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La ville de Besançon indique que, suite à la chute de deux arbres, elle a décidé de fermer le square de la place de l’Europe au public. La cité a mené des investigations sur les arbres à proximité immédiate. Celles-ci ont révélé la présence massive d’un champignon qui ronge
les systèmes racinaires. Son développement est favorisé lorsque les arbres sont notamment en manque d’eau.

Lundi, deux arbres seront abattus place de l’Europe. « Cette mesure de sécurité est une
nécessité, car sans racines, les arbres perdent leur ancrage au sol et deviennent très fragiles » explique le communiqué de presse.  Le square restera fermé jusqu’à la réception des analyses réalisées sur l’ensemble de la place ».

Comme elles le font lors de chaque période de petites vacances scolaires, les piscines de la Ville de Besançon s’animent durant ces nouveaux congés. Les mardis et mercredis, des rendez-vous ludiques y sont organisés.  Ces mardis 11 et mercredi 12 avril, une structure gonflable est installée, respectivement, dans les grands bassins des piscines Lafayette et Mallarmé. Ce mercredi, au sein de cette dernière, d’autres ateliers seront proposés : animation des plongeoirs, baptême de plongée et jardin aquatique. La semaine prochaine, on ressert le couvert. Le 18 avril, un parcours ludique sera proposé à Lafayette. Il sera accessible à tous. Le lendemain, mercredi 19 avril, en partenariat avec les associations sportives locales, la piscine Mallarmé proposera toutes sortes d’activités sportives : slackline, animation des plongeoirs, aménagement ludique dans le petit bain pour les plus petits et Water-Polo.

Des animations qui séduisent

A travers ces animations, la Ville de Besançon entend accueillir un plus large public. Pari réussi. Grâce à la dynamique impulsée, la fréquentation peut doubler, voire tripler. Ces animations ludiques permettent également aux enfants d’appréhender d’une autre manière la piscine et la pratique de la natation. Grimper, sauter, flotter, … autant de situations qui permettent de se familiariser avec l’eau. Rappelons que la cité comtoise est engagée dans un ambitieux programme éducatif pour permettre à tous les écoliers bisontins de savoir nager.

L'interview de la rédaction : Simon Devaux, responsable des piscines et de la patinoire de Besançon

C’est un projet qu’Anne Vignot et son équipe avaient décliné dans leur programme de campagne. En complément des actions menées par le Centre Régional Information Jeunesse, la Ville de Besançon veut implanter un pôle jeunesse au sein de son centre-ville. Autrement dit un lieu ressource et de projets, à dominance numérique. La culture y aura également toute sa place.

Il verra le jour dans l’annexe de la médiathèque Pierre Bayle.  L’élu écologiste bisontin Nathan Sourisseau travaille depuis de nombreux mois sur ce nouvel espace. Il consulte les jeunes et tous ceux qui sont à leur contact. Le coût de cette initiative s’élève à 400.000 euros. Son ouverture est prévue pour la fin de l’année 2024.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot, Maire de Besançon

Une nouvelle session du conseil municipal de Besançon se tiendra ce jeudi 6 avril. Les élus échangeront notamment sur le budget primitif 2023 et les près de 18 millions d’euros consacrés aux tranches annuelles. C’est-à-dire, pour ces dépenses consacrées à la réhabilitation et la rénovation des bâtiments communaux ( écoles, équipements sportifs et culturels, patrimoine, …). L’objectif est bien entendu de moderniser ces moyens, d’améliorer le cadre de vie et répondre aux enjeux sociaux et environnementaux du moment.

L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon

L’entretien des bâtiments représente une part très importante. Plus de 5 millions d’euros sont prévus pour lutter contre les fortes chaleurs, l’accessibilité des bâtiments communaux, améliorer les conditions de travail des agents de la ville et du public ou encore mettre à disposition des infrastructures sportives sécurisées et de qualité. La création de lien social fait également partie des valeurs que veut initier la collectivité. Tout comme assurer le financement d’actions en direction des espaces verts et de la biodiversité.

