Depuis le 27 septembre dernier, et jusqu’au 1er décembre prochain, la Ville de Pontarlier organise des réunions dans les différents quartiers de la cité. Six réunions ont été programmées pour permettre à la population locale de rencontrer leurs élus et exprimer son point de vue sur les actions menées.
La parole y est libre. Chacun peut aborder les sujets qui le préoccupent et qui relèvent, bien entendu, de la gestion municipale. Pour une meilleure préparation des débats, les Pontissaliennes et Pontissaliens sont invités à déposer leurs observations et suggestions dans l’urne installée dans le hall de l’Hôtel de ville ou par mail à : reunion-quartier@ville-pontarlier.com
Un rendez-vous privilégié
Patrick Genre, le maire pontissalien, y voit « un moment privilégié. « Les débats sont parfois animés, mais c’est le jeu démocratique » explique l’édile. Difficile de savoir si cette démarche a un effet sur la participation des électeurs aux scrutins locaux et nationaux, mais elle concourt à impliquer et écouter les habitants sur les enjeux d’aujourd’hui et de demain concernant leur territoire de vie. « Eviter à tout prix un éloignement de la population avec la chose publique » explique M. Genre. Comme de nombreuses communes françaises, la cité du Haut-Doubs enregistre des taux d’abstention records aux élections. Pourtant, les élus multiplient les outils et les moyens pour intéresser leurs concitoyens. Une application mobile, des réunions de quartier et d’autres, plus thématiques, comme prochainement sur l’urbanisme, avec les travaux prévus sur la RN 57, à l’entrée Sud de Pontarlier, et la taxe sur les ordures ménagères animent le quotidien. La proximité est un enjeu fort que le conseil municipal veut asseoir davantage.
Pour tout savoir sur le prochaines réunions de quartiers, rendez-vous sur le site internet de la Ville de Pontarlier.
L'interview de la rédaction / Patrick Genre
La Situation est inquiétante. La facture énergétique pèse lourd dans le budget de la ville de Besançon. Pour l’année 2023, elle va doubler par rapport à l’année précédente. Passant de 6,7 millions d’euros à 12 millions d’euros. Pour le prochain exercice comptable, la collectivité doit trouver huit millions d’euros pour équilibrer son budget. Pour l’heure, une économie de seulement deux millions d’euros est possible. Il reste encore six autres millions à trouver. Pas facile, lorsque l’on sait que l’état soumet, depuis plusieurs années déjà, les collectivités à faire d’importantes économies. Lorsque Bruno Le Maire, le Ministre de l’économie déclare ce matin que « la France est à l’euro près », Anthony Poulin lui rétorque que « les collectivités sont au centime près ».
Conserver la qualité de service public
C’est la mission que s’est fixée la Ville de Besançon. Elle souhaite conserver la qualité de service public actuelle, et ne pas procéder à des fermetures qui seraient néfastes pour la population locale. La priorité pour la ville est l’éducation, l’accompagnement des familles et des enfants et le vivre ensemble. A plus au moins long terme, Anne Vignot, la maire bisontine, craint « une crise d’ampleur ». « Le nombre de personnes sollicitant l’aide du CCAS explose » explique-t-elle.
Des premières mesures qui pourraient en appeler d’autres
Quelques mesures sont d’ores et déjà annoncées pour faire des économies, mais elles ne permettront pas de trouver les ressources nécessaires dont la cité a besoin. Tout en demandant à l’état que les collectivités locales bénéficient du bouclier énergétique, il est prévu de réduire de 2° la température dans les bâtiments publics, de 1° l’eau des deux piscines municipales couvertes et de modifier l’éclairage de certains bâtiments en changeant les ampoules actuelles par des leds. En parallèle, la Ville aimerait poursuivre les chantiers de rénovation énergétique lancés depuis le début du mandat, et qui lui ont permis de réaliser de nettes économies. Plusieurs milliers d’euros ont été économisés grâce aux chantiers entrepris dans les quatre gymnases. L’ambition est également de poursuivre le plan de rénovation thermique dans les écoles bisontines. A moins que le contexte économique exige de nouvelles restrictions.
L'interview de la rédaction : Anne Vignot
La Ville de Morteau, en partenariat avec le Parc naturel régional du Doubs Horloger, va procéder à l’expérimentation de l’extinction de l’éclairage public à partir du 14 octobre prochain, de minuit à 5 heures du matin, hors axes principaux de circulation.
