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Dans le cadre du programme de réussite éducative, quatre handballeuses bisontines ( Alizée Frécon, Kiara Tshimanga, Suzanne Wajoka et Mélina Peillon) se sont engagées aux côtés de l’association Pari, qui accompagne les enfants dans leur scolarité dans le quartier Planoise. Les Engagées ont aidé ces élèves de primaire à faire leurs devoirs. Une première expérience qui a permis à ces jeunes bisontins de tisser un lien privilégié avec ces compétitrices  qui pratiquent le sport de haut niveau et qui apporteront, sans doute, beaucoup à leurs jeunes supporters.

Dans le cadre d’une démarche nationale, l'intersyndicale du Doubs, composée des syndicats  CGT éducation25, FSU-SNUIpp25 et SUD éducation, vient de déposer, ce mardi 28 novembre,  une alerte sociale au vu des conditions de travail actuelles des personnels de l'éducation nationale du 1er degré. Elle porte sur trois motifs : le manque de personnel, les moyens accordés à l’école inclusive et les conditions de travail dégradées, « liées aux injonctions hiérarchiques permanentes sur les personnels de l’Education Nationale qui travaillent dans le 1er degré ».

Ce mardi, SUPMICROTECH accueille la 2è édition de la journée de l’étudiant ingénieur en santé. Tout au long de ce rendez-vous, l’établissement reçoit les écoles d’ingénieurs de Bourgogne Franche-Comté, proposant des filières santé. Elles sont au nombre de cinq. A travers cette démarche, ces établissements ciblent deux objectifs principaux que sont le renforcement des liens entre toutes les écoles d’ingénieurs, dans ce domaine,  en Bourgogne-Franche-Comté, et l’entretien des relations avec le  tissu  économique local. Un partenaire précieux pour la formation et de l’emploi des jeunes.

« Nous avons constaté une réelle complémentarité entre les différentes écoles de la région. Nous voulons créer plus qu’une émulation entre nos structures, en créant  des projets ensemble » explique Damien Teyssieux, maître de conférence à SUPMICROTECH-ENSMM et responsable de la filière santé. Et de poursuivre : « Dijon est très orienté vers le data et créa et l’électronique. Alors qu’ à Besançon, l’ENSMM est davantage concernée par la  mécanique, dans le dispositif médical et l’ISI-FC est beaucoup plus tourné vers l’hôpital et les professionnels de santé, au sens chirurgie ». Le lien avec les acteurs économiques est également privilégié. « Il faut créer de l’émulation entre les entreprises et les écoles. Il faut que les écoles montrent ce qu’elles font et que les étudiantes et les étudiants sachent ce que font les entreprises ».

L'interview de la rédaction / Damien Teyssieux

Témoignage de professionnel

Le Grenoblois Jean-Luc Triouleyre est venu parler, avec cette jeunesse, de son parcours. Cet ingénieur, co-fondateur d’une société dans le domaine de la création de puces électroniques, a décliné son CV et toute cette expérience, qui lui a permis et donné la force d’entreprendre et de réussir. Un partage tout en modestie et en réalité, sans angélisme. Les notions de réseau, de motivation, d’innovation et d’opportunité, mais également de gestion, de ressources humaines, de finances, … ont été abordés. « Je suis venu leur passer des messages et leur surtout leur dire de ne pas se mettre de limites et de trouver les moyens et les solutions pour avancer ».  L’envie est au cœur de la réussite. Quant aux compétences, l’entrepreneur conseille à son public d’être en capacité « d’aller les chercher ». « Rencontrer des gens qui savent » dit -il. Et de conclure : « je n’ai pas toutes les réponses. Je n’ai pas de certitudes à leur donner. Néanmoins, s’il y a de la passion et de l’envie et s’ils arrivent à s’entourer des bonnes personnes, il n’y pas de raison à ce qu’ils n’arrivent pas à mener leur projet dans la direction qu’ils souhaitent ».  

L'interview de la rédaction / Jean-Luc Triouleyre

 

Comme chaque année à pareille époque, les futurs bacheliers et étudiants réfléchissent à leur avenir professionnel. Samedi dernier, nombreux sont celles et ceux qui ont participé au forum de l’orientation Studyrama. Ce samedi 2 décembre, le lycée Louis Pergaud de Besançon organise son forum des grandes écoles de commerce. De quoi obtenir des informations et des réponses aux nombreuses interrogations que l’on peut se poser sur cette filière.

