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Les vacances de Pâques se sont achevées lundi dernier dans notre zone. L’occasion de faire le point avec Julien Vrignon, le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs. Si la météo reste un facteur déterminant sur cette période de l’année pour générer de l'attractivité, ce territoire présente de nombreux atouts et encore de très beaux jours devant lui.

 

Une offre touristique large et variée

« Avril arrive un mois après la saison d’hiver, peu avant la saison forte du printemps, donc c’est toujours un peu creux en termes d'activité touristique, dans l'hébergement marchand. Mais nous avons tout de même des clientèles de proximité, du secteur de Pontarlier, Besançon ou de Suisse, qui viennent facilement chez nous au premier rayon de soleil. La condition c'est le temps » indique Julien Vrignon. Car l’offre touristique reste très variée dans le Pays du Haut-Doubs, aussi bien en extérieur qu’en intérieur. Que ce soit au niveau du patrimoine, avec les visites des musées de Pontarlier, du Château de Joux, de l’abbaye de Montbenoît ou encore l’écomusée Maison Michaud à Chapelle-des-Bois. Mais aussi les activités de loisirs ou de plein air, avec Métabief Aventure, la luge des cimes, du bateau sur le lac Saint-Point, mais également toutes les activités de randonnée, trail et VTT. Evidemment, sans oublier la découverte de la gastronomie, comprenant les fromages, les salaisons, l'absinthe, avec des sites touristiques et des visites guidées, commentées ou libres.

 

Un territoire qui sait s’adapter

L’heure est plutôt à l’optimisme dans le Haut-Doubs. En partie grâce à des socioprofessionnelles du tourisme, qui aujourd'hui, proposent des activités diverses et variées en toute situation. « On se rend compte de cette capacité d'adaptation l'hiver, et on la constate aussi l'été, par rapport à des problématiques comme l'accès à l'eau, avec parfois les niveaux des lacs ou des cascades trop bas. Mais on est serein parce qu’on a un réseau de professionnels qui adapte son offre en fonction de son environnement » explique Julien Vrignon.  « Notre territoire est adapté à tout le monde, tous les âges. Des très petits jusqu'aux très grands. Et selon toute condition physique. Je rappelle quand même que le Haut-Doubs est un territoire accessible, avec de la randonnée sportive, mais aussi de la randonnée un peu plus tranquille, au bord des lacs, des cascades, avec une offre qui va satisfaire en fonction de la météo. Donc en intérieur et en extérieur » poursuit le directeur de l’office de tourisme du Pays du Haut-Doubs.

 

Une destination privilégiée l’été

S’il est encore un peu tôt pour avoir des estimations concernant la saison estivale, on peut néanmoins définir des tendances. « On est sur un taux de demande de réservation et un taux de demande d'information qui est identique à l'année précédente, et qui correspond à des standards qu'on a déjà observé avant la période COVID » explique le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs. Car dans un pays, et plus globalement dans un monde qui se réchauffe d’année en année, sur un territoire qui traverse des canicules de plus en plus intenses, le massif du Jura gagne en attractivité. Il est considéré comme une destination refuge pour certaines personnes qui souffrent de la chaleur, et même si le mercure monte en flèche l’été, il fait tout de même beaucoup moins chaud qu’à certains endroits de l’hexagone. « Des gens qui partaient en vacances dans le sud habituellement, ont préféré l'été dernier, et vont préférer cet été, venir sur notre territoire, où il y a un peu de fraîcheur, un peu de pluie parfois, et surtout de l'espace » indique Julien Vrignon. « Ça devient une destination attractive par rapport à ces enjeux autour de la fraîcheur, du ressourcement et des grands espaces. On reste un territoire très touristique en été, c'est la raison pour laquelle il faut déjà s'appuyer sur des tendances non pas des estimations, et il faut voir si ça se met en œuvre dès cet été » poursuit le directeur de l’office du tourisme du Pays du Haut-Doubs.

