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Ce lundi après-midi, à la Citadelle, l’Académie de Besançon et la Ville de Besançon ont signé une convention de partenariat concernant le Musée de la Déportation et de la Résistance. Mme Albert Moretti, rectrice de la région académique Bourgogne Franche-Comté, et Anne Vignot, Maire de Besançon, ont officialisé cet instant. Les deux entités ont acté ce qui existait déjà depuis 50 ans, mais qui méritait sans doute d’être davantage formalisé en cette période d’instabilité et d’incertitude dans le domaine géopolitique.

Depuis une cinquantaine d’années, le rectorat de Besançon met à la disposition de l’établissement bisontin des professeurs d’histoire, qui œuvrent au sein d’un conseil scientifique dans le but de toujours et encore d’informer et éclairer sur cette triste période de notre histoire contemporaine. Anne vignot y voit un musée, dont les collections doivent permettre de contextualiser, d’aider à la compréhension et de conduire à la réflexion, pour éviter de reproduire les mêmes erreurs et conserver une paix fragile et toujours très dangereusement menacée, alors que la guerre s’est imposée aux portes de l’Europe.

« Ce partenariat acte notre engagement en faveur du devoir de mémoire, de la lutte contre toutes les toutes les formes de haine et de discrimination. C’est aussi être en mesure de préparer les visites de nos élèves qui viennent ici découvrir, apprendre et réfléchir sur ces sujets, absolument fondamentaux, qui font l’histoire de notre République » termine Nathalie Albert Moretti.

L'interview de la rédaction : Nathalie Albert Moretti

A Besançon, le quartier des Clairs Soleils poursuit sa mue. Trois temps rythment cette transformation dont l’objectif est de recréer des espaces de vie, du vivre ensemble, mais aussi de l’emploi et de l’activité économique. Sur la « Place des lumières », en plein cœur du quartier, la Ville et les habitants ont pensé ces différents endroits, qui se déclinent en un jardin partagé, un supermarché et une maison de la parentalité, avec le transfert de la médiathèque Aimé Césaire, qui verra le jour prochainement. « On compte sur un travail en synergie entre ces deux équipements afin de répondre à un certain nombre de besoins au niveau du quartier » explique Hasni Alem, élu à la Ville de Besançon, adjoint de quartier aux Orchamps et Clairs Soleils.

Une ouverture fin 2025, début 2026

Le chantier concernant la maison de la parentalité devrait débuter rapidement. La structure devrait ouvrir ses portes à la fin de l’année 2025, voire début de l’année 2026. Hasni Alem explique que la place des Lumières est le lieu qu’il était utile de penser clairement, après la réhabilitation du quartier entre 2005 et 2015. Pour mener à bien cette évolution, plusieurs réunions de quartier ont été menées avec les habitants qui ont pu exprimer leurs attentes et leurs besoins. « Ils  voulaient un commerce et créer de l’activité.  La question de la parentalité est également apparue. Il y a beaucoup de familles monoparentales dans le quartier, avec des difficultés, notamment pour les femmes,  de gérer leur parentalité, leur vie professionnelle et leur vie personnelle » explique M. Alem.

Un projet structurant pour le quartier

L’élu bisontin se félicite du développement de ce projet, qui répond aux préoccupations du quotidien. Le Jardin devrait, avec le retour des beaux jours, jouer pleinement son rôle de lien social. Tout comme le supermarché qui, en plus, a permis de créer de l’emploi. Il en est de même pour la maison de la parentalité, qui devrait s’imposer comme un lieu d’échanges, d’information et de culture.

L'interview de la rédaction / Hasni Alem

A Besançon. Les élus iront à la rencontre des habitants de Planoise ce samedi 23 mars. Le rendez-vous est fixé de 9h30 à 12h à la maison de quartier Nelson Mandela. Des réponses seront apportées aux nombreuses interrogations des habitants portant sur l’éducation, la famille et la jeunesse, la culture et le sport l’égalité femmes/hommes et la lutte contre les discriminations.

La consommation de drogue est un véritable fléau que les seules actions répressives ne sont pas en mesure de faire cesser. La Ville de Besançon en sait quelque chose. Ces dernières années, les violences se sont installées, notamment dans le quartier Planoise, au grand dam de sa population, engendrant des meurtres et de nombreux dégâts. La drogue tue et fait des ravages d’un point de vue sanitaire et mental. D’où l’importance de mettre en action tous les leviers qui permettront de faire baisser la consommation.

