L'équipe de décorations lumière qui installe des guirlandes en hauteur.
Ce week-end aura lieu la 21ème édition du plus grand festival de musique du Doubs. A Metabief, une programmation familiale est prévue avec Bernard Lavilliers, Suzanne ou encore Claudio Capéo. En dehors de ces artistes qui feront vibrer les plus de 20 000 festivaliers attendus, des bénévoles s’affairent toute cette semaine à construire le festival. Le construire physiquement avec un montage des scènes bien avancée. Mais aussi le construire artistiquement et dans la durée.
Aujourd’hui, nous rencontrons ces personnes qui créent pour la Paille.
Louis, un photographe à la vision large
Louis est un habitué du festival
Louis est bénévole à Métabief depuis de nombreuses années. Originaire du Jura et travaillant sur de très nombreux autres évènements, il ne manquerait une édition de la Paille pour rien au monde. Cette année, il est à la tête de la petite équipe de bénévoles photo qui sont chargés de mettre en avant les talents qui construisent le festival. “Comme on a différents regards, on ne fait pas les mêmes photos et cela permet de mettre en avant différemment le festival”. Louis est davantage spécialiste des photographies en dehors du cadre, en extérieur. “C’est aussi mettre en avant les visages et les actions qu’on ne voit pas lorsque l’on vient pour le week-end d’exploitation”.
Athy met “l’humain au centre de sa photo”
Athy dans la zone détente des bénévoles
Membre de l’équipe bénévole photo depuis deux ans, Athy a une patte différente. Elle se rapproche davantage pour saisir les détails de ceux qui travaillent. “Il y a des choses dingues à voir comme la menuiserie, comment se monte une scène”. Athy apprécie aussi le caractère intergénérationnel de la Paille. “Capturer un moment où des jeunes et des personnes âgées discutent et finissent par devenir amis, c’est super enrichissant. Les festivals n’ont pas tous cette diversité”.
Mathilde et l’équipe déco : dans la joie et la bonne humeur
A gauche, Mathilde aux côtés de l'équipe décoration du festival
Une équipe de six copines de Besançon travaille cette année à la décoration du festival. A partir d’objets recyclés des années précédentes, elles construisent du mobilier et des décorations pour les bars, le coin VIP, la partie réservée aux artistes. “On travaille surtout pour les loges avec des mobiles dans les chapiteaux” nous apprend Mathilde. Pour l’équipe de copines qui étudient le graphisme, c’est l'occasion de se former sur un évènement et de passer un bon moment. A partir de la charte graphique de la Paille, elles ont même pu créer un décor en carton qui entoure la photomaton des festivaliers.
Un festival aux petits soins pour ses bénévoles
L'espace restauration des bénévoles
En défilant auprès d’autres bénévoles qui travaillent au montage, à la décoration lumière, à la communication, on ressent une bonne humeur contagieuse. “On est vraiment au sein de l’équipe, on n’est pas juste une main d'œuvre, ça n’a rien à voir avec d’autres festivals” affirme Louis. Le photographe nous déroule tout ce qui est mis en place pour ceux qui font la Paille. “Un catering (restaurant) spécial bénévoles où on mange très bien, des cours de zumba, des massages crâniens, du dos, des soirées karaokés, des soirées à thème en fonction de ce que demandent les bénévoles”.
Des dispositions exceptionnelles qui semblent nécessaires pour attirer et construire la Team Papayou. Cette belle équipe continue de s'affairer jusqu'au vendredi 4 août avec le démontage des scènes. En attendant, tout est quasiment prêt pour accueillir les milliers de festivaliers qui débarquent dès vendredi.
Le podcast de la rédaction / Louis, Athy et Mathilde