 

Saisonniers et les difficultés de recrutement

Le Haut-Doubs ne déroge pas à la règle. Les socioprofessionnels de notre territoire ont des difficultés de recrutement en fonction de certains métiers. « En effet, les métiers qui génèrent des coupés, qui travaillent le soir et le week-end sont des métiers aujourd'hui qui pâtissent des problématiques de recrutement. Et puis, évidemment, les conditions d'organisation du temps de travail sont aujourd'hui des critères de sélection pour les saisonniers. Cela étant, on observe les socioprofessionnels qui mettent en place des dispositifs, que ce soit au niveau de la rémunération, au niveau des conditions de travail, ou au niveau des conditions de gestion du temps de travail qui favorisent finalement le maintien de l'emploi. Par ailleurs, un enjeu extrêmement fort, c'est aussi le maintien de la compétence. Puisque former quelqu'un chaque année, c'est toujours plus difficile que de revoir chaque année les mêmes personnels venir » souligne Julien Vrignon.

 

Christophe Béchu, le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires était dans le Doubs ce lundi. Il est arrivé à Frasne aux alentours de 11h afin d’échanger avec le syndicat mixte du Mont d’Or autour de la stratégie d’adaptation au changement climatique de la station de Métabief, engagée depuis 2015 dans un plan d’adaptation au réchauffement climatique en devenant un domaine quatre saisons. Une fois sur les pistes, le ministre a également rencontré les élus locaux. Ils ont échangé autour des dispositifs d’accompagnement des collectivités territoriales proposés par l’Etat pour accélérer la transition écologique, notamment le Fonds vert.

 

Transformer et adapter les lieux touristiques

« On a un réchauffement climatique. Ce n’est pas une théorie, c’est une réalité. Une réalité, aujourd’hui en France de 1,7° d’augmentation moyenne » souligne Christophe Béchu. Les températures montent, les hivers s’adoucissent, la neige se fait de plus en plus rare au fil des années, comment peuvent survivre les stations de montagnes à long terme dans ces conditions ? C’est pourquoi le ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires était en déplacement dans le Doubs ce lundi. Afin de rappeler le soutien de l’Etat auprès de la station de Métabief, engagée depuis 2015 dans son vaste plan d’adaptation au réchauffement climatique à travers un domaine quatre saisons, le ministre en faisant un exemple à appliquer partout en France. Comme Christophe Béchu l’affirme, nous n’en avons pas fini avec l’addiction aux énergies fossiles, l’année 2022 battant même des records d’achats de pétrole et de gaz. Dans un premier temps, il faut bien évidemment se battre sur la façon de limiter ce réchauffement. Mais il faut aussi s’adapter. « Regarder la réalité en face, et s’habituer à vivre avec des températures plus élevées » indique le ministre. Tout ça avec l’idée non pas de fermer les lieux touristiques, mais d’adapter ces lieux en faisant en sorte qu’ils aient un avenir tout au long de l’année. « Ce que je suis venu constater à Métabief aujourd’hui, c’est cet exemple d’anticipation. Nous ne sommes pas dans le déni. Puisque ça va arriver, qu’est-ce qu’on fait maintenant et comment on embarque la population ? Ce qui se passe à Métabief, c’est ce qu’on va devoir faire ailleurs en France, et pas uniquement pour les stations » poursuit Christophe Béchu.  

 

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Un plan d’adaptation au changement climatique

« On le voit de manière très concrète avec la diminution de l’enneigement. Entre un tiers et deux tiers des stations seront confrontées, dans les 30 ans qui viennent, y compris à des altitudes plus élevées qu’en haute montagne, à des difficultés partielles ou récurrentes d’enneigement » explique Christophe Béchu. Comment réagir face à cette situation, et comment proposer des alternatives viables à ce qui se fait depuis des décennies sur ces territoires ? Cette année, le gouvernement va présenter son plan d’adaptation au changement climatique, une troisième version comprenant de nouvelles projections. Des perspectives qui intègrent également le plan « Avenir montagnes », présenté le 27 mai 2021, ayant pour objectif de construire un modèle touristique plus diversifié et plus durable pour les territoires de montagne. Il s’agit de développer des équipements touristiques durables deux ou quatre saisons, moderniser des équipements permettant la pratique d’une activité de neige, soutenir la transition écologique des activités touristiques, faciliter les mobilités des premiers et derniers kilomètres, et rénover les hébergements touristiques ou saisonniers.

