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Durant deux jours, les 15 et 16 novembre derniers, la Ville de Besançon organisait les 3ès Assises Nationales des Insectes Pollinisateurs. Cet évènement a réuni des professionnels pour échanger et avancer sur les solutions face à l’effondrement des pollinisateurs.

La dernière rencontre avait eu lieu en 2019. Elle avait notamment donné lieu à un plan  et permis de renforcer les synergies pour faire avancer la connaissance sur ces insectes. Cette 3è édition avait pour objectif d’identifier les leviers pour passer à l’action, en s’appuyant plus particulièrement sur les sciences humaines.

Dans un communiqué de presse, la Ville de Besançon indique que des bornes escamotables ont été installées dans les rues permettant d’accéder aux écoles de Bregille et Jules Ferry. Ces équipements seront levés aux heures d’entrée et sortie des écoles. L’accès aux véhicules à moteur sera limité, sauf pour les ayants droit. Il est par ailleurs précisé que les rues Paul Pesty et Docteur Heitz seront fermées à la circulation automobile de 8h à 8h30, de 11h35 à 14h10 et de 16h10 à 18h10 les lundis, mardis, jeudis et vendredis, hors vacances scolaires.

D’autres installation sont également prévues. Un chantier est en cours aux abords de l’école Pierre et Marie Curie. Par ailleurs, rue des Roses, un plateau ralentisseur a été installé et d’importants espaces verts seront créés « pour casser la vitesse ».

A partir du 28 novembre, et jusqu’au 3 décembre, le Kursaal, propriété de la Ville de Besançon, fêtera ses 130 ans d’âge. A cette occasion, ce haut lieu culturel, bien connu des Bisontins, accueillera un riche programme fait de concerts, de spectacles, de soirées cabarets ou dansantes d’expositions et de conférences. Structures, associations et producteurs seront à la manœuvre. Pour tout savoir sur ces festivités kursaal.besancon.fr

Le rendez- vous s’annonce. A compter du 25 novembre, et jusqu’au 24 décembre, le Marché de Noël s’installera de nouveau à Besançon. De la promenade Granvelle, à la Place du 8 septembre, jusqu’au quartier Pasteur, l’évènement animera et embaumera le centre-ville de Besançon. Une cinquantaine de chalets en bois seront présents. Vin chaud, foie gras, bijoux, décorations, … Les idées cadeaux ne manqueront pas. Des animations rythmeront également l’évènement. Cette année, le Père-Noël sera toujours de la partie. Un nouveau manège et un sentier de glisse seront proposés. Des parades fantastiques et des concerts à Granvelle sont également annoncés.

Les élus de Besançon Maintenant et Ensemble Bisontins ont quitté le conseil municipal hier soir. Ils attendent des excuses d’Anne Vignot. Ils lui reprochent de les avoir empêché d’exprimer leur condamnation concernant les actes antisémites qui gangrènent Besançon. Selon l’opposition, « Madame Vignot a délibérément coupé la parole du député Laurent Croizier au cours de son propos solennel et ensuite nié le rejet du nazisme du premier vice-président du département Ludovic Fagaut et des élus du groupe Besançon Maintenant ». « Dans des moments aussi graves, l’unité, au-delà des sensibilités politiques, devaient s’imposer » conclut le communiqué de presse.  

De nouveaux tags antisémites ont fait leur apparition à Besançon ce week-end. Depuis le 31 octobre dernier, la Ville doit faire face à de graves inscriptions sur l’espace public. Elle assiste à une escalade de la violence dans le contenu des messages. Elle a porté plainte. L’enquête est actuellement diligentée par la sûreté départementale. « Ces propos n’ont pas leur place dans notre société » a déclaré la cité dans un communiqué de presse. Elle rappelle qu’elle « combat sans relâche toutes les formes de discriminations » et que celles-ci « représentent une atteinte grave à notre identité de respect des droits de l’humanité ».

La Banque Alimentaire s’est trouvée un nouveau local. Plus grand, correspondant davantage aux attentes en termes de conditions de travail et de sécurité, la structure s’installera au 4 rue du Gray à Chalezeule. Le nouveau site s’étend sur une superficie de près de 4.000 m2. Soit un coût total de 2,3 millions d’euros, comprenant l’acquisition du bâtiment et les travaux d’aménagement. Plusieurs partenaires soutiennent cette initiative : la ville de Besançon, Grand Besançon Métropole, le conseil départemental du Doubs et l’Ademe.

