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Le 11 avril dernier, une enquête menée par l’IGAS a été publiée. Ce rapport relate de nombreuses situations de maltraitance dans différents établissements et propose également plusieurs directives pour tenter de remédier à cela.  C’est dans ce contexte que la rédaction de Plein Air est allée à la rencontre de Lucie Troutet, chargée de communication et responsable de la vie associative à l’UDAF du Doubs,  et Gil Grosperrin, directeur de la fédération Familles Rurales du Doubs,  pour mieux comprendre leurs actions respectives et la manière dont ils entendent se saisir des résultats de cette enquête nationale.

Qu’est-ce que le rapport IGAS ?  

Suite à une demande du ministre des Solidarités, l’inspection générale des affaires sociales a réalisé une enquête qu’elle a publiée début avril, dans un contexte tendu. En effet, en plus d’une pénurie de personnels, plusieurs mois auparavant, une jeune enfant de 11 mois mourait dans une micro-crèche lyonnaise. Prenant en compte de nombreux critères,  tels que la formation des professionnels, ou encore la sécurité et le développement des jeunes enfants, les enquêteurs se sont immergés dans 36 établissements à travers la France. 
Les investigations ont révélé une qualité d’accueil très hétérogène. Alors que dans plusieurs établissements, l’intérêt du tout petit est au centre des réflexions, un certain nombre de points restent inégalitaires : nombre d’effectifs, formation du personnel, état des bâtiments intérieurs et extérieurs, etc. 

Zoom sur la Bourgogne-Franche-Comté 

Lucie Troutet représentante de l’UDAF, reconnaît que l’offre et la demande ne sont pas en adéquation. Trop de parents rencontrent des difficultés pour trouver un mode de garde pour leur enfant. Elle dénonce également les trop faibles indemnisations des congés parentaux, qui constituent l’une des raisons pour lesquelles ces derniers reprennent plus rapidement le travail  et placent leur enfant dans des structures d’accueil, déjà surchargées. La structure associative ne cesse de porter la voix des familles auprès des différentes instances qu’elle rencontre. Grâce à son engagement, elle a obtenu, par exemple, l’allongement du congé paternité. Beaucoup d’autres sont encore discutées, comme la remise en question du taux d’encadrement, la rémunération des prestations, la revalorisation du métier d’assistante maternelle, … .

L'interview de la rédaction

Soutenir le monde rural

Gil Grosperrin, directeur de la fédération Familles Rurales du Doubs,  plaide, quant à lui, pour la cause des familles en zone rurale. Il défend le nombre important de structures qui fonctionnent correctement et qui sont en adéquation avec le bien-être de l’enfant. Après avoir pris connaissance du rapport de l’IGAS qu’il qualifie de « bien fait », il reconnaît des difficultés,  telles que le manque de personnel. La responsabilité liée au métier, les salaires et les conditions de travail ne sont pas occultés.   Il a conscience de la complexité de la situation, mais tient à rester positif quant à l’avenir de la profession. Il constate les avancés et les remises en question permanentes pour accompagner eu mieux les enfants et les familles.

L'interview de la rédaction

 

Tout au long de cette journée du 10 mai, plus de 1000 participant(e)s ont répondu présent à « La Lycéenne-Collégienne UNSS », qui s’est déroulée au Complexe Sportif Michel Vautrot à Besançon. Un élan de solidarité pour mettre en lumière la mixité et l’égalité homme-femme dans le sport. Son concept est simple : une course et un village d’arrivée avec des activités et des stands thématiques.  

Une journée sous le signe de la solidarité 

Initialement prévue dans le cadre de la journée internationale des droits des femmes du 8 mars, mais repoussée à cause du mauvais temps, la « Lycéenne UNSS » est une action menée sur tout le territoire. Dans l’académie de Besançon, celle-ci s’est également ouverte aux jeunes filles de 3ème pour devenir la Lycéenne-Collégienne UNSS.  Les participantes avaient la possibilité d’y inviter un garçon, à condition qu’il prouve son implication dans les causes défendues, en signant une charte.  