 

Christophe Béchu, ministre de la Transition écologique et de la Cohésion des territoires : 

 

 

La 21ème édition du Festival de la Paille qui se tiendra le 28 et 29 juillet a dévoilé sa programmation ce mercredi midi. L’événement tant attendu du Haut-Doubs souhaite rester fidèle à ses valeurs et à sa ligne artistique en proposant un rendez-vous « familial, convivial et festif ». Tous les styles seront proposés : électro, rock, reggae, hip-hop, en passant par la chanson française, chacun devrait y trouver son compte. De nombreux artistes confirmés seront de la partie cette année, à l’image de Bernard Lavilliers, Claudio Capéo ou encore Dub Inc. Mais les organisateurs rappellent aussi l’importance de propulser sur le devant de la scène des artistes plus locaux comme Pogo, Blend of Stones ou encore Chiloo.

 

Le Festival de la Paille a officiellement révélé sa programmation pour cette édition 2023. Le son devrait résonner les 28 et 29 juillet au pied des pistes de Métabief qui accueille chaque année cet événement musical d’ampleur. « 18 groupes, parmi lesquels des noms qui vous parlent. Et puis d’autres qui vous surprendrons » indique Aurélien Bouveret, programmateur du festival. Lors d’une conférence de presse tenue hier à Besançon, ce dernier a présenté les artistes qui partageront cette affiche.

 

Un mélange varié, original et festif 

En tête d’affiche, on retrouve bien évidemment Bernard Lavilliers, qu'on ne présente plus. A 77 ans, après 50 ans de carrière, Bernard Lavilliers, que l’on connaît pour des titres devenus cultes “O’Gringo”“Stand the ghetto”, “La salsa”, “Traffic” ou encore “Attention fragile” se produira le vendredi 28 juillet. Il présentera notamment un spectacle autour de son album O‘Gringo, sorti en 1980. « On s’est dit que c’était un bon moment pour produire Bernard Lavilliers sur le Festival de la Paille » indique Aurélien Bouveret.

Comme cet événement se veut familial, festif et populaire, Claudio Capéo, qui a été demandé énormément de fois, viendra se produire le samedi aux alentours de 21h. Avec plus d’un million de disques vendus, l’alsacien est devenu un artiste incontournable de la nouvelle scène française.

 

Enfin, une autre découverte festive et populaire : Les Fils du facteur. Ils sont suisses, avec deux bisontins qui composent l’équipe. Ils proposent des chansons rythmées, décalées et rigolotes. « Ils sont vraiment à voir sur scène. Après les avoir vu au Paléo l’année dernière, je me suis dit que ça pouvait être incroyable chez nous. Je pense que ça fera plaisir à tout le monde. C’est l’esprit qui est attendu du festival de la Paille » souligne Aurélien Bouveret.

 

 

 Dub Inc, tête d'affiche de la scène reggae 

Le groupe français le plus emblématique du reggae made in France. C’est avant tout par la scène que ces musiciens et chanteurs se sont imposés depuis dix ans comme fer de lance de la scène française. Il auront l’occasion de jouer leur nouvel album sorti en septembre. « C’est une des valeurs sûre et festive. Ils étaient déjà passé et avaient connu un grand succès. Beaucoup de festivaliers et de bénévoles l’ont réclamé. Les artistes eux-mêmes ont souhaité revenir. Il avait proposé un très bon show, c’était un véritable succès » souligne Aurélien Bouveret.

Toujours dans cette veine reggae, avec une tendance un peu plus hip-hop, KT Gorique sera à retrouver sur la scène B. Cette artiste suisse avait eu l’occasion de se produire l’année dernière à Rencontres & Racines ainsi que No Logo. « Sur scène ça déchire, c’est ultra énergique. Ça va être un moment mémorable du festival, c’est une artiste qui va beaucoup faire parler d’elle. Ça fait partie de nos coups de cœur, clairement » explique Aurélien Bouveret.

