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Il faudrait en effet 13 démissions pour que les habitants d’Ornans soient rappelés aux urnes. Or à ce jour, suite au départ du sénateur Jean-François Longeot, ils sont 11 à avoir quitté la table des élus. Le groupe d’opposition n’est certes composé que de quatre personnes mais pourrait donc peser lourd sur l’avenir de la ville.

Fustigeant les dysfonctionnements de la majorité et dressant un constat sans appel des derniers mois d’exercice du mandat, ils se disent inquiets pour l’avenir sans toutefois évoquer un départ anticipé. Si c’était le cas, mathématiquement, cette décision entrainerait aujourd’hui une nouvelle élection. Une façon de redonner la parole aux électeurs pour qu’ils tranchent ce conflit qui n’en finit pas d’offrir des rebondissements et de proposer une alternative.

La question doit immanquablement se poser. Rappelons que le mandat en cours se terminera s’il va à son terme en 2020. 

Le terme mérite quelques explications. Il s’agit en fait pour la bibliothèque municipale Louis Pergaud située au Château du Désert d’éliminer d’une part les ouvrages abîmés, défraichis ou obsolètes, et d’autre part les ouvrages délaissés par les lecteurs. Voilà ce qu’est un désherbage dans un lieu culturel comme celui-ci.

Cette opération permet par conséquent de libérer des mètres linéaires afin de pouvoir ranger les nouveautés tout en gardant une cohérence dans le classement des collections. 188 Livres adultes, 30 livres jeunesse, 9 périodiques jeunesse, 1 vidéo jeunesse…Au total, 228 documents seront déclassés et non pas jetés mais mis à disposition des lecteurs qui le souhaitent. Ils seront placés dans les boîtes à livres situées à l’entrée de la bibliothèque et du Pôle Famille, et bientôt une troisième qui verait être installée en mairie.

Jean-Robert Pitte, ancien président de la Sorbonne est un spécialiste à la fois du paysage et de la gastronomie. Un passionné qui a contribué à faire inscrire en 2010 le repas gastronomique des Français, dans son histoire, son originalité et son identité, sur la liste représentative du patrimoine culturel immatériel de l'humanité par l'UNESCO.  C’était la première fois que des traditions culinaires ont été enregistrées dans cette liste.

« La gastronomie est un élément essentiel de la culture des Français. Nous voulons donc la mettre en valeur et créer un lieu singulier. Nous avons prévu un certain nombre de mesures qui touchent à la transmission mais aussi à la création d'un haut lieu, vitrine destinée à tous les publics où chacun puisse trouver ce qu'il cherche dans ce domaine Â» explique cet éminent spécialiste fervent défenseur des trésors du patrimoine français que sont ses produits du terroir.

Sur les terres du Comté et de la Saucisse de Morteau, ils devraient avoir plus d’un convaincu dans la salle.

 

 

En début de semaine, à l’invitation d’Annie Genevard, députée du Doubs, et suite à ses interrogations et questionnements, Sylvie Dabère, la présidente de l’association Commerce Pontarlier Centre, et Danielle Roussel-Galle, son homologue mortuacienne, se sont rendues à la Direction générale des Entreprises du Ministère de l’Economie pour évoquer le commerce de centre ville, la protection de l’artisanat de qualité et le fonctionnement des Commissions Départementales d’Aménagement Commerciale (CDAC).

Mme Dabère le regrette, depuis 2009, les règles concernant l’ouverture d’un commerce ont changé en France. Actuellement, l’ouverture d’une enseigne commerciale de moins de 1000 m2 peut s’effectuer sans autorisation préalable. De plus, lorsqu’une autorisation est exigée, le critère économique est occulté par la CDAC, alors que, pourtant, un amendement a été ajouté dans la loi en 2014. Pour Mme Dabère, l’occultation de ce critère est un véritable souci, qui pose le problème de la mise en concurrence des commerces, sur un même territoire, sans se soucier de leur viabilité. D’autre part, se pose également le problème de l’extension des zones commerciales, et par conséquent de leur attractivité, au détriment des centres-villes, qui ne disposent pas de la même surface commerciale disponible pour leur développement.

Sylvie Dabère rappelle que depuis 2001, 65.000 m2 de surface commerciale ont été autorisés à Pontarlier et sa périphérie. Ce qui a inéluctablement des conséquences sur l’activité commerciale et la part de marché disponible. Confronter à la concurrence des zones commerciales, les centres-villes doivent également faire face au développement des achats sur internet, qui, chaque année, conquièrent de nouveaux adeptes. « Nous nous sentons démunis face à ces nouveaux mode de consommation. Aujourd’hui, c’est compliqué de pouvoir vivre de nos affaires. Très souvent, le conjoint est obligé d’aller travailler à l’extérieur pour pouvoir boucler les fins de mois Â» explique-t-elle.

Tenir compte de la situation économique d’un territoire

Si Sylvie Dabère milite pour que les commerçants s’adaptent au nouveau mode de consommation de la clientèle, elle interpelle aussi les pouvoirs publics. « Il en va de la survie des commerces de centre-ville Â» commente-t-elle. La responsable des commerçants du centre-ville de Pontarlier est satisfaite d’avoir pu échanger sur ces préoccupations avec son interlocutrice parisienne : « C’est très important d’avoir pu demander la possibilité de modifier cette loi, en y incluant un critère économique, ou tout au moins de faire appliquer l’amendement de 2014 Â» conclut-elle.

Le Préfet du Jura a décidé à son tour de procéder au renforcement du plan grand froid dans son département. Ce qui engendre, un renforcement de la vigilance de l’Etat et des capacités d’hébergement.

Des places supplémentaires sont ainsi mobilisées sur Lons-le-Saunier et Dole et, au niveau du Triangle d’or, des mairies se sont portées volontaires pour proposer des places d’hébergement. Par ailleurs, des maraudes sont organisées sur les secteurs de Saint-Claude, du Triangle d’Or et de Champagnole et les personnes en difficulté sont dirigées vers les centres d’hébergement de Lons-le-Saunier ou Dole sur demande du 115.

Les personnes sans abri ou celles qui ont connaissance d’une situation de détresse, sont invitées à appeler le 115, numéro vert joignable 24 heures/24 et 7 jours/7.

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