Hier soir, vers 21h45, les pompiers sont intervenus à Audincourt, rue Victore Kuentzmann, pour porter secours à une femme qui avait chuté du 8è étage d’un immeuble. La victime n’a pas survécu à ses blessures.
La ville de Besançon s’est vue décerner le titre de capitale française de la biodiversité 2018. Ce titre lui a été remis par le jury de la 8è édition du concours « Capitale française de la biodiversité ». 23 autres collectivités étaient finalistes à ses côtés.
Cette récompense reconnaît son excellence en matière de « conception et gestion écologique des espaces de nature ». Son savoir faire en matière de préservation des milieux et des espèces protégées ou menacées, l’organisation de chantiers participatifs et la mise en place d’un programme d’animation et d’éducation à la nature pour les habitants et les scolaires ont été appréciés.
Un homme de 37 ans devra s’expliquer devant la justice pour des faits d’escroquerie. Ce dernier, qui se trouvait à Besançon au moment des faits, est parvenu à arnaquer une pizzeria de la cité comtoise avec les numéros de trois cartes bancaires dérobés à des amis. Pour passer inaperçu, le malfrat présumé se faisait livrer ses commandes sur la voie publique.
Petit problème, sept commandes réalisées n’ont pas pu être honorées. Les banques en question ayant rejeté à chaque fois les paiements. Au bout de la 8è fois, le commerçant a fini par demander à l’individu de venir chercher ses produits sur place et de régler sa situation. L’individu s’est finalement résolu à payer cette dernière en liquide et a promis de régulariser sa situation ensuite.
La police est parvenue à identifier ce grand consommateur de pizza. Le montant de préjudice s’élève à 500 euros, frais bancaires compris. Affaire à suivre.
Un jeune homme, âgé de 19 ans, est toujours en garde à vue au commissariat de police de Besançon. Les faits qui lui sont reprochés sont graves : refus d’obtempérer et violences sur des policiers. Tout a commencé le 8 octobre dernier lorsque cet individu est contrôlé en possession de stupéfiants au centre-ville. Des faits qui lui ont valu une garde à vue et une présentation au parquet.
Mais le lendemain, ce dernier s’illustre de nouveau dans le quartier Planoise. Alors qu’il roulait sans casque, des policiers de la BAC lui font signe de s’arrêter. Ce qu’il refuse. Un policier va parvenir à le maîtriser en le ceinturant. Le jeune homme, qui ne se laissera pas faire, sera finalement menotté. Blessé le policier s’est vu prescrire cinq jours d’ITT.
Lors de son audition, le jeune contrevenant nie avoir refusé d’obtempérer. Une version des faits qui ne correspond pas à celle donné par les forces de l’ordre. La justice tranchera sur son cas très prochainement.
Depuis 2014, l’académie de Besançon fait du climat scolaire un enjeu tout particulier. A travers l’expérimentation « soutien au comportement positif », elle met tout en œuvre pour accompagner les écoles, collèges et lycées de son territoire dans cette démarche. Une cellule académique « climat scolaire », gérée par Cécile Beisser-Voignier, a été créée. L’idée étant de susciter une prise de conscience des enseignants pour que règne au sein des établissements scolaires une sérénité qui contribuera forcément in fine à une transmission plus aisée des savoirs et des apprentissages. En compagnie de partenaires que sont Canopé, l’université, l’espe et le milieu associatif, le rectorat entend donner à ses professionnels de l’éducation les outils nécessaires pour réussir et progresser en ce sens. Ce point devrait être prochainement développé dans le cursus de formation des futurs enseignants.
Actuellement, dans l’académie de Besançon, plusieurs établissements adhèrent à cette réflexion et cette dynamique. « Les établissements scolaires engagés y gagnent en qualité de vie » assure Cécile Beisser-Voignier. Différentes actions sont menées pour atteindre le grand objectif final. Cela concerne bien entendu les relations avec les élèves, mais aussi entre les membres d’une communauté éducative et avec les parents. Les projets pour améliorer le climat scolaire ne manquent pas. Ils s’articulent autour de sept domaines que sont : la prévention des violences et du harcèlement, la stratégie d’équipe, les pratiques partenariales, la coéducation … A plus ou moins long terme, le rectorat veut créer des mises en réseau et des coopérations entre les établissements scolaires afin que chacun puisse s’inspirer des bonnes idées des autres et qu’une continuité s’effectue pour une meilleure prise en charge des jeunes francs-comtois.
Après plusieurs années d’expérience, le rectorat de Besançon va être en mesure prochainement d’évaluer la pertinence de la démarche. Néanmoins, les premiers ressentis sont positifs. Les adultes reconnaissent évoluer dans un climat plus apaisé. Cela se justifie par une baisse des incivilités, des violences et du nombre de conseils de discipline par exemple. Il a également été constaté une meilleure adhésion des jeunes aux apprentissages proposés.
