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La ville de Pontarlier, en partenariat avec Préval Haut-Doubs, poursuit le développement de son réseau de chaleur. A l’horizon 2020, ce sont plus de 20 kilomètres de réseau qui desserviront la capitale du Haut-Doubs.

Une première phase de travaux sera engagée à la fin du mois d’avril, et s’achèvera en octobre 2016. L’objectif étant de développer le réseau de chaleur urbain, mis en service en 1989. De nombreux nouveaux bâtiments seront alors raccordés au réseau tels que des équipements sportifs (gymnase Léo Lagrange, gymnase bas du lycée, gymnase La Ferrière), des établissements scolaires (lycée X. Marmier, écoles primaire et maternelle Vauthier et Pergaud), la maison des associations, les bâtiments St Bénigne et des entreprises dans le cadre de l’aménagement de la zone d’activités économiques du « Crêt de Dale Â». D’autres secteurs seront raccordés entre 2017 et 2020, comme la zone entre le collège Lucie Aubrac et l’école Joliot Curie, l’îlot Saint-Pierre et le centre-ville, la zone entre l’hôpital et le collège Malraux et la zone des Gravilliers. Au terme de ce vaste chantier, le nouveau réseau de chaleur fournira en chauffage et eau chaude sanitaire, l’équivalent de 6000 foyers , soit deux fois plus qu’aujourd’hui.

Qu’est-ce que le réseau de chaleur?

L’eau, à 110°C, est transportée vers des habitations ou des bâtiments publics via des canalisations souterraines calorifugées pour fournir du chauffage et de l’eau chaude sanitaire. Cette énergie provient de la combustion des déchets ménagers dans le four de l’unité de valorisation énergétique des déchets de Pontarlier. A terme, le réseau sera alimenté par la future chaufferie bois-déchets.

Un investissement de 12 millions d’euros

Préval va engager un programme important de travaux pour développer ce réseau de chaleur urbain. Son montant est de 12 millions d’euros. l’ADEME soutient ce projet à hauteur de 4,9 millions d’euros. Ce réseau permettra une maîtrise de la facture énergétique du territoire, la lutte contre le changement climatique, réduira nos émissions de gaz à effet de serre et développera la part des énergies renouvelables utilisées à Pontarlier.

Des perturbations à prévoir

Patrick Genre ne le cache pas. Ce chantier apportera son lot de perturbations sur le réseau routier. L’édile assure qu’il mettra tout en œuvre pour limiter la gêne. Il a notamment demandé à l’équipe de Préval Haut-Doubs et les entreprises missionnées d’informer la population sur le déroulement des travaux et qu’une réflexion soit menée pour organiser au mieux les déplacements des automobilistes. A ce sujet, une réunion publique aura lieu le 10 mai prochain.

L’opération « Mars Bleu Â» se poursuit à Pontarlier. Rappelons que cette manifestation a pour objectif d’inciter la population à participer au dépistage du cancer colorectal.

Depuis le début du mois, un programme d’animation a été lancé. Il se poursuit ce dimanche. Sandra Tivan et son équipe dynamique de bénévoles vous donnent rendez –vous à 14h30, au stade Paul Robbe, à  Pontarlier, pour réaliser le plus grand nÅ“ud bleu humain. Une nouvelle action symbolique pour toujours et encore sensibiliser le plus grand nombre à prendre soin de sa santé.

L’an dernier, 150 personnes avaient participé à cet évènement. Cette année, les organisateurs espèrent battre un nouveau record. Alors tous en bleu ce dimanche après-midi à Pontarlier ! Petits et grands seront les bienvenus.

Dans le procès du crash de la Vèze, le tribunal correctionnel de Besançon a rendu son jugement ce vendredi après-midi. Il vient de condamner à trois ans de prison avec sursis les trois prévenus. Rappelons que quatre personnes, deux médecins, le pilote et un pilote stagiaire, ont perdu la vie dans cet accident.

En octobre 2006, un avion sanitaire s’était écrasé peu après le décollage. La justice reproche aux trois prévenus, le gérant de la compagnie, un examinateur et un contrôleur de l'aviation civile, d’avoir autorisé le pilote à voler alors qu’il n’avait pas les diplômes requis.

Ce samedi, les 23 CFA de Franche-Comté vous ouvrent leur porte. En cette période ou les jeunes réfléchissent à leur orientation, ces structures veulent communiquer sur leur offre d’apprentissage. Dans la région, plus de 74 sites accueilleront le public entre 9h et 16h30. Différentes filières sont proposées : accueil, tourisme, animation, prévention, sécurité, métiers de la bouche, hôtellerie, transports, informatique, agriculture, ... . Soit plus de 170 formations pour un large choix de métiers. Les domaines ne manquent pas.

L’apprentissage s’adresse bien évidemment aux jeunes de 3è à la recherche d’une formation mais cette voie peut également conduire à des études supérieures. Par l’apprentissage, il est possible d’obtenir un BTS, une licence professionnelle ou un diplôme d’ingénieur.

Pour connaître la liste des établissements qui accueillent le public ce samedi : www.orientation-apprentissage.com

Jacques Prince, l’adjoint au maire en charge de la sécurité, le confirme : « il y a actuellement beaucoup plus de véhicules qu’à l’accoutumée». 33 voitures s’y trouvent actuellement. Un record pour la capitale du Haut-Doubs. 24 le sont pour infraction à la réglementation sur le stationnement. Dix seront proposées à la vente des Domaines. Huit, dont la valeur estimée par l’expert est inférieure aux 750 euros réglementaires, seront envoyées à la destruction. Les neuf dernières voitures sont sous le coup d’une procédure judiciaire. Les propriétaires ont 45 jours pour récupérer leur bien. La ville de Pontarlier tient à préciser que tous les véhicules qui restent immobilisés 48h sur le domaine public sont en infraction. Le véhicule est alors marqué et mis en fourrière 24 heures plus tard. Rappelons que durant la période hivernale, le stationnement en zone bleue est interdit entre 22h et 7h du matin au centre-ville.

Bientôt une nouvelle fourrière

La mise en fourrière représente un coût non négligeable pour les usagers. La prise en charge d’un véhicule s’élève à 116 euros. Une somme à laquelle il convient d’ajouter 61 € de frais d’expertise, 7 € de frais d’immobilisation et 6 euros de frais de garde par jour. En 2015, 246 véhicules ont été mis en fourrière. Les dépenses pour l’année 2015 (frais d’enlèvement et frais d’expertises compris) s’élèvent à 25.409 euros pour la ville. En parallèle, les recettes ont atteint 35.091 euros. Un delta de 10.000 euros qui permet à la capitale du Haut-Doubs d’entretenir son site. Une fourrière municipale qui pourrait prochainement déménager à proximité du bâtiment intercommunal, anciennement occupé par l’espace Sbarro.

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