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La 3è édition des Journées Granvelle, organisées par le Grand Besançon et la Chambre de Commerce et d’Industrie du Doubs (CCI), se déroulera du 19 au 20 mars prochain à la Maison de l’Economie à Besançon. Le thème retenu cette année est « le travail du futur et le futur du travail Â».

Cette problématique est née suite aux difficultés que rencontrent les entreprises pour recruter et s’adapter à la nouvelle vision du travail de la nouvelle génération. Aujourd’hui, leur réussite professionnelle n’est plus la priorité, les jeunes veulent aussi et surtout réussir leur vie personnelle. Ce qui demandent aux entreprises de réfléchir notamment à l’accueil et à leur management. « Hier, les gens faisaient carrière dans une entreprise. On recrutait pour dix/vingt ans. Aujourd’hui, ce n’est plus le cas Â» explique Dominique Roy, le président de la CCI du Doubs. Et de poursuivre : « La question de l’épanouissement au travail, de la vie familiale, des loisirs, … s’imposent. Il faut en prendre acte Â».

Aujourd’hui, c’est toute une réflexion qui doit se poser sur les méthodes de management, l’organisation du travail, la formation continue, le flexi-travail, … . 1200 personnes sont attendues à Besançon les 19 et 20 mars prochains pour réfléchir à ces questions et ces adaptations. Des conférences et des ateliers seront proposées à des chefs d’entreprise, des étudiants, … , en présence d’experts, de professeurs, de formateurs, … . On notera par exemple la participation de Danièle Linhart, directrice de recherche et sociologue au CNRS, ou encore Raphaël Enthoven, auteur et professeur de philosophie.

Inscription obligatoire sur www.journees-granvelle-besancon.fr

Les sapeurs-pompiers du Jura ont été appelés ce matin peu après 9h pour intervenir au sein d'un bus à Lons-le-Saunier. 

Un incendie s'est déclaré à l’intérieur du véhicule. Aucun blessé n'est à déplorer.

En sport, en biathlon, première épreuve individuelle aujourd'hui chez les filles. La compétition se poursuit avec le sprint femmes à Ostersund en Suède.

Chez les françaises, Anaïs Bescond toujours malade ne sera pas alignée, en revanche il faudra compter sur la présence de Julia Simon, Anaïs Chevalier, Célia Aymonier et Justine Braisaz

C’est bien connu, le sport est porteur de nombreuses valeurs. Les sports de combat ne dérogent pas à la règle. Bien au contraire. Par la pratique et les codes qu’elles imposent, ces disciplines prônent auprès des pratiquants des valeurs de respect des règles et des autres, d’abnégation, d’investissement, … .

A Besançon, dans le quartier Planoise, le club PKA, spécialisé dans le karaté, joue pleinement ce rôle éducatif et de formation pour le haut niveau. Tout au long de l’année, à la Malcombe, la structure, dirigée de main de maître par Aly Yogu, accueille de nombreux jeunes planoisiens, âgés entre 10 et 15 ans, qui deviendront peut-être les champions français de la discipline. Pour atteindre cet ambitieux objectif, le directeur sportif bisontin peut compter sur un collectif d’entraîneurs motivés et porteurs d’une image positive auprès de la nouvelle génération.

Le Bisontin Ahmed Zemouri en fait partie. Ce jeune homme de 26 ans au palmarès sportif éloquent, avec des titres de champion de France et de champion du monde, qui participera le 22 mars prochain au championnat de France universitaire, est un véritable exemple pour ces jeunes des quartiers, qui, pour certains d’entre eux, manquent cruellement de confiance , alors qu’ils regorgent de talent et de compétences. Par son parcours sportif et scolaire, il est actuellement en faculté de médecine à Besançon, Ahmed représente ce possible et cette réussite.

« Tout est possible, à condition de s’en donner les moyens Â» leur rappelle-t-il le plus souvent possible. Le jeune karatéka se défend d’être un modèle, mais se voit comme un entraîneur, un conseiller, mais aussi ‘un grand frère Â». « Je suis proche d’eux. J’échange beaucoup avec eux. J’aimerai qu’ils puisent dans mon parcours pour aller chercher ce qui les intéresse. Si on s’en donne les moyens, on ouvre toutes les portes Â» narre-t-il. Ahmed Zemouri reconnaît que le karaté a joué un rôle important dans sa vie. Alors, avec générosité, il veut rendre et transmettre, ce que d’autres, dans ce milieu, lui ont apporté. Le coach admet bien volontiers qu’il est « exigeant Â» avec ses élèves, mais aussi « compréhensif Â». « Je me retrouve dans ces jeunes. Il me ressemble tellement. Ils méritent vraiment que l’on s’intéresse à eux » conclut le gamin du quartier de l’amitié à Besançon.