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Anne Vignot, Maire de Besançon, et les élus de la majorité municipale viennent d’adresser un courrier à Gérald Darmanin, le ministre de l’intérieur, dans lequel ils protestent contre la décision d’expulsion de Laye Fodé Traoré, un jeune apprenti guinéen. Rappelons que son employeur, Stéphane Ravacley, est en grève de la faim pour dénoncer cette situation.

Agé désormais de 18 ans, il est sous le coup d’une obligation de quitter le territoire. Dans six mois, ce dernier doit passer son CAP. « Notre pays a recueilli cet adolescent. Il l’a formé. Il s’est intégré. C’est l’honneur de la France d’être une terre d’accueil. Aujourd’hui, cette volonté d’expulser ce futur boulanger est incompréhensible Â» écrivent les élus. Ils demandent l’abandon des poursuites et la régularisation de ce jeune homme.

Le lynx retrouvé mort le 30 décembre aux alentours de Quingey a bien été tué par balle. Dans un communiqué de la direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement, des inspecteurs de l’office français de la biodiversité se sont très vite rendus sur place pour établir un premier constat.

Une autopsie a ensuite été réalisée et a permis de confirmer que le félin a été tué par balle. Une enquête judiciaire a été ouverte par le procureur de la République de Besançon. Ce délit est passible d’une peine maximale de 3 ans d’emprisonnement et de 150.000€ d’amende. Rappelons que le lynx boréal bénéficie du statut d’espèce protégée. L’association Rewild offre une récompense de 5000€ pour tout élément probant permettant d’identifier le coupable.

Un accident, impliquant une voiture, s’est produit ce mardi, vers 12h30, à Sainte-Marie (25). Le véhicule a percuté un poteau EDF. Une femme de 34 ans, présentant des douleurs au bras gauche et aux cervicales, a été transportée sur l’hôpital Nord Franche-Comté.

Mardi après-midi, un feu a pris dans un local de 10 m2, réservé aux archives, 5 rue Vivaldi à Montbéliard. Le sinistre s’est déclaré au 2è étage d’un cabinet médical. Il a été éteint rapidement par les sapeurs-pompiers. 21 personnes ont été évacuées. Il n’y a pas eu de blessé.

Depuis samedi 2 janvier, à cause de la propagation inquiétante du Covid-19 ces dernières semaines, quinze départements sont désormais soumis à un couvre-feu dès 18h. Les quatre départements francs-comtois sont concernés. Une nouvelle menace pour les commerçants, et selon Philippe Jeanmonnot, président de l’association Commerce Pontarlier Centre, c’est une « embûche Â» en plus pour l’année qui se dessine. Alors que la vie avait redémarré, et que le mois de décembre avait été très bon, les commerçants vont devoir s’adapter une énième fois à ce changement de situation. Philippe Jeanmonnot et les commerçants de Pontarlier Centre se disent un peu « abasourdis Â» par ces décisions précipitées.

Du jour au lendemain

Cela avait été évoqué dans le courant du mois de décembre, sans pourtant ne jamais être véritablement officialisé. Et pourtant le 2 janvier 2021, quinze départements sont soumis au couvre-feu de 18h, dès le lendemain, pour lutter contre la pandémie. Une décision incohérente pour beaucoup de commerçants, et surtout très hâtive, du fait de son application le lendemain même. « On nous a quand même annoncé le premier janvier, qu’on devait fermer le 2 janvier à 18h. Pour une mise en place, et quand ça vient du plus haut niveau de l'État, on peut douter de la compétence de nos élus Â» déplore Philippe Jeanmonnot. 

S’adapter

« On va essayer d’offrir la même plage horaire pour nos consommateurs, qui ont besoin de faire leurs courses. Ils vont avoir besoin d’autant de temps qu’avant Â» explique le président de Commerce Pontarlier Centre. Et pour pouvoir continuer à satisfaire les clients et à espérer ne pas plomber encore plus leur chiffre d'affaires, un seul mot d’ordre : l’adaptation. Les commerçants n’ont plus le choix, ils doivent désormais se réinventer, s’ajuster en fonction de ce nouveau couvre-feu, et des potentielles disponibilités des consommateurs. Cela passe notamment par l’élargissement de la plage horaire des boutiques, d’une ouverture plus matinale qu'à l'ordinaire, mais aussi entre midi et 14h, et d’autres mesures susceptibles de convenir aux clients. 

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