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Suite à l’information parue ce matin dans la presse locale concernant l’Ehpad de Doubs et l’enquête pour homicide involontaire ouverte par le procureur de la république de Besançon , la direction du Centre Hospitalier Intercommunale de Haute-Comté fait savoir qu’elle a mis en place un numéro vert à destination des familles et du personnel, très éprouvé par cette médiatisation et les propos toujours très mesurés sur les réseaux sociaux. Les personnes qui le souhaitent peuvent appeler le 0805.090.125.

Jusqu’au 1er mars, le Conseil Architecture Urbanisme Environnement du Doubs (CAUE), implanté à Besançon, présente une exposition de photographies réalisée par des élèves du lycée professionnel Pierre Adrien Paris de Besançon. Durant un mois, à raison de quelques heures seulement par semaine, accompagnés par deux architectes-photographes, ces lycéens avaient pour mission de porter un autre regard sur leur établissement scolaire. Cette action a vu le jour dans le cadre d’un concours régional lancé par l’organisme local.

A Pierre Adrien Paris, cette opération a mobilisé des jeunes issus de baccalauréat professionnel assistant architecte, étude et économie des bâtiments et travaux publics. Par groupe de quatre, ces filles et garçons devaient respecter un lieu, leur lycée, et trois thèmes imposés : matériaux, axe et symétries et réseaux et équipement. Ensuite, c’est toute leur créativité qui a été sollicitée. Ainsi, les échafaudages, certains matériaux et équipements devenaient autre chose et avaient un tout autre intérêt. Qui aurait pu penser que l’un des ateliers du lycée avait autant de charme ou que l’échafaudage, la plaque de placoplâtre ou la vieille table en bois, installés dans d’autres salles, puissent devenir des œuvres d’art.

Cependant, pour arriver à ce résultat final, il a fallu multiplier les prises de vue et les emplacements, mais aussi, bien positionner son appareil photo, réfléchir au meilleur format, étudier la lumière, … . Autant de questionnements et de connaissances que ces futurs architectes, graphistes, designers, … devront maîtriser lorsqu’ils auront terminé leurs études.

Cette exposition est à découvrir jusqu’au 1er mars au CAUE de Besançon, 1 rue du Ronde du Fort Griffon. Par ailleurs, à compter du 15 mars et jusqu’au 15 mai, ces travaux seront exposés à la médiathèque Pierre de Coubertin dans le quartier de Montrapon, toujours à Besançon.

Les championnats de France senior individuel de lutte gréco-romaine, libre et féminine, organisés par le Cercle Pugilistique Bisontin,  se poursuivent à Besançon. Après les femmes vendredi, ce sont les hommes qui vont se défier à partir d’aujourd’hui.

Ce samedi, place à la lutte libre. Les finales se disputeront à partir de 17h au Palais des sports Ghani Yalouz. La journée de dimanche sera consacrée à la lutte gréco-romaine. Les finales se joueront à partir de 15h

Depuis quelques jours maintenant, les élèves de terminale peuvent s’inscrire sur la plateforme Parcoursup pour formuler leurs vÅ“ux pour les études supérieures. L’an dernier, Parcoursup avait été décrié. Deux principaux reproches étaient avancés : la non-hiérarchisation des vÅ“ux, une certaine opacité sur l’attribution des vÅ“ux et les réponses tardives formulées aux jeunes qui, pour certains, ont dû attendre le mois de septembre pour être définitivement fixés sur leur sort.

Au rectorat de Besançon, on continue de dire tout le bien que l’on pense de cette organisation. Jean-François Chanet, le recteur de l’académie de Besançon, et Maurice Dvorsak, le chef du service information orientation du rectorat, reconnaissent néanmoins la lenteur des réponses données à certains lycéens pour leur affectation dans un établissement, mais, selon eux, Parcoursup assure une meilleure équité de traitement des dossiers scolaires. « Les tirages au sort ne sont plus d’actualité et les jeunes sont orientés réellement en fonction de leurs aptitudes et de leurs résultats scolaires Â». Pour eux, la non-hiérarchisation des vÅ“ux « donne plus d’opportunités aux lycéens Â», qui doivent également mener une réflexion profonde et large, en s’ouvrant à tous les métiers et les possibles. Autrement dit, ne pas se cantonner à une unique idée. Il est rappelé également que l’orientation des futurs bacheliers et étudiants s’effectuent « sur les avis des conseils de classe et que chaque famille peut demander à un établissement de justifier les raisons pour lesquelles son jeune n’a pas été retenu Â».

 Du côté des enseignants et des parents, on reconnaît que cette période de fin d’année scolaire, durant laquelle l’orientation et la réponse des vÅ“ux s’ajoutent aux révisions et aux résultats du baccalauréat, est très compliquée à gérer. Les adolescents étant à fleur de peau. « On les perd en cette période de l’année. Ils sont souvent sur leur portable à attendre une réponse et lorsque cette dernière n’est pas favorable, c’est la catastrophe Â» explique cette enseignante. « Il y a de gros coups de cafard Â» ajoute Agnès Dumas, la représentante des parents d’élèves pour la FCPE au lycée Louis Pasteur de Besançon.

 Des lycéens dans la plus grande des incertitudes

Les adultes le confirment, nous l’avions également constaté lors des deux forums de l’orientation organisés dernièrement à Micropolis, beaucoup de lycéens éprouvent des difficultés pour se choisir un avenir. Qu’en sera-t-il avec la réforme du lycée, alors que les adolescents doivent choisir des options dès la fin de la seconde ?. Dernièrement, au lycée Pasteur, trois jeunes sont venus échanger avec le recteur sur leur expérience avec Parcoursup. Ils reconnaissent que cette période est difficile et source de stress. L’un d’eux n’a finalement pu obtenir une place dans la formation qu’il souhaitait qu’en septembre dernier, alors qu’il avait déjà commencé ses études ailleurs. Jade raconte également ses péripéties avec le logiciel. Néanmoins , elle reconnaît que Parcoursup lui a sans doute permis de décrocher une place, certes dans une autre région que la sienne, dans la formation qu’elle convoitait. Enfin, Daniel regrette la complexité de l’exercice et la multiplication des démarches, tout en ayant la tête au baccalauréat. Petit conseil d’anciens lycéens : « penser à formuler au moins un vÅ“u à l’université pour ne pas se retrouver sans rien Â» et surtout « rien ne vaut les visites des établissements et les contacts personnels Â» pour se forger une bonne opinion sur un métier et les formations qui permettent d’accéder au bon diplôme. Daniel admet aussi qu’il est important de bien se renseigner sur les connaissances et les contenus des formations pour ne pas avoir de mauvaises surprises.

 

A Pontarlier. Dans un communiqué de presse, la direction générale du Centre Hospitalier Intercommunal de Haute-Comté fait savoir que, « dans le respect et la sérénité du dossier en cours Â», elle n’apportera pas de commentaire sur le fond à l’inspection réalisée les 3 et 4 décembre derniers par l’ARS à l’Ehpad du Larmont.

Elle appelle « au sens des responsabilités et au professionnalisme de chacun Â» et menace « de réagir par voie de justice à tout propos diffamatoire Â». Elle assure néanmoins qu’elle communiquera sur ce dossier « Ã  l’issue de la procédure juridique en cours Â».

Ce matin, l’Est Républicain révèle qu’une enquête pour homicide involontaire a été ouverte par le procureur de la République de Besançon, suite à des soupçons d’euthanasie dans cet établissement.

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