Pontarlier / Lycée Saint Bénigne : « Cohésion, sport et culture » pour 15 lycéens à Besançon
Durant trois jours, une quinzaine d’élèves de seconde « métiers de la sécurité » du lycée professionnel Saint Bénigne de Pontarlier a participé à un projet collectif sur Besançon. « Cohésion, sport et culture » tel était le thème de cette initiative, lancée par Mme Quelet, le professeur principal de la classe.
A travers ce projet, l’enseignante a voulu travailler sur différents aspects. « Nous avons remarqué que des groupes s’étaient formés dans cette classe et que les leaders empêchaient parfois les autres de prendre la parole. C’est pour cela que j’ai souhaité organiser cette sortie, qui répond à des objectifs pédagogiques multiples» explique Mme Quelet. Au cours de ces trois jours intenses en terre bisontine, les jeunes ont appris à mieux se connaître et à respecter leurs différences, en passant deux nuits à l’internat du lycée François Xavier, implanté au centre-ville bisontin, en vivant des moments collectifs et en pratiquant le paintball. Une discipline, qui demande de la stratégie et de la cohésion d’équipe. « On a constaté que le groupe dont les membres ne communiquaient pas entre eux ou jouaient individuellement avaient perdu » explique Julien. « Lorsque nous serons en intervention, si nous ne jouons pas collectif, nous ne réussirons pas » poursuit ce jeune sapeur pompier volontaire.
Parce que leur futur métier leur demandera d’avoir aussi une bonne condition physique, ces futurs pompiers, gendarmes, policiers ou militaires ont participé à des activités physiques dans la nature. De jolies balades ont notamment été organisées sur les hauteurs de Besançon. Ainsi, les forts de Bregille et de Chaudanne ont été de merveilleux terrains de jeu et de découverte. Enfin, parce qu’il est important d’avoir aussi une tête bien faite, la classe a porté son regard et son intérêt sur les lieux emblématiques de la capitale comtoise. Le Pont Battant, le Palais Granvelle, la Citadelle, … . Autant de sites incontournables, témoins de la richesse patrimoniale bisontine.
« Le musée de la résistance nous a choqués. Il nous a permis de prendre conscience des erreurs du passé et que notre liberté est fragile. En tant que futur militaire, j’ai compris qu’il faut être vigilant aux ordres reçus qui peuvent conduire à des actes cruels » conclut Arthur.