Les écoles, les crèches et le patrimoine sportif sont au cœur de ces investissements. Plusieurs chantiers sont en cours ou seront lancés cette année : la création d’un pôle jeunesse à l’annexe Pierre Bayle,  une deuxième aire d’ébat pour chiens ( rue des Traits), la réfection du square Cusenier, la mise en place de brise soleil dans les écoles,  le maintien d’une plantation massive d’arbres sur les espaces publics, le renouvellement du parcours sportif de Bregille, le déploiement de nouvelles tablettes numériques pour les écoles élémentaires,….

L'interview de la rédaction / Anne Vignot, maire de Besançon

 

C’est une nouvelle étape qui vient encore d’être franchie dans le programme de renouvellement urbain du quartier de Planoise. Rappelons que cette action s’inscrit dans un vaste programme multipartenarial de plus de 183 millions d’euros, soutenu par l’Agence Nationale pour la Rénovation Urbaine.  Dans cette dynamique, la Ville de Besançon, Grand Besançon Métropole et les trois bailleurs sociaux engagés dans cette opération ont signé la charte écoquartier de Planoise.

Concrètement, ils s’engagent à mettre en pratique les 20 engagements qui composent le document de référence. La valorisation et la préservation de la biodiversité, la sobriété énergétique, lutter contre l’étalement urbain, un cadre de vie sûr, le vivre-ensemble, la solidarité et l’accessibilité aux logements, … sont quelques-uns des points à valider.

Un quartier d’excellence numérique

C’est ainsi que différents projets, liés à l’habitat, au cadre de vie, aux services et à l’emploi verront le jour. La création d’une crèche et un nouveau projet de bâtiment, porté par Néolia, composé de logements familiaux, à prix abordables, verront le jour place de la Nation. On fera appel à du bois du Haut-Doubs et au savoir-faire de l’entreprise Simonin, basé à Montlebon, pour mener à bien cette initiative. Le Centre commercial Île de France sera transformé. A ce sujet, la Ville de Besançon vient d’acquérir les murs de la Brasserie. Une coopérative numérique sortira également de terre. L’objectif étant de faire de ce secteur bisontin, un quartier d’excellence numérique.

Changer l’image du quartier

A travers cette démarche, Anne Vignot, la maire de Besançon et présidente de Grand Besançon Métropole, veut donner une nouvelle image à Planoise. Transformer ce quartier, où vivent actuellement plus de 20.000 personnes. Ce renouvellement urbain est sans doute une chance pour ce quartier, gangréné  par la drogue et la violence. Un cadre de vie plus agréable, de nouvelles formes d’habitat, une plus grande mixité sociale, des projets capables de donner un avenir et  fixer de meilleures perspectives à toute cette jeunesse bisontine, aux compétences multiples,  sont porteurs d’espoir.

L'interview de la rédaction / Lorine Gagliolo ( conseillère déléguée à l'écoquartier de Planoise)

 

Le député du Doubs Laurent Croizier, président du groupe « Ensemble Bisontins » au conseil municipal de Besançon vient d’adresser un courrier à Anne Vignot, maire de Besançon pour dénoncer « les manquements répétés au respect du règlement intérieur et du droit lors des séances du conseil municipal ». Il demande l’organisation d’une conférence des présidents des groupes d’élus « afin de résoudre ces dysfonctionnements ».

Jusqu’au 13 mars prochain, les Bisontins sont appelés à se positionner sur les projets proposés par des collectifs d’habitants pour améliorer le cadre de vie. Les analyses techniques et financières ont été réalisées, place désormais à la consultation des habitants. Ces derniers peuvent voter pour trois des 24 projets retenus. Rappelons que la Ville de Besançon a alloué la somme de 250.000 euros pour ce premier budget participatif.

Ce samedi, la cité  et Kevin Bertagnoli, l’élu à la démocratie participative, invitaient les collectifs  à venir présenter leur initiative aux habitants de Besançon. Une urne était mise à disposition pour l’occasion. Cinq groupes ont répondu présent. Certains, à l’image du club d’échecs de Besançon, n’ont pas ménagé leur peine pour sensibiliser le plus grand nombre et obtenir un maximum de soutiens. Ces bénévoles souhaiteraient que la ville finance l’achat de tables pour la pratique de leur discipline. Du matériel qui serait disposé dans le parc Micaud et à Planoise, à proximité de la maison de quartier Nelson Mandela. Les thématiques des projets sont variées : installations de mobiliers urbains et d’équipements de loisirs, aménagements d’espaces verts, projets liés à la mobilité, à la propreté, aux solidarités...