Plusieurs animations porteuses de sens 

Cette journée fut rythmée en trois temps distincts, d’abord une course d’obstacles, puis des activités sportives mixtes,  avec plus de 17 sports et 30 ateliers. Enfin, la traditionnelle rue de l’égalité a accueilli 30 stands d’associations, instances ou partenaires.   Cet événement porte aussi d’autres valeurs, celles de la solidarité avec la présence de la banque alimentaire, de l’inclusion, avec une accessibilité aux personnes en situation de handicap, et écoresponsable, avec des actions zéro déchet.  

Le reportage de la rédaction / Nathalie Albert Moretti ( rectrice de l'académie de Besançon) et deux jeunes participantes

 

Il y avait de la pression ce samedi matin à la piscine Mallarmé de Besançon. Une quinzaine de jeunes, âgés obligatoirement de plus de 17 ans, passaient le BNSSA (Brevet National de Sécurité et Sauvetage Aquatique), après huit mois de préparation. A l’issue de ces 120 heures de formation pratique et théorique, ces futurs surveillants de baignade étaient en capacité de passer leur diplôme final. Au cours de cet examen, le jury, composé de bénévoles et professionnels de l’association Franche-Comté Sauvetage Secourisme Centre départemental de formation de la Fédération Nationale des Métiers de la Natation et du Sport (FNMNS), ont validé, ou pas, les connaissances qui leur ont été transmises durant tout le cursus de préparation, qui se décline en 80h de natation et 40 heures de temps théorique lié au secourisme et à la réglementation en vigueur.

Trois épreuves aquatiques et 1 QCM

Le programme était dense ce samedi  : trois épreuves aquatiques et un QCM. Savoir nager et tenir la distance dans un temps record, être capacité de pouvoir prendre en charge un mannequin et de le mettre en sécurité et maîtriser les gestes de premiers secours font partie des connaissances évaluées. Thibaud Amiot, le président du jury, directeur de l’association bisontine organisatrice, reconnaît que ce diplôme demande « un réel investissement personnel », mais il en va de la sécurité des estivants que ces futurs nageurs sauveteurs rencontreront cet été.

L'interview  de la rédaction : Thibaud Amiot

Ne pas confondre vitesse et précipitation

 

Maxime faisait partie des treize candidats du jour. Ce diplôme, il l’espère pour pouvoir travailler cet été. Avec les autres stagiaires, ils ont travaillé ensemble pour réussir. Le jeune homme sait que sa responsabilité est grande. C’est la raison pour laquelle, il ne prend pas à la légère la mission qui devrait lui être confiée dans quelques mois. « Dans l’eau, il faut aller vite, tout en protégeant la victime. En dehors, il faut faire gaffe. La surveillance et le secourisme sont très importante » termine-t-il 

L'interview  de la rédaction : Maxime, jeune stagiaire

La 15è édition du Raid Handi Forts  se dispute actuellement sur le territoire bisontin. Durant cet évènement, les valeurs de solidarité et d’engagement prennent tout leur sens. Ce vendredi, collégiens et lycéens ont pris le départ. Samedi et dimanche, ce seront leurs aînés qui se défieront. Pendant ces trois jours, personnes valides et en situation de handicap s’unissent pour réussir et franchir les obstacles qui s’offrent à elles.

Ce vendredi, au départ du centre omnisport Pierre Croppet, ce sont dix-huit équipes, venues de tout le département, qui portent le dossard. Encadrés par un adulte, les jeunes ont entamé leur périple dans un esprit de combativité, mais surtout de solidarité. Pas question de laisser tomber le copain en difficulté. C’est ensemble que l’on s’organisera pour franchir en tête la ligne d’arrivée. Un parcours de 11 kilomètres attend les participants. Un itinéraire qui alternera activités et ateliers sportifs et course d’orientation. A travers cette initiative, l’organisateur veut changer le regard sur le handicap. « Montrer qu’il est possible d’intégrer dans n’importe quel sport des personnes en situation de handicap » explique André Terzo, conseiller municipal délégué aux animations sportives, sport santé et handicap.

