposée était pour sa jeune cousine trop vite disparue et qui avait toute la vie devant elle. 

* : A la demande des jeunes, les prénoms ont été modifiés.

En raison de l’état d’urgence décrété par le Président de la République suite aux attentats de Paris, la Police rappelle qu’il est important de se déplacer avec une carte d’identité, un passeport ou un permis de conduire. Des documents que la population doit pouvoir présenter en cas de contrôle.

Cet après-midi, de nombreuses personnes, jeunes et moins jeunes, n’ont pas pu prouver leur identité lors d’un contrôle effectué en gare de Pontarlier.

C’est une situation un peu cocasse qui s’est produite samedi après-midi aux Bréseux dans le Haut-Doubs. Ce qui explique sans doute pourquoi les secours sont restés très discrets sur cet accident, impliquant une voiture et une moto. 

Alors que les pompiers intervenaient sur les lieux de la collision, et que l’hélicoptère de la sécurité civile français était appelé en renfort, le motard, un ressortissant Suisse, qui ne présentait pas de graves blessures, s’opposait catégoriquement à sa prise en charge par les secours français.

C’est la raison pour laquelle, il a fallu faire appel à un hélicoptère de la Rega Suisse. Alors que la situation aurait pu se régler beaucoup plus vite, la route fut coupée pendant au moins deux heures.

Une ancienne salariée, âgée d’une trentaine d’années, domiciliée sur le territoire de la communauté de communes du Grand Pontarlier, a été interpellée par la brigade de sureté de la police nationale. Elle est soupçonnée d’avoir réalisé des vols dans les vestiaires et le magasin d’un centre d’alimentation de la ville.

La trentenaire aurait volé et falsifié plusieurs chèques, dérobé des tickets restaurants et des marchandises à hauteur de 1200 euros.

Les faits ont été commis en début d’année, avant de s’interrompre pendant cinq mois, et reprendre en septembre dernier.

Ce lundi matin, comme partout en France, une minute de silence a été observée à Champagnole. Un rassemblement à l’initiative de la ville jurassienne. Pour Guy Saillard, son maire, « Quand de tels actes sont perpétrés sur notre territoire, il est important que l’on se rassemble et que l’on rende un vibrant hommage à toutes ces victimes qui sont tombées sous les balles de ces extrémistes. C’est également important de se réunir afin qu’il n’y ait pas d’amalgames entre l’Islam et les Islamistes extrémistes qui sont sur notre territoire Â» explique l’édile.

A Champagnole, ce week-end, le Maire a pris le temps d’échanger sur ces tragiques évènements avec les élus du conseil municipal des enfants. Une minute de silence a été respectée en compagnie de ces élèves de CM2. Enfin, avec la population, Guy Saillard a pu apprécier une évolution dans les comportements et les pensées. Après l’incompréhension et la tristesse, la colère a pris le dessus. Certains Champagnolais croient davantage en la justice de leur pays et espèrent que cette dernière « mettra hors d’état de nuire ces individus appartenant à des organisations terroristes et qu’elle saura protéger tous les Français Â».

Sous-catégories