Ce mardi matin, Raphaël Bartolt, Préfet du Doubs et de la région Franche-Comté, s’est rendu au poste frontière de la Ferrière-Sous-Jougne pour rendre visite aux équipes mobilisées depuis le 13 novembre dernier, au soir des attentats perpétrés à Paris, et vérifier le dispositif mis en place et sa coordination entre les différents services. A savoir : les douanes, la Police Aux Frontières, la police nationale et la gendarmerie. Autant dire que ce territoire est extrêmement fréquenté et qu’il fait l’objet de toutes les attentions en cette période où la France a décidé de renforcer sa sécurité intérieure. Chaque jour, 13.000 véhicules et 800 camions traversent cette douane.
Une plus grande fluidité du trafic
Le Préfet a également voulu faire un point avec les forces de l’ordre sur la fluidité du trafic à cet endroit. Il est vrai que la mise en place de ces contrôles a considérablement ralenti la circulation. Selon les autorités, « depuis quelques jours maintenant une plus grande fluidité a été constatée ». Une amélioration de la circulation qui s’explique notamment par une meilleure anticipation et prise en compte des difficultés par les automobilistes, et notamment les travailleurs frontaliers. Subissant ces contraintes provisoires, ces derniers ont modifié leurs habitudes, notamment au niveau des horaires et des parcours empruntés pour se rendre au travail. Après plusieurs jours de présence, les policiers ont également trouvé leurs marques, en identifiant les usagers. Ce qui rend les contrôles plus rapides et moins fastidieux. « On essaie d’aller beaucoup plus vite parce que l’on mesure bien les impératifs de chacun » explique le commandant Jean-Michel Comte, le directeur départemental de la Police Aux Frontières du Doubs. Selon le policier, ces contrôles sont très utiles. Ils ont récemment permis de découvrir quelques cas litigieux. Sans donner d’avantage de précisions Mr Comte évoque « deux affaires très intéressantes ».