Top départ

La course a commencé par un défi en joëlette dans la carrière du centre omnisport. Ensuite, les équipes ont pris le départ du parcours de 11 kilomètres. Très vite, les participants ont pris leur marque. L’objectif étant de vivre  collectivement cette aventure. Jeunes valides et en situation de handicap savent que cette journée sera des plus formatrices et qu’ils apprendront tellement les uns des autres. « Cette expérience va nous permettre d’apprendre beaucoup de choses pour la vie de tous les jours et changer notre regard sur le monde du handicap » conclut Alice, une collégienne.

Le reportage de la rédaction : André Terzo ( élu bisontiin) et deux jeunes participants

 

Ce jeudi, Marie-Guite Dufay, présidente de la région Bourgogne Franche-Comté, a mené une visite de chantier, portant sur la modernisation du site des Oratoriens, l’un des sept sites  du Lycée Friant à Poligny. Le coût de cette opération, financée par la collectivité locale,  s’élève à plus de 14 millions d’euros.

travaux poligny 2

L’objectif de ce chantier est de désaffecter un autre site et revitaliser l’endroit en travaux pour augmenter sa fréquentation et valorisant ses équipements (CDI, foyer, grande salle d’examen,…) et son bâti, en tant que composante importante du patrimoine Polinois.   La mise en service du nouveau site réhabilité est prévue pour la rentrée 2025

Cette journée de vendredi après-midi restera sans doute à jamais graver dans les mémoires de ces jeunes collégiens salinois. A 16h27, ils sont entrés en relation avec l’astronaute américain  Stephen Bowen, actuellement en mission  sur la station spatiale internationale.

Une très grande satisfaction pour la vingtaine d’élèves  du club de radioamateur du collège Sainte Anatoile, qui ont eu la chance de pouvoir vivre cet instant. Durant dix minutes, les jeunes ont pu lui poser toutes les questions qu’ils avaient préparées, en anglais bien sûr.

Ce lundi matin, à Besançon, en marge de la venue de Nathalie Albert-Moretti, la rectrice de la région académique Bourgogne-Franche-Comté, des professeurs et des lycéens ont mené une opération symbolique dans l’enceinte du lycée Louis Pergaud. Alors que la rectrice était venue visiter une exposition sur les journaux scolaires et la salle webradio, des outils pour apprendre la liberté d’expression et de la presse, ils ont symboliquement enterré le droit de manifester.  Un moyen, pour le collectif de rappeler à la représentante de l’état, l’intervention « disproportionnée » des forces de l’ordre lors des rassemblements contre la réforme des retraites.

Soulignant  les propos du président de la Ligue des Droits de l’Homme, ils ont porté des pancartes signifiant  le droit à exprimer ses idées et ses opinions et l’obligation pour un Président de la République d’écouter ses concitoyens. Ils demandent que cesse le recours au 49.3, selon eux, « contraire à la démocratie » et aux valeurs prônées par la République. « D’autant plus quand 79% de la population s’oppose à cette réforme ».

L'interview de la rédaction : M. Boissier, enseignant au lycée Pergaud

 

En présence de l’arbitre international Clément Turpin, responsable technique de l’arbitrage régional en Bourgogne-Franche-Comté, la section arbitrage du lycée Pasteur s’est davantage dévoilée ce jeudi après-midi à Besançon. Né il y a six ans, cette infrastructure qui forme, chaque année entre sept et dix lycéens, a trouvé sa vitesse de croisière. Il faut dire qu’il s’agit d’une voie d’excellence pour permettre à ces jeunes d’accéder peut-être au très haut niveau de l’arbitrage français. Les places sont chères, « mais rien n’est impossible, j’en suis la preuve vivante » rappelle Clément Turpin.