KEVIN BERTAGNOLI ECHEC URNE

La période de vote est ouverte aux habitants de 16 ans et plus, contribuables locaux, étudiants et apprentis. Les projets lauréats seront désignés en mars, puis votés en conseil municipal au
deuxième trimestre 2023 pour une réalisation d’ici avril 2025.

Le reportage de la rédaction : Kevin Bertagnoli et Claude Hugonnot, président du club d'échecs.

Pour obtenir toutes les informations nécessaires : https://atelierscitoyens.besancon.fr/

La Ville de Besançon a décidé de modifier sa grille tarifaire de ses accueils périscolaires pour la rentrée prochaine. L’objectif est « d’assurer une meilleure équité sociale ». Elle s’appuie sur le coefficient familial de la Caisse d’Allocations Familiales pour définir le tarif appliqué. Le temps d’accueil périscolaire du matin demeure gratuit pour tous les enfants inscrits. Concernant le temps périscolaire du midi, la ville veut faciliter l’accès à la cantine aux enfants des familles les moins favorisées en abaissant le tarif du repas de 1,50 euro à 1 euro.

En revanche, les ménages les plus aisés contribueront davantage à l’effort de solidarité, avec un tarif maximum porté à 8,50 euros. Ce qui est bien en deçà du véritable prix du service, évalué à 13,50 euros. Le tarif du temps d’accueil périscolaire de l’après-midi s’inscrit dans cette même démarche. La baisse des tarifs concerne 78% des enfants. Cette augmentation permettra également d’absorber en partie la revalorisation des conditions de rémunération des animateurs et prend en compte l’augmentation du coût des services périscolaires, liée à l’inflation et à l’énergie.  

La Ville de Besançon souhaite également continuer à augmenter ses capacités d’accueil. Depuis l’arrivée aux responsabilités de la nouvelle équipe plus de 800 places ont été créées à Besançon pour permettre à plus de familles de bénéficier de l’organisation périscolaire mise en place le midi.

Le budget 2023 sera au cœur des débats du conseil municipal bisontin de ce jeudi soir. Dans un contexte de crises : sécheresses, canicules, covid, guerre en Ukraine, augmentation de la facture énergétique, … la majorité municipale proposera un exercice comptable de 212 millions d’euros. Malgré ce contexte socio-économique, Anne Vignot et son équipe prévoient 42 millions d’euros d’investissement. Malgré les 8 millions d’euros supplémentaires, qu’il a fallu appréhender, en raison du contexte du moment, la ville annonce que les taux de fiscalité ne bougeront pas.

Anthony Poulin, l’élu en charge des finances, à la Ville de Besançon, présente un budget construit autour de quatre piliers : la solidarité, l’économie locale, l’implication des habitants le climat et le vivant. Parmi les investissements accordés : la poursuite de la rénovation des écoles et des crèches (10 millions d’euros par an), le réaménagement de la boutique Jeanne Antide (250.000 €), une subvention de 150.000 euros supplémentaires sur les 10 millions d’euros accordés au CCAS de Besançon, le lancement du projet de la maison des femmes, 8 millions d’euros pour l’investissement dans la production d’énergies renouvelables et l’amélioration de la gestion de la ressource en eau, un plan de sobriété énergétique à hauteur de 1,2 million d’euros ou encore la restructuration du pôle sportif Diderot à Planoise pour 10,5 millions d’euros, … .

L'interview de la rédaction / Anthony Poulin

 

Comme elle s’y était engagée. La ville de Besançon plantera d’ici la fin de l’hiver 1000 arbres dans tous les quartiers pour répondre aux enjeux du changement climatique. A travers cette démarche, elle veut compenser les abattages d’arbres ayant souffert de maladies ou de la sécheresse et végétaliser pour réduire les îlots de chaleur. Le choix s’est porté sur 140 essences locales afin de limiter le risque de propagation de maladies et tester les réactions de chacune d’elles aux fortes chaleurs.