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Handball / Proligue : Un GBDH encore trop timide, qui doit gagner en maturité

Publié le 23 Nov. 2023 à 11:11
Tags: sports | Grand Besançon Doubs Handball | Handball | handball masculin |
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Handball / Proligue : Un GBDH encore trop timide, qui doit gagner en maturité

Demain soir, à 20h30, dans un Palais des Sports acquis à sa cause, le Grand Besançon Doubs Handball (12è) recevra Caen (14è), qui n’est pas au mieux dans ce championnat de ProLigue. Les Bisontins ont également besoin de points pour ne pas se laisser distancer.

Christophe Viennet doit composer avec les blessures de deux joueurs cadre de son groupe : Lucas Hubert, son arrière gauche, et Clément Franck, son jeune gardien de but. Le GBDH reste sur quatre défaites consécutives. D’où l’importance de cette rencontre demain soir au Palais des Sports Ghani Yalouz. Le coach bisontin attend que son groupe « se libère et sache s’émanciper  Â», qu’il gagne en maturité  pour garder une vraie régularité sur l’ensemble d’un match. Cela passe notamment par une meilleure gestion des émotions et une approche technique plus sûre et davantage de pragmatisme. « Ce qui me dérange, c’est que nous n’avons pas réussi à gérer nos trois derniers matches. On est pourtant capable sur des rencontres d’avoir des moments avec des niveaux de jeu très élevés » analyse-t-il.

« On n’a pas le temps Â»

Christophe Viennet le sait, son jeune groupe progresse, mais la compétition s’enchaîne et le temps qui s’écoule est loin d’être un allié. Le calendrier est tel que le groupe doit se montrer à la hauteur à chaque instant. Ce sont les exigences du sport de haut niveau. Le technicien attend que son équipe s’affirme davantage. « On a des joueurs qui écoutent beaucoup. Ce sont de très bons élèves. Mais il faut qu’ils s’émancipent davantage et volent de leurs propres ailes. Je sais que ce n’est pas facile lorsque l’on est un jeune joueur et que l’on arrive dans un nouveau groupe, mais chacun doit prendre ses responsabilités et s’affirmer pour assumer pleinement ce que l’on attend de lui Â» explique-t-il. Et de conclure : « On travaille en interne pour amener les gens à prendre des responsabilités. Il faut que les gens sortent un peu du rang  et que l’on soit en capacité d’accompagner ces volontés-là Â».

L'interview de la rédaction : Christophe Viennet