Cette opération a pour objectifs principaux de protéger la biodiversité et réduire la consommation énergétique. Par ailleurs, la cité prévoit de remplacer tous les anciens luminaires par des luminaires LED. Les lampes des axes principaux qui resteront éclairées seront prioritairement remplacées et leur puissance sera abaissée de 50 % de 23h à 5h du matin.
Un collectif, constitué d’habitants, commerçants, artisans et responsables associatifs du quartier de Casamène, s’est réuni ce dimanche après-midi pour exprimer son inquiétude quant à l’avenir de leur lieu de vie.
Un projet immobilier, ciblant les anciennes usines Longchamps, bien connu des Bisontins, l’inquiète plus particulièrement. Ces habitants et usagers ne veulent pas que ce secteur perde son âme. Pas question, de voir s’envoler ce patrimoine historique et le vivre ensemble qui l'anime. Une pétition a d’ailleurs vu le jour pour que chacun puisse faire connaître ses inquiétudes et son envie de réfléchir avec les élus sur l’avenir.
Coconstruire
La population veut s’inscrire dans une démarche constructive. Elle est prête à s’investir dans une réflexion collective pour évoquer demain. A l’époque où les débats citoyens et démarches participatives sont au cœur des politiques publiques, le collectif veut prendre aux mots la ville de Besançon. Les manifestants veulent être consultés et appellent à « une réflexion fine et sensible » des élus bisontins. Ils attendent qu’une chose, se mettre à la table des discussions, concertations et négociations.
L'interview de la rédaction / Françoise Chole (comité de quartier Casamène)
Ce dimanche 25 septembre, dans le cadre de la journée des Familles, l’Union Départementale des Associations Familiales du Doubs, les associations familiales et associations de quartier organisent un temps convivial, avec des jeux et des activités pour les enfants dans le parc de la Maison de la Famille. Cette journée est gratuite. Au programme : atelier peinture, bricolage, maquillage, jeux surdimensionnés, structure gonflable, parcours sensoriel… . Cette initiative sera également rythmée par un spectacle, à 11h30 et 15h, la présence d’un magicien sculpteur de ballon et des animations musicales.
Ce dimanche 25 septembre, à Besançon, le comité de quartier de Casamène organise un rassemblement, à 14h, sur l’avenir de Casamène. Ses membres s’interrogent sur l’avenir de leur lieu de vie. Un projet immobilier les intrigue plus particulièrement. Ils demandent à la ville de Besançon de cesser son mutisme et de répondre aux questions qui lui ont été posées. Les habitants veulent être impliqués dans les décisions qui les concernent. Ils se disent prêts à « co-construire l’avenir de Casamène ».
Depuis près de 4 ans, les Archives municipales de Pontarlier mettent régulièrement en ligne une partie du patrimoine écrit qu’elles disposent. Un régal pour celles et ceux qui s’intéressent à l’histoire locale et à leur histoire personnelle et familiale.
Ainsi en quelques clics, depuis son canapé, à n’importe quelle heure du jour et de la nuit, partout en France et dans le Monde, les internautes peuvent accéder à plus de 3000 cartes postales, à la presse locale numérisée, aux relevés des actes des registres paroissiaux, aux listes électorales, aux délibérations du Conseil Municipal, … . Par ailleurs, grâce à une technologie pertinente, baptisée « océrisation », la recherche devient plus aisée et accessible au plus grand nombre. En indiquant un simple mot, le moteur de recherche se met en action et publie l’ensemble des données accessibles. Une mine d’information à portée de clics.
De nouveaux documents numérisés
Madame Brischoux, la responsable des lieux, reconnaît que l’arrivée de l’informatique a fait évoluer son métier. Après un temps d’adaptation, elle concède qu’elle prend plaisir à mettre à disposition de tous ces précieuses informations qui construisent l’identité, l’histoire et la vie d’un territoire et de chacun. Les cartes postales et la presse locale remportent un fort succès et sont très régulièrement consultées. C’est ainsi qu’une véritable ligne éditoriale est mise en œuvre pour choisir les documents qui seront mises en ligne. Dans un souci de toujours et encore enrichir le contenu, d’ici le printemps prochain, les registres de la Communauté de Communes du Larmont et désormais de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier seront publiés. De quoi augmenter encore l’audience du site. Pour Annie Brischoux, le numérique est un outil qui fait parti de son quotidien. Elle reconnait qu’il offre des possibilités surprenantes. Cependant, elle reste encore très attachée à ses anciens, voire très anciens, documents. D’ailleurs, elle espère que certains internautes prendront le temps de pousser les portes des Archives pontissaliennes pours s’installer dans la salle de lecture, ouverte au grand public.