TURPIN JEUNES ARBITRES

En Bourgogne-Franche-Comté, deux établissements scolaires proposent cette filière : les lycées Pasteur de Besançon et Joseph Fourier d’Auxerre. A Besançon, les jeunes arbitres participent à la même section que les footballeurs. Un choix pédagogique assumé, afin que ces différents acteurs du football français apprennent à mieux se connaître et à se respecter.

Six à huit heures de formation par semaine.

Parce que la réussite scolaire passe avant tout, la sélection des jeunes est très rigoureuse. A ce sujet, les recrutements pour la prochaine rentrée scolaire auront lieu le 3 mai prochain à Besançon. Tests physiques, arbitrage de match et entretien individuel seront proposés pour décrocher sa place pour septembre prochain. Chaque semaine, en plus du temps scolaire, les jeunes futurs arbitres consacrent entre 6h et 8h de leur temps libre à leur passion. Les séances techniques, physiques et théoriques se déroulent les mardis et jeudis de 16h30 à 18h30 et le mercredi de 13h30 à 15h30. Les responsables de la section espèrent pouvoir décrocher une heure supplémentaire le lundi, pour notamment échanger autour de la pratique du week-end.

 

 

TURPIN JULIEN FABREGUES PASTEUR

Julien Fabrègues : responsable de la section football du lycée Pasteur

 

Développement personnel

L’accession au niveau professionnel n’est pas des plus faciles. Comme dans de nombreux autres domaines, peu de place, pour beaucoup de prétendants. Il n’empêche que les deux meilleurs jeunes bisontins pourront se présenter au prochain concours organisé par la Fédération Française de Football. Humainement aussi, l’arbitrage apporte un bienfait énorme à ces jeunes pratiquants. Comme le confirment Clément Turpin, Gilles Longchampt, proviseur du Lycée Pasteur, et Julien Fabregues, responsable pédagogique de la section football du lycée,  « l’arbitrage aide à grandir. Il aide à s’affirmer et à savoir prendre des décisions ».

LONGCHAMPT GILLES PROVISEUR PASTEUR TURPIN

Gilles Longchampt : proviseur du lycée Pasteur

 

Les adolescents intéressés par cette filière ne doivent pas tarder à prendre contact avec le lycée Pasteur de Besançon.

L'interview de la rédaction : Clément Turpin

 

La mobilisation contre la réforme des retraites ne fléchit pas. Ce soir et demain matin, une action symbolique est menée par les enseignants du lycée Pasteur à Besançon. Ridés, fatigués, boiteux, … ils ont échangé avec leurs élèves ce jeudi. Vendredi matin, à 7h45, ces vieillards d’un jour accueilleront leurs élèves en peignoirs, pyjamas et chaussons à l’entrée de l’établissement scolaire. A 8h, ils reprendront le chemin des cours.

Après leurs camarades français, douze jeunes allemands sont actuellement reçus à Besançon, au lycée Victor Hugo, où sont scolarisés leurs correspondants. Les enseignants en charge du séjour ont privilégié le thème de l’écologie. L’objectif étant de porter un regard critique sur les actions que mènent ces deux pays en la matière.

Plusieurs axes de travail ont été choisis : la gestion des déchets, la grande distribution et l’étalement urbain. Ainsi, Français et Allemands participent à des ateliers et animations pour parfaire leur travail sur le sujet. Une conférence à l’université, la découverte du fonctionnement d’une AMAP, la visite des jardins de Cocagne et des Vaîtes et une Clean-Walk dans le quartier du lycée bisontin sont programmés.

Chacun a pu réaliser les forces et les faiblesses des politiques mises en œuvre sur leurs territoires d’exploration. Les élèves ont constaté que chaque contrée, malgré leurs approches différentes, était sensibilisée à cette problématiques et ses enjeux. Une politique qui se conjugue avec des initiatives émanant de collectivités locales, d’acteurs et de militants associatifs et de la population bien évidemment. Le travail et la sensibilisation restent encore très importants en France, comme en Allemagne.  « Il en va de l’avenir de la planète ».

Le reportage de la rédaction