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Ce mardi, dans le cadre des semaines de l’engagement et de la démocratie scolaire, les élèves élus au Conseil académique de la vie lycéenne de l’académie de Besançon ont animé un temps d’échange et de discussion au lycée professionnel Tristan Bernard dans le quartier Planoise à Besançon. Nathalie Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, et Patrice Durant, directeur de l’inspection académique du Doubs, étaient présents.

JOURNEE ENGAGEMENT 3

L’objectif était de convaincre les adolescents présents à s’investir et à prendre des responsabilités au sein de leur établissement scolaire, et plus globalement au sein de l’Education Nationale. Les adultes, par le biais de leurs paires, déjà conscients de l’intérêt de cette démarche altruiste,  veulent inciter les jeunes à s’engager et devenir de véritables acteurs et créateurs de lien social. « Nous voulons leur montrer qu’il y a un vrai intérêt à participer à la vie de son établissement scolaire, à faire bouger les choses, à donner son avis » explique Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.

JOURNEE ENGAGEMENT 2

Proposer des initiatives, donner son avis sur l’établissement, organiser, argumenter, fédérer…  .  Autant de compétences à développer et à transmettre.  Une approche pédagogique  très formative, qui contribue à un meilleur climat scolaire, qui indéniablement aura des répercussions sur la réussite des jeunes et leur épanouissement. Un moyen également de participer à la formation des adultes de demain. Celles et ceux qui agiront au sein de la société et sauront mettre à profit les valeurs de partage, de travail en équipe, d’altruisme, de confiance en soi, … qu’ils auront acquis tout au long de cette expérience.

L'interview de la rédaction / Christine Monnin, conseillère principale d’éducation et déléguée académique à la vie lycéenne et collégienne.

 

La situation reste critique concernant l’accueil des enfants dans les cantines scolaires bisontines en cette rentrée scolaire. 359 enfants restent sans solution. Le manque d’animateurs périscolaires explique cette situation tendue. Lors de son traditionnel débriefing sur les réseaux sociaux d'après conseil municipal, Ludovic Fagaut, l’élu LR de l’opposition municipale,  évoque « un véritable fiasco ».

Il a d’ailleurs formulé l’idée que des assistants d’éducation,  qui travaillent dans les collèges du Grand Besançon, complètent leur temps de travail en rejoignant les cantines scolaires bisontines. Rappelons que Ludovic Fagaut est le chef d’établissement du collège de Pouilley-les-Vignes.

Comme l’avait annoncé Gabriel Attal, le ministre de l’Éducation nationale et de la Jeunesse de France, des évaluations sont menées dès cette rentrée scolaire en classe de 4ème ce mois de septembre. Certaines compétences des élèves sont évaluées dans le domaine de la langue française et dans celui des mathématiques. Cette évaluation permet aux enseignants d'apprécier les acquis de chaque élève, afin de pouvoir les accompagner au mieux dans leurs apprentissages.

 

Un nouveau dispositif appliqué aux élèves de 4ème

Dans la continuité des évaluations de sixième, des évaluations en classe de 4ème se mettent en place cette rentrée, afin de permettre aux enseignants d’identifier les difficultés chez les élèves et d’y répondre pour qu’ils puissent pleinement bénéficier de leur année. Dans ce cadre, Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, se rendait ce lundi matin au collège des Clairs Soleils à Besançon, pour assister à une de ces sessions d’évaluations. Ce dispositif, « c’est pour que le professeur voit où on en est, et pour nous aider dans l’année » explique Mathéo, élève au collège des Clairs Soleils. Ces évaluations se déroulent entre le 11 et le 29 septembre et s’adressent à tous les élèves de 4ème des établissements publics et privés sous contrat. Le but est d’apprécier le niveau de ces collégiens dans les savoirs fondamentaux, les mathématiques et le français, afin de repérer des potentielles difficultés et mettre en place un accompagnement adapté tout au long de l’année. « L’objectif est d’évaluer plus, afin de mieux accompagner nos élèves pour être en possibilité de détecter leur fragilité, en mathématiques et en français. Et bien évidemment, de pouvoir réagir le plus tôt possible dans l’année » indique Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté.

 

Comment se déroule l’évaluation ?

« Les maths ça va, je trouve ça facile ! » indique Maya, une élève de 4ème qui passait le test ce lundi matin. « Sauf la géométrie, c’est quand même un peu compliqué » ajoute Gabriel, un autre quatrième. Ces évaluations, entièrement réalisées sur un support numérique, se déroulent sur 60 minutes, pendant lesquelles les élèves doivent traiter un certain nombre de questions. Après saisie d'un identifiant et d'un mot de passe, l'élève se connecte à la plateforme d'évaluation. Celle-ci est composée de deux épreuves, en français et en mathématiques, de 60 minutes chacune (10 minutes de préparation et 50 minutes d'épreuve) ainsi qu’un test de fluence de lecture en français d’une durée de 1 minute. La correction est ensuite automatique.

 

 

Les résultats de l'évaluation

« L’objectif, c’est d’avoir des marqueurs, des points précis, qui permettront un accompagnement individuel pour les élèves, à savoir là où ils ont des besoins, ou au contraire, là où ils sont à l’aise. Comme ça on a une photographie des classes, ce qui est extrêmement utile pour les enseignants » explique Nathalie Albert-Moretti. Pas de panique, ces résultats ne sont pas notés et ne comptent en aucun cas dans la moyenne général. « On fait en sorte de rassurer les élèves, de leur dire qu’il faut aborder ces tests de manière détendue. Ce n’est pas un examen ! C’est simplement pour pouvoir ensuite les aider au mieux » ajoute la rectrice.