Ce samedi à Besançon, la plupart des 24 écoles de management animeront des stands pour présenter leur programme grande école, accessible après une classe préparatoire. Des magistères universitaires, comme celui d’ingénieur-économiste seront également représentés. Sur place, les visiteurs pourront rencontrer les professeurs et élèves bisontins des classes préparatoires ECG ( accessible après un bac général), EBS-d2 ( après un bac général) et ECT (après un bac STMG) proposées au lycée Pergaud.

Des conférences

En marge de ce forum se tiendront des conférences à l’amphithéâtre du lycée. Une première sera proposée à 10h. Animée par un responsable de Montpellier Business School, elle déclinera le thème : « Pourquoi passer par une prépa pour intégrer une grande école de management ? ». A 11h, le public pourra assister à une table ronde, animée par d’anciens étudiants des trois prépas du lycée Pergaud. Les trois intervenants présenteront leur parcours professionnel.

Le forum des grandes écoles de commerce du lycée Pergaud se déroulera ce samedi 2 décembre de 8h30 à 12h30 au sein de l’établissement scolaire.

L'interview de la rédaction : Karine Adami, professeure en classe préparatoire

 

Le magasin pédagogique le « Panier de Jeanne » a rouvert ses portes en octobre. Ce lieu à une double vocation. Tout d’abord, il met les élèves du lycée Jeanne d’Arc,  qui se spécialisent dans les métiers de la vente,  en situation d’apprentissage. D’autre part, l’établissement est un commerce local,  qui propose une riche gamme alléchante de bons produits, en provenance des fermes, agriculteurs et autres producteurs et artisans de la région. Rencontre avec Salomé Besson, la responsable des lieux.

A quelques semaines des fêtes de fin d’année, et en pleine préparation de ces évènements festifs et familiaux, le panier de Jeanne devient un lieu incontournable pour les consommateurs franc-comtois. Ils trouveront sur place, une très grande gamme de produits locaux à déguster  : boissons, vins, spiritueux, apéritifs, biscuits, fromage, charcuterie, poissons, mais aussi une gamme non alimentaire, comme des bougies, des confections en tissu et des jeux.  « Nous proposons des produits issus de la filière courte. Ce sont des produits fabriqués et conçus en Franche-Comté » assure Mme Besson.

Des jeunes en formation au service de la clientèle

Sur place, les consommateurs sont accueillis par des vendeurs bienveillants et empathiques qui sauront répondre à leurs besoins et leurs attentes. Des jeunes, totalement investis dans ce projet puisqu’ils se forment à la mise en rayon, l’étiquetage, l’encaissement, la vente et le conseil aux clients, la gestion des stocks.

Des soirées thématiques et des opérations spéciales

Tout au long de l’année, le site propose des actions commerciales. Dernièrement, une soirée Beaujolais Nouveau était proposée au sein du magasin. Ce rendez-vous a été organisé avec les étudiant en BTS de l’UFA Jeanne d’Arc. Actuellement, avec les lycéens, la structure travaille sur la confection de coffrets cadeaux pour les fêtes de fin d’année. Des idées cadeaux à ne pas manquer, à destination des entreprises et des particuliers.

Infos pratiques : le Panier de Jeanne, implanté 7 rue Dechanet,  est ouvert du mardi au vendredi de 9h à 12h30 et de 14h à 18h30.

L'interview de la rédaction : Salomé Besson

 

Le salon Studyrama, consacré aux études supérieures, se déroulera ce samedi 25 novembre à Besançon Micropolis. Le public pourra trouver, sur place, des réponses à toutes les questions qu’il se pose sur son orientation et son avenir professionnel. Des spécialistes des études supérieures, des professeurs et des étudiants seront présents et vous conseilleront parmi les plus de 800 formations de bac à bac +5, dans de nombreuses activités : art, sport, management, numérique, commerce, santé, … . Il sera également possible de tout savoir sur son inscription sur la plateforme Parcoursup et sur la vie étudiante à Besançon.

Ce vendredi matin, à Besançon, pour des raisons qui restent encore à éclaircir, un élève du lycée Pasteur a sauté dans le Doubs, depuis le pont Battant. Deux personnes lui ont porté secours. La victime et ses deux sauveteurs ont été pris en charge par l’équipe des plongeurs des sapeurs-pompiers et leur embarcation. Seule la victime a été transportée médicalisée sur le CHU Minjoz. Une cellule d’écoute psychologique a été mise en place au sein de l’établissement scolaire.