Pour contacter les Archives municipales de Pontarlier : 03.81.38.81.14. Pour se rendre sur le site internet, tapez « Pontarlier archives en ligne » sur n’importe quel moteur de recherche.
L'interview de la rédaction / Annie Brischoux
Nous venons d’apprendre que les standards téléphoniques de la mairie de Pontarlier et de la Communauté de Communes du Grand Pontarlier étaient momentanément hors service. Pour contacter ces deux collectivités, deux courriels sont à votre disposition : mairie.pontarlier@ville-pontarlier.com ou contact@grandpontarlier.fr ou rendez-vous sur place pour les demandes d’informations et démarches.
Les 1er et 2 octobre prochains, l’association Familles Rurales de Levier organise son traditionnel rendez-vous artistique « arts du coin ». 24 exposants amateurs présenteront leurs plus belles créations. Peinture, bois, vannerie, tavaillon, sculptures et broderie seront présentés. On notera également la présence d’écrivains. Rendez-vous à la salle des fêtes de la commune. Samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 18h.
A Levier, malgré l’augmentation attendue de la facture énergétique, Marc Saulnier, le Maire, et son équipe municipale continuent les investissements et les projets. Equipements sportifs, santé, éducation, conservation du patrimoine et protection de l’environnement sont au cœur des décisions. Plein Air fait le point.
La salle des sports. Après l’installation d’un terrain multisport et la création d’un nouveau terrain de football, les élus investissent dans la réhabilitation de la salle des sports. Le projet se décline en des travaux d’isolation et d’extension pour y accueillir de nouveaux vestiaires et des lieux de vie pour le monde associatif.
La petite enfance. Cette compétence est encore gérée par la commune. Ainsi, la collectivité travaille sur la réhabilitation de l’actuel accueil périscolaire, qui sera menée en parallèle de l’agrandissement de l’école Pergaud, un projet de la Communauté de Communes Altitude 800. En parallèle de ces dossiers, les élus levitiens réfléchissent également à l’implantation d’une micro crèche sur ce même site. Le projet périscolaire pourrait être une réalité en 2024.
La station d’épuration et le réseau d’assainissement. La remise aux normes de la station d’épuration est devenue une nécessité. D’autant plus que la commune de Levier se situe sur le bassin versant de la Loue. Un maître d’œuvre travaille d’ores et déjà sur ce chantier, dont le montant est estimé à 3,5 millions d’euros. En parallèle, les réseaux d’assainissement sont revus. 5 millions d’euros sont consentis pour contribuer à la préservation des milieux naturels et lutter contre la vétusté des installations.
La deuxième tranche des travaux d’aménagement du bourg. Elle concerne, cette fois-ci, le secteur de l’église. L’objectif étant de renaturer l’endroit. Les premières interventions sont prévues dans le courant de l’année prochaine.
Les aînés. Différents projets sont dans les cartons. Une réflexion est menée pour créer un projet autour de l’intergénération dans l’ancien Ehpad que la commune a acheté. Les réflexions sont en cours avec la société Néolia. En parallèle, les élus réfléchissent à la transformation du presbytère en un accueil de jour pour les personnes âgées, autonomes ou pas. Une infrastructure pour venir soulager les aidants, qui accompagnent sans relâche leurs proches au quotidien. La collectivité attend toujours l’aval de l’ARS et du Conseil Départemental pour avancer sur ce point.
Limiter les dépenses énergétiques. Grâce à une gestion pluriannuelle des finances de la commune, l’équipe actuelle met tout en œuvre pour gérer le plus pertinemment possible les budgets et les dépenses d’investissement et de fonctionnement qui y sont liés. La rénovation en cours du réseau d’assainissement en est une preuve indéniable. Depuis, deux ans, l’éclairage de nuit est coupé entre 23h et 5h du matin. Par ailleurs, un projet d’installation de panneaux photovoltaïques sur le toit des bâtiments communaux est en pleine réflexion. L’objectif étant de chauffer ces structures et revendre l’énergie produite.