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A Besançon. Ce jeudi, un homme de 24 ans s'est tailladé le bras avec une lame de rasoir en pleine salle d'audience après avoir appris qu’il était condamné à cinq ans de prison pour violences aggravées.

L’Est Républicain ajoute que le jeune homme, un ressortissant tunisien, qui se trouvait en détention, est parvenu à cacher cette petite lame de rasoir. Une enquête a été ouverte. Il a été transporté à l’hôpital de la ville.

Ce jeudi, Etienne Manteaux, le Procureur de la République de Besançon a tenu une conférence de presse au cours de laquelle il est revenu en une vingtaine de minutes sur les éléments de l’enquête qui ont permis la présentation de Frédéric Péchier devant les magistrats instructeurs.

En plus des sept empoisonnements, dont deux furent mortels, pour lesquels Frédéric Péchier a été mis en examen en 2017, la justice a recensé 66 autres « Ã©vènements indésirables graves Â», survenus au sein de la clinique Saint-Vincent, entre octobre 2008 et novembre 2016, mais seulement 17 dossiers ont été retenus avec la qualification « d’empoisonnement sur personne vulnérable Â». Un crime passible de la réclusion criminelle à perpétuité. Précisons que sept patients ont perdu la vie.

Pour le procureur de la République de Besançon, les investigations menées ont permis d’établir que Frédéric Péchier « Ã©tait le dénominateur commun à ces évènements indésirables graves Â». Il a évoqué « un faisceau d’éléments concordants Â». Durant ces deux années d’investigation des centaines d’auditions ont été menées auprès des personnes qui ont participé de près ou de loin aux interventions chirurgicales durant lesquelles des évènements indésirables graves ont été constatées. Les dossiers médicaux ont été saisis et confiés à des experts, des analyses toxicologiques ont été menées, notamment sur deux poches de soluté, mises sous séquestre par la clinique, et des exhumations ont été réalisées, en décembre 2018, sur quatre personnes décédées.

Mr Manteaux a également relaté « un conflit aigu Â» entre le médecin et ses collègues. Tout en ajoutant « que depuis le départ de Frédéric Péchier de la clinique Saint-Vincent, ces éléments indésirables graves avaient cessé Â».

Malgré tous ces faits annoncés, les investigations se poursuivent. « Des charges pèsent sur lui. L’enquête est loin d’être terminée. A cette heure, Mr Péchier bénéficie de la présomption d’innocence Â» a conclu Mr Manteaux. Le Parquet a demandé son placement en détention provisoire.

A Maîche. Les soucis liés à la réception de la TNT ne sont que provisoirement résolus. C’est un module Orange, récemment installé, qui brouillait les installations. Ce dernier a été désactivité temporairement. Néanmoins, il sera prochainement réactivité.

Ainsi, les foyers qui ont connu des problèmes doivent se faire connaître en mairie avant le 21 mai. Et ceci, afin qu’un antenniste puisse intervenir pour poser un filtre qui évitera ces désagréments à l’avenir. Le coût de cette opération sera pris en charge par l’ANFR.

N’hésitez pas à contacter le secrétariat de mairie au 03.81.64.03.01.

Le collectif ResKP se déplace dans le Doubs ce samedi et ce dimanche pour deux représentations. Ce collectif, créé en avril 2015, regroupe une trentaine de « jeunes ordinaires qui témoignent de leur expérience, les addictions, les abus ou encore l’anorexie Â» raconte Hélène Saltzmann responsable du collectif.

Ce groupe de jeunes, âgés entre 18 et 40 ans, témoigne partout en France à travers diverses représentations. Pour ce faire, tous ont un rôle bien précis. Il y a les techniciens, les danseurs, les jeunes qui témoignent et ceux qui signent. En effet, les représentations sont traduites en langue des signes afin de rendre accessible les témoignages à tous.

A travers 1h30 de témoignages mis en scènes, les thèmes abordés sont variés, maladie, abandon, addictions aux drogues, harcèlement, abus ou encore phobies. A travers des sketchs, des chorégraphies ou des chants, chacun « raconte sa propre histoire et comment ils en sont rescapés Â».

Leur point commun ? Tous ces jeunes témoignent de leur issue de secours. Tous racontent comment la foi les a aidés à ne perdre espoir et surtout à s’en sortir.

Aujourd’hui ils témoignent dans une représentation, gratuite et accessible à tous. Attention tout e même, certaines scènes (effets de surprise et vocabulaire d’adultes…) peuvent heurter la sensibilité des enfants.

Le rendez-vous est donné ce samedi 18 mai, à 20h30 au Scénacle à Besançon. Ils seront aussi à Pontarlier, ce dimanche 19 mai à 10h, rue Albert Camus.

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