L’édition 2023 du festival littéraire « Les Petites Fugues » bat son plein. L’évènement, qui a débuté le 13 novembre, se terminera le 25 novembre. Cette année, 21 auteurs ont été invités. Ils se rendent dans différents endroits de Franche-Comté : Saint-Claude, Pesmes, Montbéliard et Besançon bien sûr. L’objectif est de démocratiser la lecture et de partir à la rencontre de celles et ceux qui en sont parfois les plus éloignés. C’est dans ce contexte-là que des rendez-vous sont pris dans les musées, les cafés, les lieux associatifs, mais aussi les écoles, les lycées ou encore les hôpitaux et l’université.

« L’esprit, c’est d’apporter les livres et les auteurs dans des lieux prévus pour ou improbables » explique François Migeot, qui s’investit dans la promotion de l’évènement et y participe également en tant qu’auteur. Et de poursuivre : « notre souhait est de gagner un public, animer ou réanimer un intérêt ou apporter un intérêt ».  L’écrivain, qui vient de sortir un nouveau recueil de nouvelles, baptisé « Au fil de la chute », aime les mots et les livres. Il en parle avec passion et enthousiasme. « La littérature fait travailler l’imagination et la créativité » explique-t-il. « Contrairement à l’image qui réduit cette capacité d’imaginer et de réfléchir ». Il regrette que les nouvelles technologies soient réductrices en ce sens. « L’imaginaire est complètement formaté et commercialisé ». Et de conclure : « le travail d’humanisation de la littérature devient problématique. De toute façon, nous avons besoin de littérature. Ou alors, ce sera ChatGPT qui fera le boulot à notre place. J’espère que nous n’en arriverons pas là ».

L'interview de la rédaction / François Migeot

L’importance de la lecture

Durant près de deux heures, une classe de terminale du lycée la Sainte Famille de Besançon a reçu François Migeot. Après avoir lu et travaillé sur son recueil de nouvelles, les jeunes ont pu échanger avec cet auteur qui leur était physiquement inconnu. Pour Mme Quellet, professeure de français, ces instants sont toujours d’une grande richesse. Tout d’abord, pour la culture personnelle de chacun, mais aussi pour consolider ses connaissances, et notamment pour le baccalauréat. L’enseignante le sait, ces élèves n’ont pas la même pratique de la lecture, mais, grâce aux Petites Fugues, et à toutes ces initiatives culturelles, cette dernière devient peut-être plus accessible, intéressante et moins élitiste. Toute une démarche pédagogique.

L'interview de la rédaction

 

Selon les propos mêmes de Gabriel Attal, les résultats des évaluations nationales en 4è, en Français et mathématiques, sont inquiétants.  Le Ministre de l’Education nationale a notamment précisé  qu’un peu plus de la moitié des élèves de ce niveau « ne lisent pas convenablement ». Il promet « des mesures fortes « sur le collège »,  d’ici la fin de cette année 2023.

C’est un véritable sujet de société, qui divise parfois. L’éducation à la sexualité est dispensée dans les établissements scolaires. Le CICS¸ le Centre d'Information et de Consultation sur la Sexualité de Besançon, fait partie de ces associations qui interviennent, avec ses professionnels, pour sensibiliser les jeunes à ces questions, déconstruire les idées reçues, levée les tabous, lutter contre le sexisme et les violences liées à la sexualité.

Si collégiens et lycéens bénéficient de ce type d’intervention au cours de leurs cursus, des opérations sont également menées à destination du public en situation de handicap et prochainement dans les écoles primaires. « L’objectif est de sensibiliser, au plus tôt, les plus jeunes sur ces questions d’intimité, de sexualité et de respect de l’autre ».

Eduquer dès le plus âge

Nathalie Gros, présidente du CICS, explique que ces interventions, dès le plus jeune âge, sont importantes et capitales pour la suite. « C’est un sujet sur lequel l’Education nationale est de plus en plus sensible. Cela faisait longtemps que l’on avait envie d’intervenir dans les écoles primaires. Nous avons été sollicités et nous allons pouvoir mettre cela en œuvre » explique la responsable. Et de conclure : « Nous sommes convaincus qu’au plus tôt, on peut faire passer les bons messages, pour, qu’ensuite, chacun, en grandissant, prenne conscience que la sexualité cela se vit à deux et dans le respect de chacun » .

L'interview de la rédaction / Nathalie Gros, présidente du CICS