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Journée de mobilisation ce vendredi au collège de Frasne. Entre 12h et 16h30, les parents d’élèves occupent l’établissement scolaire pour dénoncer la fin des classes bilangues et les conditions d’enseignement.

Pour les enseignants et les parents d’élèves, la coupe est pleine. Voilà près d’une vingtaine d’années qu’on leur promet une restructuration qui n’arrive pas. Les onze millions d’euros promis dernièrement par Jean-Pierre Gurtner, l’ancien conseiller général du canton de Levier, n’ont pas pu être confirmés par Philippe Alpy l’actuel conseiller départemental du canton de Frasne. Force est de constater que l’établissement vieillit mal et n’assure plus le confort que ses occupants sont en droit d’attendre. « Le collège est très ancien. Il est trop petit. Les préfabriqués dans lesquels on doit faire cours ne sont pas chauffés. La peinture se dégrade » explique Guillaume.

Pas de gymnase

Le terrain, acheté par la mairie à proximité du collège, et qui devait accueillir un gymnase tout neuf, reste toujours vierge. Ce qui oblige les enseignants à assurer leurs cours dans la salle polyvalente du village, située à 10 minutes de l’établissement scolaire. Chaque déplacement est une véritable aventure. Le verglas l’hiver et la traversée de la départementale sont redoutés par les enseignants. Une organisation qui a largement prouvé ses limites. « C’est une vraie perte de temps. Les heures de cours sont réduites » déplore Mme Bouloc Chanal, professeur d’EPS.

Le soutien des élus

Les élus du secteur l’assurent,  ils iront « témoigner de la vétusté du collège de Frasne auprès des différentes instances concernées ». Eric Liégeon, maire de Courvière, entend aller rendre compte de ce contexte difficile à la Députée de la circonscription et à ses collèges élus du conseil départemental. Les manifestants espèrent une réaction rapide. Pas sûr qu’ils patientent encore de nombreuses années.

L’info est relatée par l’Est Républicain. Un jeune homme de 27 ans, originaire de Bethoncourt, parti en juillet en Syrie, a été tué sur le terrain irako-syrien. Il n’aurait pas survécu à une frappe de drone.

Ce jeune homme était parti rejoindre les rangs de l’état islamique avec deux autres amis de Bethoncourt. L’un d’eux aurait également perdu la vie là bas. Les autorités sont sans nouvelles du troisième membre de ce trio.

Dans l’Est de la France, les agriculteurs sont en colère. Ce vendredi, les producteurs de Haute-Saône organisent une opération escargot sur la nationale 19, à Vesoul.

Ils réclament "de vraies réformes structurelles"pour redresser les cours du lait. "Des prix, pas des primes", scandent-ils. Des blocages ont lieu également à Epinal, dans les Vosges.

Ce samedi et ce dimanche auront lieu des élections internes chez les Républicains. Pour la première fois, les militants et élus du parti éliront leurs présidents de fédération mais aussi les délégués de circonscription, les membres du conseil national, du comité de circonscription et les membres représentant les nouveaux adhérents au comité de circonscription.

Dans le département du Doubs, une seule candidate se présente à la présidence de la fédération Les Républicains du Doubs. Il s’agit de la députée maire de Morteau, Annie Genevard, qui devrait succéder à Jean-Marie Binetruy. Idem, pour l’élection du responsable du parti pour la 5è circonscription du Doubs. Anthony Gauthier devrait assumer ces nouvelles responsabilités à la place de Cédric Bôle, qui est candidat au conseil national.

Le bureau de vote de la 5è circonscription du Doubs se tiendra à la salle des fêtes de Gilley. Il sera ouvert de 14h45 à 16h tout au long de ce samedi après-midi.