Comme le rappelle Sylvie Wanlin, en charge de la solidarité et du CCAS, ce déménagement est devenu une nécessité. Outre les avantages précités, le nouveau centre permettra d’intensifier la lutte contre le gaspillage, améliorera la qualité des denrées livrées aux partenaires , en valorisant certains rebus de produits frais ou encore en transformant des fruits et légumes sur place.

Des besoins de plus en plus importants

Dans un contexte de crise sociale, à laquelle s’ajoute une crise des collectes et du bénévolat, la Banque Alimentaire a plus que jamais besoin d’évoluer dans des conditions lui permettant de mener pleinement ses missions. Entre 2022 et 2023, les fréquentations hebdomadaires de l’ensemble des distributions ont augmenté en moyenne de 14,5%. Rappelons que la banque alimentaire n’assure pas de distribution de repas directement  à un public, mais elle assure 60% des besoins alimentaires en Franche-Comté, en les redistribuant à d’autres acteurs sociaux, que sont par exemple les Restos du Coeur. Son action est capitale. A titre d’exemple, le 23 octobre dernier, l’aide alimentaire sur Besançon a permis d’aider près de 6500 familles et près de 2.500 ménages ont bénéficié de repas.

A l’image de la Ville de Besançon, les collectivités prennent leurs responsabilités et accompagnent la banque alimentaire dans ses missions. La population est appelée à se mobiliser à son tour, en participant à la traditionnelle collecte de denrées alimentaires et de produits d’hygiène qui se tiendra les 24, 25 et 26 novembre prochains dans la région.

Lundi soir, dans le cadre du prochain conseil municipal de Besançon, les élus se prononceront sur un vœu, déposé par la majorité municipale, portant sur les mineurs non accompagnés déclarés « non mineurs ». Les élus s’insurgent contre la situation de 78 jeunes, originaires d’Afrique, présentant des papiers les reconnaissant mineurs, mais que les autorités françaises, en l’occurrence le conseil Départemental du Doubs et la Préfecture contestent. L’affaire est actuellement dans les mains de la justice. Une partie de ces jeunes migrants ont été entendus mardi dernier par un juge des enfants.

Hébergés à Planoise

Pour l’heure, 41 des 78 jeunes en question ont été mis à l’abri dans des appartements appartenant à Loge.GBM à Planoise. Ils occupent, en compagnie d’une quarantaine d’autres demandeurs d’asile, un espace de sept étages, comprenant 27 logements. Ils sont pris en charge par la ville et le milieu associatif local,  à la suite du démantèlement du camp qu’ils avaient installé rue d’Arène. Anne Vignot et son équipe demandent, par ce vœu, que le vide juridique qui ne reconnait ni la minorité, ni la majorité de ces personnes, soit comblé. Il est demandé « une loi plus claire en la matière et que l’état prenne ses responsabilités ». C’est d’ailleurs la raison pour laquelle ce document sera envoyé au préfet, aux ministres concernés et aux parlementaires.

L'interbiew de la rédaction : Anne Vignot

Dans le cadre de la fête de la Toussaint, la Ville de Besançon indique deux projets concernant les aménagements des cimetières de la ville. La cité annonce la finalisation de l’aménagement d’une zone au cimetière Saint-Claude, qui va permettre la création d’environ 220 emplacements confessionnels supplémentaires. Un nouvel ossuaire a également été construit. Par ailleurs, dans le cadre de la lutte contre les îlots de chaleur, le cimetière de Saint-Ferjeux sera végétalisé et une partie des voieries désimperméabilisée. Plus de 70 arbres tiges seront plantés. Le début des travaux est prévu pour la fin novembre et les plantations en février prochain.

Comme chaque année, à pareille époque, la Ville de Besançon fait appel à des jeunes, âgés entre 18 et 25 ans, pour aider les personnes qui se déplaceront, d’ici demain, dans les cinq cimetières, gérés par la Ville de Besançon. Inscrits dans le projet TAPAJ, qui est un dispositif d’insertion dans le monde du travail, ils ont la mission d’aider les personnes à porter de lourdes charges ou des charges encombrantes ou d’orienter les usagers. Ils sont payés le jour même par la collectivité. A leurs côtés, les familles pourront également être accompagnés par les 11 agents du service, dont quatre surveillants.