C’est dans ce contexte-là que la ville et ses partenaires réfléchissent à la création d’une Halte Soins Addictions ( HSA). Dans le cadre de la FAR, la Force d’Action Républicaine, Anne Vignot veut expérimenter ce dispositif. Il permet,  grâce à une équipe pluridisciplinaire, d’accueillir, accompagner et réinsérer les publics les plus accros. Pour l’heure, ni le lieu, le financement et l’organisation précise ne sont clairement définis, mais la cité y travaille. « C’est un problème de santé publique. Nous sommes constamment interpellés quant à la présence de seringues sur la voie publique, avec tous les dangers que cela représente. Nous avons toute la communauté médicale, paramédicale et associative engagée à nos côtés » explique la Maire de Besançon.

Selon Mme Vignot, ce dispositif a fait ses preuves dans des grandes villes françaises et à l’étranger, comme en Belgique, en Espagne ou au Portugal. Des échanges sont menés avec l’ARS pour organiser et dimensionner au mieux le site au contexte local. Les chiffres méritent d’être encore peaufinés, mais plusieurs centaines de personnes pourraient être concernées. Anne Vignot y croit et veut expérimenter cet outil au plus vite.


 

Dans la lutte contre le trafic de drogue, la Ville multiplie les actions dans de nombreux domaines. Pour être efficaces  et  plus proches des réalités du terrain, Anne Vignot et son équipe travaillent avec de nombreux interlocuteurs et partenaires dans des registres aussi variés que le médical, l’éducation, le social et bien entendu le judiciaire. C’est ainsi que des relations et des projets se sont créés avec le parquet, les polices nationale et municipale, l’ARS, le CHU, …. .

Concernant les actions de prévention, elle vient de donner naissance à un livret d’information et de sensibilisation à destination des familles et des proches de consommateurs. En une trentaine de pages, qu’un QR Code rend accessible également à distance, ce guide donne un ensemble d’informations sur les dangers de la consommation de drogue,  l’addiction et sur les produits, qu’il s’agisse de drogues dures ou soft ou de produits licites ou illicites. Construit avec le monde médical ou associatif local, il distille également des informations utiles, comme des conseils en direction de l’entourage. Son objectif est également d’orienter les consommateurs vers des dispositifs spécialisés. Un annuaire les référencie. Deux autres livrets sortiront prochainement. L’un d’eux s’adressera aux consommateurs mineurs. Le troisième sera destiné à des personnes plus âgées.

En cas de besoin, n’hésitez pas à contacter la direction santé publique au 03.81.87.80.90 ou la direction sécurité et tranquillité publique au 03.81.87.82.34

L'interview de la rédaction / Anne Vignot

Dans le cadre de l’effondrement karstique de la rue de Vesoul, la Ville de Besançon organise une conférence grand public ce vendredi 15 mars, à 20h, à l’amphithéâtre de la Maison des Sciences de l’Homme et de l’Environnement, rue Charles Nodier. Elle portera sur les enjeux d’une ville construite sur du karst. Elle sera animée par l’hydrogéologue Pascal Reilé et Pascal Millard, l’urbanise de la ville.

La semaine dernière a eu lieu la signature définitive de l’acte de vente du foncier du site Saint-Jacques/Arsenal entre le CHU de Besançon et Territoire 25 au titre de la ville de Besançon et le transfert des espaces patrimoniaux entre le CHU et la Ville.

Pour rappel, en octobre 2021 les conditions nécessaires à la vente n’avaient pas été réunies. Rappelons que la transformation du site prévoit : la construction d’un quartier, d’une grande bibliothèque et de logements qui permettront une véritable mixité sociale.

Dans le contexte actuel de la crise agricole,  la Ville de Besançon et Anne Vignot, la maire de la cité, lancent un appel aux collectivités pour appliquer la loi Egalim dans leurs restaurations collectives. Depuis janvier, la Ville, qui produit 5.000 repas par jour en liaison chaude, propose des menus à 69% EGALIM. Elle travaille avec une quinzaine de producteurs de proximité, qui assurent plus du tiers de la commande publique. La Ville en est certaine, « si toutes les restaurations collectives, publique et privées,  s’inspirent de Besançon, l’agriculture française serait soutenue, tout en proposant des repas de qualité ».

Les associations bisontines, engagées dans un projet de solidarité internationale ou d’éducation à la citoyenneté mondiale, ont jusqu’au 1er avril pour envoyer leur formulaire de candidature. Un montant total de 15.000 euros, répartis entre les différents projets retenus, est prévu par la collectivité.

Le document est à envoyer par courrier : Ville de Besançon, Service des Relations Internationales 2, rue Mégevand, 25034 Besançon Cedex ou par mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.

Concernant l’effondrement karstique sur la rue de Vesoul, la Ville de Besançon recommande aux automobilistes d’éviter le secteur et de privilégier les transports publics. Rappelons que la circulation est fermée dans les deux sens depuis la rue de Chaillot, jusqu’au giratoire Cassart. L’usage des parkings relais est conseillé. Des déviations sont mises en place. La Collectivité dit « mettre en place un suivi pour adapter le plan de circulation et les carrefours à feux ».