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Dans le Jura, la petite station de ski de Morbier est à vendre. Le site des Gentianes a vu le jour dans les années 60. Sa valeur est estimée à 500.000 euros.

Son nouvel acquéreur disposera de trois remontées mécaniques, deux téléskis,  un magasin de location et un restaurant avec terrasse.

Un accident s’est produit ce matin, vers 9h, sur la départementale 9, entre Frasne et Courvières (25). Une seule voiture est en cause. On déplore un blessé léger qui a été pris en charge par les secours.

7h50, ce jeudi matin, au lycée Victor Hugo à Besançon, ils sont presque 500 élèves de terminale S à se rendre dans les différentes salles prévues pour cette nouvelle session du baccalauréat. Stressés, impatients, concentrés, … les sentiments ne manquent pas pour définir l’ambiance qui règne dans ce lycée bisontin. Si les adolescents savent que ce jour est important pour leurs poursuites d’études, pour les professeurs aussi cette semaine de fin d’année a un goût particulier. « Les enseignants savent très bien ce que l’on ressent lorsque l’on passe des concours. Ils en passent régulièrement durant leur carrière Â» explique François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon. Comme le veut la règle, c’est par l’épreuve de philosophie qu’a débuté ce bac. Pour les séries générales, deux choix de dissertation et une analyse de texte étaient proposées. Ce jeudi matin, les sujets de la filière scientifique portaient sur le droit, la culture et un texte de Michel Foucault.

Visite du recteur

Ce matin, François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon, est venu assister au lancement du bac 2017 au lycée Victor Hugo. En fin de matinée, à la fin de l’épreuve, il s’est rendu au lycée Pergaud. Le représentant de l’Etat reconnaît que cet examen demande de longs mois de préparation et une forte mobilisation de ses équipes. « Le temps des épreuves n’est que la partie apparente de l’iceberg Â» explique Mr Chanet. Cette année, près de 13.000 jeunes passent le baccalauréat dans l’académie de Besançon.

« La raison peut-elle rendre la raison de tout Â», « Une Å“uvre d’art est-elle nécessairement belle ? », « Défendre ses droits, est-ce défendre ses intérêts ? », « Peut-on se libérer de sa culture ? », « Y a-t-il un mauvais usage de la raison ? Â» ou encore « Pour trouver le bonheur, faut-il le chercher ? Â». Tels sont quelques uns des sujets sur lesquels les futurs bacheliers ont planché ce jeudi matin lors de l’épreuve de philosophie du baccalauréat 2017.

Ce matin, à Pontarlier, à la sortie de l’épreuve, devant le lycée Xavier Marmier, les jeunes étaient mesurés sur leur prestation. Tout le monde s’accordant à dire que la philosophie n’était pas une partie de plaisir. Néanmoins, chacun a donné du meilleur de lui-même. Tout en reconnaissant que les dernières 24 heures ont été un peu angoissantes. Pour certaines filières, comme les scientifiques par exemple, d’autres épreuves plus importantes les attendent. Le bac se poursuit jusqu’au 22 juin. Les résultats seront connus le 5 juillet. On croise les doigts.