En faisant légèrement la bascule du côté du côté hip-hop, Chiloo. « Originaire de Belfort, il est en train de bien cartonner sur les réseaux. Pour la petite histoire, Chiloo est un très bon copain de Pihpoh, un grand habitué du festival. Il propose une musique urbaine, assez pop et variée, qui passe très bien. Il avait notamment fait sensation en première partie de BigFlo & Oli » souligne Aurélien Bouveret.

Dans la région, toujours concernant la musique urbaine mais dans un style plus décalé, l’artiste qui a le vent en poupe en ce moment : Pierre-Hugues José, le vésulien. Une personnalité bien connue des réseaux sociaux, pour son humour et son célèbre accent, mais qui a aussi sorti différents clips. Ingénieur de recherche en neurosciences, il a tout plaqué pour tenter l‘aventure de la musique. C’est désormais sur la scène musicale que le jeune haut-saônois entrevois son avenir.

Enfin, en tête d’affiche concernant la musique urbaine : 47TER. Un groupe de pop/rap français, dont les membres sont originaires de l'ouest de Paris. Ils arriveront avec un album fraîchement pondu, qui devrait voir le jour au mois d’avril. Les trois artistes se produiront samedi à 23h sur la grande scène.

 

Les rockeurs au rendez-vous

Côté rock, le festival a encore fait fort cette année. A commencer par un des coups de cœur d’Aurélien Bouveret. « Un jour, j’ai croisé Bastien, un des meilleurs musiciens de la région, qui fait partie des groupes Jack & the Bearded Fishermen et Horskh, sortir d’une boîte de répét’ avec Kanay, le leader de Tetra Hydro K. Ils m’ont fait écouter leur projet qui s’appelle PØGØ, du trap/métal, c’est une tuerie. Il faut venir voir ça. Ça peut piquer un peu les oreilles, mais c’est incroyable. En plus il y a énormément de créations visuelles, ils ont déjà tout préparé, venez-voir ça. Ça se passera vendredi en clôture, sur les 1h du matin sur la petite scène ». Bastien qui sera aussi à retrouver au sein du groupe Jack & the Bearded Fishermen. « Des bisontins pure souche, dans un style rock bien costaud ». La formule est brute, (basse, batterie, trois guitares et deux voix), mais le propos est moderne. Depuis 2005, le groupe cultive son univers dans les distorsions et les mélodies bruyantes.

Les Blend of Stones, groupe né dans les plaines humides de Thise et la chaleur du Swamp Fest en 2018, seront sur grande de l’ouverture scène B le samedi. « Du rock un peu plus stoner » pour Aurélien Bouveret. Après un premier EP sorti en 2021, le groupe continu d’enchaîner les dates et assure notamment la première partie de Mars Red Sky.

Et puis, une autre valeur montante, qui sera en ouverture de la grande scène vendredi : Ko Ko Mo. Ils sont deux sur scène, à la guitare, batterie, et chant. « Lorsque je les ai vu se produire, j’ai pris une immense claque. C’est un groupe qui va vraiment faire parler de lui. Il n’y a plus beaucoup de groupes de rock en France, c’est vraiment celui à ne pas louper » souligne Aurélien Bouveret. « L’enchaînement de Blue Tone Stompers et Ko Ko Mo est à ne franchement pas rater ! » poursuit le programmateur. Un style plus rocksteady, rhythm’n’blues, avec une voix de crooner, pour une musique sincère et chaleureuse, teintée de ska : Blue Tone Stompers fera parler de lui.

Mais aussi des musiciens très aguerris, un style rock garage qui vient dépoussiérer tous les standards des 60’, 70’ : The Dustburds. Le groupe réunit des membres d’horizons variés de la scène rock alternative française. « Ce groupe-là vous ne le verrez pas souvent. Ils sont huit sur scène, c’est très dansant. J’ai hâte de voir comment vont réagir les spectateurs, en tout cas le plus jeunes, parce que je suis sûr qu’ils vont adorer, et pourtant on n’est pas spécialement sur une musique récente. Mais elle est très bien ramenée au goût du jour, avec toute la création artistique et graphique qui l’entoure » explique Aurélien Bouveret.

