A l’occasion de la semaine nationale de prévention et d’information sur l’endométriose, le CHU de Besançon s’associe à EndoFrance pour sensibiliser le grand public à cette pathologie gynécologique chronique qui touche une femme sur dix en âge de procréer. Deux temps forts sont organisés au CHU sur le site de Jean-Minjoz : un stand d’information tenu par EndoFrance le mercredi 7 mars de 10h à 18h et une conférence grand public animée par les médecins de l’hôpital le vendredi 9 mars à 19h.
L’endométriose est une pathologie gynécologique qui se caractérise par la présence de muqueuse utérine en dehors de l’utérus. En France, on estime qu’une femme sur dix en âge de procréer est atteinte d’endométriose, soit 3 à 6 millions de personnes. 30 à 40% de ces femmes sont confrontées à des problèmes de fertilité. Malgré cette prévalence importante, il faut en moyenne 8 à 10 ans pour qu'un diagnostic soit posé, période pendant laquelle la maladie se développe et s'aggrave. Les douleurs pelviennes sont l’un des principaux symptômes qu’il ne faut pas banaliser. Dans ses formes les plus sévères, l'endométriose est source de douleurs quotidiennes importantes et de troubles associés. Les femmes qui souffrent d’une forme sévère peuvent avoir recours à plusieurs épisodes chirurgicaux au cours de leur vie.
La prise en charge de l'endométriose au CHU de Besançon est assurée par une équipe pluridisciplinaire composée de radiologues spécialisés en imagerie de la femme, de gynécologues médicaux, de praticiens spécialisés en AMP et de chirurgiens gynécologues, urologues et digestifs. Le CHU assure depuis 2014 le traitement de l'endométriose profonde en chirurgie robot-assistée, une technique mini-invasive qui permet un rétablissement rapide des patientes. Les effets positifs de cette pratique chirurgicale sur la qualité de vie et la fertilité sont particulièrement encourageants.