Chaque élève reçoit ensuite une fiche de restitution individuelle. Les parents d'élèves sont également informés des résultats de leur enfant. Les réponses détaillées permettront aux enseignants d’évaluer le niveau de maitrise des élèves sur ces différents domaines.

 

L'élève doit résoudre des exercices portant sur :

En français :

  • sa compréhension de l'écrit : texte littéraire, textes documentaires, infographie
  • sa compréhension de l'oral : support audio avec réécoute limitée
  • ses connaissances en étude de la langue : orthographe, grammaire, lexique

En mathématiques :

  • ses capacités à mobiliser directement des procédures et des connaissances ;
  • ses capacités à résoudre des problèmes en utilisant des nombres, des données et des grandeurs ;
  • ses connaissances de savoirs et savoir-faire dans les domaines :
    • Espace et géométrie
    • Grandeurs et mesures
    • Nombres et calculs
    • Organisation et gestion de données, fonctions.

 

 

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L'intersyndicale enseignante appelle nationalement à une journée de mobilisation pour dénoncer les conditions de travail des AESH mardi 3 octobre. Dans le Doubs, à l’appel de la FSU et Sud éducation, un rassemblement se tiendra devant l'inspection de l'éducation nationale à Montbéliard.

Rappelons que ces intervenants sont chargés de l’accompagnement des enfants et des adolescents en situation de handicap dans les établissements scolaires. Il est clairement dénoncé l’extrême précarité qui touche ces emplois. Pourtant indispensables à l’inclusion des élèves présentant des handicaps.

Le cours hôtelier féminin a été placé en liquidation  judiciaire. La structure se trouve en difficulté financière depuis la crise sanitaire du Covid-19. Ses effectifs ont considérablement diminué. Les deux projets de reprise proposés par l’INFA et la CCI du Doubs n’ont pas convaincu. Pour l’établissement, compte tenu du contexte « cette regrettable décision était inévitable ». Une dizaine d'élèves étaient inscrits pour cette rentrée. L'établissement emploie une dizaine de personnes.

Après le courrier de la « honte », rédigé par le rectorat de Versailles, Gabriel Attal, le ministre de l’Education, convoque les recteurs ce lundi après-midi. Dans les Yvelines, l’administration avait envoyé un courrier accusateur à la famille de l’adolescent qui s’est donné la mort à son domicile. Il se disait victime de harcèlement.  Le Rectorat de Versailles les avait menacés de porter plainte.

Les étudiants en 3è année de formation d’éducateur spécialisé à l’IRTS ont fait savoir leur colère et leur inquiétude ce jeudi à Besançon. Ils dénoncent la qualité de la formation, le manque de clarté de la direction de l’établissement et sa capacité à résoudre les difficultés exprimées. Une rencontre a eu lieu cet après-midi et des engagements ont été pris. Les étudiants ont décidé de suspendre leur mouvement mais ils restent vigilants. Sur les 69 apprenants qui composent ce niveau 60 ont répondu à l’appel des organisateurs de ce rassemblement.

L’ARS Bourgogne Franche-Comté fait savoir que la campagne de vaccination gratuite contre les papillomavirus humains (HPV) s’organise dans la région en collaboration avec les rectorats de Besançon et de Dijon. L’objectif est de sensibiliser, en cette rentrée des classes, tous les collégiens de 11 à 14 ans à la vaccination. Plus de 32.000 élèves de 5è de 342 collèges sont concernés en Bourgogne-Franche-Comté.

Dans les prochains jours, les parents de cette classe d’âge vont recevoir un kit d’information incluant une demande d’autorisation, pour permettre à leur enfant de bénéficier d’une vaccination gratuite contre les papillomavirus humains (HPV). Des webinaires seront également organisés.

Selon les autorités, la vaccination contre les HPV « prévient jusqu’à 90% d’infections souvent non symptomatiques, mais à l’origine de lésions précancéreuses et/ou de cancers du col de l’utérus, de la vulve, du vagin, de l’anus, … ;

Selon un communiqué du syndicat Snes-FSU, il manquait, à la date de vendredi,  au moins un professeur dans 48% des collèges et lycées généraux et technologiques en France. Une promesse partiellement tenue par Emmanuel Macron. Le 24 juillet dernier, le Président de la République avait réaffirmé son souhait qu’un professeur soit présent devant chaque classe à la rentrée. Pour l’heure, le ministère de l’Education nationale n’a donné aucune estimation chiffrée sur la situation en cours.

La Ville de Pontarlier recherche des intervenants en restauration scolaire et pour l’animation du programme de réussite éducative. L’objectif de ce dernier dispositif est d’accompagner les enfants et les adolescents qui présentent des signes de fragilité. Cela concerne plusieurs domaines : le soutien scolaire, l’accès aux soins (trajet ou accompagnement vers des professionnels de santé), l’éveil culturel et sportif et l’accompagnement parental, familial et éducatif.

Si vous êtes intéressé(e) pour collaborer à ce dispositif ou si vous souhaitez davantage de renseignements, merci de contacter la Ville de Pontarlier : Programme de Réussite Éducative. Mairie de Pontarlier, service Politique de la Ville. BP 259 –25304 Pontarlier Cedex. Tel : 03-81-38-82-27 . Mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.