 

La traditionnelle scène électro 

Enfin, sur une touche plus pop/électro, Suzane, qu’on ne présente plus : victoire de la musique 2020 « Révélation scène », nominée pour en tant qu’artiste féminine en 2021, lauréate du prix Charles Cros, duo avec Grand Corps Malade, sera à l’ouverture de la grande scène samedi. « C’est une artiste véritablement faite pour la scène » souligne le programmateur.

Et puis, dans la lignée de Thylacine qui était présente l’année dernière pour clôturer la soirée du vendredi, c’est Fakear qui prend la relève pour cette 21ième édition. Un choix difficile, après de nombreuses tergiversations au sein de l’équipe, tant les idées fusaient pour le plateau électro du vendredi. Le 24 février sort d’ailleurs son nouvel album, « Talisman », symbole de renouveau et d’une nouvelle étape pour l’artiste caennais. « J’ai pu entendre les premiers titres, et ça va être une des très belles découvertes du festival » indique Aurélien Bouveret.

Le Festival verra également la présence de Vitalic, qui n’est plus à présenter dans le monde de l’électro, et qui proposera une formule festival très complète. Après la sortie de « Dissidaence », chaleureusement accueilli par la critique comme par le public, Vitalic offre une suite plus techno et plus sombre, marquée par une esthétique industrielle froide et minimale. Une composition et une production brutes qui rappellent l’héritage post-cold wave ancré dans l’ADN du producteur.

« Et puis, une opportunité qu’on a eu en électro, qui clôturera le festival. Il s’agit de DJ Pone. Un des membres fondateurs de Birdy Nam Nam. Il a aussi joué avec Cut Killer et fait énormément de participation avec NTM et des groupes tendance hip-hop. C’est exceptionnel de pouvoir terminer avec cette touche. C’est un grand monsieur dans le monde de l’électro » détaille Aurélien Bouveret.

 

Une bonne nouvelle pour les amateurs de ski alpin. La station de Métabief ouvrira partiellement son domaine à partir de ce samedi 17 décembre. Les sites du Pré-Midi, Canon à Neige, Renard et Troupézy seront accessibles. Le Jura Kid Park, la zone dédiée pour les enfants, sera également ouvert. La station précise que seule une légère augmentation des tarifs adultes a été consentie. Les tarifs enfants restent stables. Ce week-end, adultes, seniors et étudiants paieront la somme d’environ 24  euros pour une journée de glisse. 21 pour les 5-15 ans.

La 21e édition du festival de la Paille se déroulera à Métabief les 28 & 29 juillet 2023. Il faudra attendre l'année prochaine pour connaître la programmation mais la billeterie ouvrira dès ce mercredi 14 décembre à midi. Pour l’occasion, les Pass deux jours seront proposés au tarif exceptionnel de 49€ au lieu de 61€ en tarif normal. 

Métabief, cette commune du Haut-Doubs, en lisière de la Suisse, est dominée par le sommet du Mont d’Or, ce sommet emblématique qui culmine à 1463m d’altitude. Virées dans les sous-bois, ski détente en famille, défis musclés dans les descentes bosselées, ce village est le terrain de jeu idéal pour les addicts de glisse en tous genres. Il présente aussi un riche patrimoine et un terroir d’exception. Nous avons rencontré son maire, Gérard Decque, afin d’évoquer l’avenir et les projets à venir pour la commune, sous son mandat qui court jusqu’en 2026.

