Choix du secteur :
Se connecter :

Besançon : Des agents de la ville contre le pass sanitaire

Publié le 30 Aoû. 2021 à 13:08
Tags: Social | société |
Lecture: min
Besançon : Des agents de la ville contre le pass sanitaire

Petit rassemblement ce matin à Besançon, sur la place des droits de l’homme. Une trentaine d’agents de la ville, des militants syndicalistes et quelques citoyens se sont donnés rendez-vous pour dénoncer l’application du passe sanitaire. Rappelons que depuis ce lundi 30 août,  le passe sanitaire devient obligatoire pour les employés des lieux où le public le présente.

Ce document ne fait pas l’unanimité. Les manifestants dénoncent « une loi discriminante et injuste Â».  D’autant plus qu’au sein d’une même administration, d’un même service, tous les agents ne sont pas dans l’obligation de le présenter. Pour les manifestants cette loi est d’autant plus incompréhensible que, même s’ils sont vaccinés, ils peuvent toujours transmettre la maladie. Ce qui les inquiète particulièrement

« Une loi liberticide Â»

Au-delà de cette situation, certains continuent de pointer une loi « liberticide Â». Ils dénoncent les sanctions appliquées, l’instauration d’un contrôle sur la population, la division de la population et la dégradation des conditions de travail des agents Â». Une situation jugée intolérable, car, selon eux, au début de la pandémie, les fonctionnaires ont été « utilisés Â» et ont répondu présent, « sans masque et sans gel Â», pour assurer la continuité du service public.

MANIF PASS SANITAIRE AGENTS CGT

 

Vers des reclassements ?

Anne Vignot, la Maire de Besançon, et Elise Aebischer, en charge des relations aux usagers et des ressources humaines, sont venus rencontrer les manifestants. Elles leur ont rappelé le cadre et les décrets qui ont été pris pour en arriver là. Anne Vignot n’exclut pas la possibilité de faire appliquer la loi. C’est-à-dire de procéder à la suspension de l’agent réfractaire. Néanmoins, avant d’en arriver à cette solution ultime, des discussions sont prévues. La possibilité d’un reclassement n’est également pas exclue.

L'interview de la rédaction / M. Portugal (syndicat