 

Renouer le lien entre les habitants

« Tout d’abord, la priorité est de recréer du lien entre les habitants » nous confie Gérard Decque. Pour rappel, un épisode mouvementé avait eu lieu dans la commune du Haut-Doubs, un an après les élections municipales. Effectivement, le 30 août 2021, les onze colistiers du nouveau maire en poste, Gaël Marandin, ont remis leur démission, sur fond de conflit d’intérêt, reprochant notamment au nouvel élu de vouloir gérer les affaires de la commune seul. « Les tensions qui se sont créées après l’élection sont encore ancrées » explique Gérard Decque. « Et notre première mission, la plus importante, est de veiller à renouer ce lien entre les habitants » ajoute-t-il. « On a un super comité des fêtes qui s’est lancé, avec une très belle équipe, qui a organisé beaucoup de manifestations cet été. Et puis une de nos grandes réussites de cet été, c’est aussi le jardin partagé, à l’entrée du village. Nous avons beaucoup de plantations et une association va même se lancer » indique le maire de Métabief. Enfin, toujours avec cette intention de créer du lien, l’élu indique que la commune subventionne une EVS aux Sapins de l’Amitié, ainsi qu’une permanente intervenant sur la médiathèque et organisant des visites au musée de la Meunerie.

 

Gérard Decque : 

 

Des importants travaux de voirie

Longuement étudié et débattu, l’aménagement de l’intersection entre la RD9 et la rue du village à Métabief a débouché sur un projet concret au mois de mai, où les élus ont présenté le schéma retenu pour l’aménagement. À l’étude depuis plus de dix ans, l’intersection de la RD9 et de la rue du Village devrait connaître un aboutissement au printemps 2023. L’objectif principal est de permettre aux piétons de circuler en toute sécurité, en rénovant la route par des enrobés et des trottoirs. Le croisement avec la RD9 est la première étape d’une série de travaux. La rue du Village devrait être totalement refaite pour 2025. Le parking Xavier Autier, en bas des pistes, devrait aussi bénéficier d’une sécurisation dans les années à venir.

 

S’adapter à l’augmentation des coûts de l’énergie

Autre sujet au cœur des débats : la transition énergétique et la hausse des prix de l’énergie. Et selon Gérard Decque, les collectivités sont les premières qui doivent donner l’exemple. « J’ai une commission qui va travailler dessus, c’est un projet qui nous tient aussi vraiment à cœur. C’est primordial aujourd’hui. Quand on voit l’été qu’on a eu… Les collectivités se doivent de monter l’exemple » souligne l’élu. Une étude a été lancée sur les bâtiments de la commune concernant l’efficacité énergétique. D’ailleurs, un projet qui se ferait en collaboration avec les communes voisines, l’agrandissement de l’école de Métabief, devrait intégrer ces paramètres. « Pourquoi ne pas travailler sur un réseau de chaleur avec les bâtiments environnants ? Peut-être sur une chaudière aux plaquettes, en récupérant le bois de notre forêt ? » se questionne Gérard Decque. « Concernant les nouveaux bâtiments, il faut travailler sur du passif au maximum. On envisage de mettre des panneaux solaires sur tous les bâtiments où on pourra le faire, c’est le meilleur bilan carbone à ce jour ». Pour de nombreux projets, les habitants seront consultés, comme pour la coupure des lumières de 23h à 5h du matin. « On doit le faire cette année, c’est déjà le cas dans de très nombreuses autres communes » indique Gérard Decque.

 

 

D’autres projets à venir

« On travaille tous d’arrache-pied, avec un chronomètre déclenché. On n’a plus que 3 ans et demi. Et comme dirait Patrick Genre, quand on est tous d’accord, il faut encore 2 ans pour tout réaliser » confie Gérard Decque. Les projets et les idées ne manquent pas sur la commune de Métabief. Le cimetière qui devait être refait, devrait s’achever sous ce mandat. Un projet touristique en accord avec la station, devrait aussi se réaliser. Il y a aussi une volonté de réhabiliter le petit chalet du Morond et le remettre en fonctionnement, tout comme les logements touristiques en les augmentant, toujours avec l’enjeu de préservation et de non-artificialisation des terrains.

 

L'événement traditionnel du Haut-Doubs tient à rassurer tous les festivaliers qui s’apprêtent à venir danser au pied des pistes de Métabief les 29 et 30 juillet prochains. « Face aux incertitudes de ce début d'année 2022 pour le monde culturel, sachez que les organisateurs du Festival de la Paille sont motivés et confiants quant à la tenue de l'événement sous sa forme habituelle cet été » indiquent-ils. En poursuivant : « Toute notre équipe reste plus que jamais mobilisée pour pouvoir vous offrir de la musique live et de belles retrouvailles, un weekend de vie tout simplement, les 29 et 30 juillet prochains au pied des pistes de Métabief ».

Par ailleurs, le Festival de la Paille recherche pour son édition 2022, un/une stagiaire en communication. Pour postuler, il suffit d’envoyer CV et lettre de motivation à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant le 15 février 2022.

La billetterie 2022 est ouverte sur le site : https://www.festivalpaille.fr/ 

Suite à la démission collective de la majorité municipale, des élections partielles se tiendront en décembre prochain à Métabief. Trois listes s’affronteront. Gaël Marandin,  qui avait battu le maire sortant Gérard Dèque,  en 2020, décide de repartir au combat. Et ce, avec une nouvelle équipe. Gaël Marandin regrette la situation antérieure. Alors que son ancienne équipe semblait être en harmonie avec les idées et le programme défendus. Douché par les évènements, l’édile sortant dit « avoir appris de ses erreurs » et poursuit l’aventure « avec envie et détermination ».  

MARANDIN EQUIPE DD

 

Pour cela, il s’est appuyé sur une équipe de 17 personnes, hommes et femmes, tous originaires de Métabief, et dont l’engagement « pour le bien général passe avant l’intérêt personnel ». La nouvelle équipe et son chef de fil ne sont pas repartis d’une page complétement vierge pour écrire un nouveau programme, composé de treize points, dont quatre piliers forts : la petite enfance, la santé, le sport et la sécurité routière. L’objectif est d’améliorer le confort de vie des locaux et cela passe notamment par la création d’une micro-crèche, l’accueil de nouveaux médecins généralistes, avec notamment la création de box de radiologie et réservé aux urgences au pied des pistes de la station, de nouveaux équipements indoor, avec la construction d’un nouveau gymnase et d’une piscine,  en partenariat avec un projet associatif, et la sécurisation des infrastructures routières, en ciblant notamment la départementale 9, entre les Hôpitaux Neufs et St Antoine, en y implantant un rond-point. 

D’ici le 5 décembre, et le 1er tour de scrutin, Gaël Marandin et son équipe organiseront trois rencontres publiques : le mardi 23 novembre, le vendredi 26 novembre et le jeudi 2 décembre à leur QG de campagne de 18h à 22h.

L'interview / Gaël Marandin

Xavier Thévenard, trois fois vainqueur du mythique UTMB, l'un des plus grands traileurs de la planète, invite avec son sponsor à adopter un mode de vie plus durable, afin de protéger la planète et ses richesses naturelles, dont font partie les montagnes du Jura. 12 poteaux ont été disposés sur l’Espace Trail Xavier Thévenard, chacun avec un QR code qui permet de découvrir un message filmé de Xavier. Il y a 6 films, chacun présentant un challenge du développement durable, de l’impact de notre mode de vie sur l’environnement, avec quelques idées sur ce que chacun peut faire pour changer les choses.

 

Un projet éco-responsable

 

Cette course, c'est celle de la lutte contre les effets catastrophiques du changement climatique sur l'environnement. L'athlète et son sponsor unissent leurs forces dans un projet qui encourage la communauté trail du monde entier à changer certains comportements, à faire des choix responsables et à adopter un mode de vie plus durable. Le sponsor de Xavier Thévenard a donc disposé 12 poteaux sur l’Espace Trail, chacun avec un QR code qui permet de découvrir un message filmé de Xavier. Six films ont été créés pour encourager et informer chacun d’entre nous sur les choix possibles pour contribuer à la sauvegarde de notre environnement. Ils seront à retrouver sur les 4 parcours de l’Espace Trail : le parcours débutant de 7,1km, le parcours initié de 10,1km, le parcours expert de 28,5km, et le parcours élite de 43km. Vous les découvrirez en sillonnant les chemins de l'Espace Trail Xavier Thévenard à travers les fabuleux paysages de son cher Jura !

 

Julien Vrignon, directeur de l’office de tourisme des Pays du Haut-Doubs :