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Le BesAC reçoit Lyon ce vendredi soir, à 20h, au gymnase des Montboucons, pour le compte de la 12è journée de championnat en nationale 1 masculine. Avec 16 points, les basketteurs bisontins sont dixièmes de leur championnat. Les Lyonnais figurent en neuvième position, avec le même nombre de points. Le groupe de Joseph Kalambani reste sur une défaite, en date du 14 novembre,  face à Mulhouse (95-73).

Plus que quelques jours à attendre. La première étape de la Coupe du Monde de biathlon de la saison se déroulera le 25 novembre prochain en Suède. Neuf courses sont au calendrier. Sans compter les championnats du Monde de la discipline qui se dérouleront du 7 au 18 février en République Tchèque. Cette année, aucune compétition ne se disputera en France. Toutes les compétitions de ski nordique sont concernées. Une première depuis la saison 2007/2008.

Ce jeudi, en début d’après-midi, le champion Quentin Fillon Maillet tenait une conférence de presse. Un temps d’échange avec la presse régionale et nationale pour faire le point sur les futurs challenges qui s’annoncent. Le Jurassien ne cache pas sa détermination et son envie. Les pépins de santé survenues en juin dernier ne semblent être plus qu’un mauvais souvenir. Une inquiétude toute particulière s’est manifestée lorsque le biathlète a ressenti une fatigue anormale en cette période de l’année. Pris en charge par le staff tricolore, Quentin a fait une batterie de tests, suite à des évaluations cardiaques peu convaincantes. « Je n’étais pas en capacité de suivre un planning standard » explique-t-il. S’en sont suivis d’autres contrôles sanguins et médicaux, qui ont laissé apparaître un covid long, qui a laissé des traces dans l’organisme. Une bonne gestion de son état physique lui a permis à Quentin d’améliorer son physique et son mental et d’aborder les prochaines échéances avec beaucoup plus de certitude. « Je suis satisfait d’en être là aujourd’hui, avec le début d’été qui a été compliqué » ajoute-t-il.

L'interview de la rédaction

Quelles ambitions pour cette nouvelle saison ?

Le Jurassien a les crocs. Porter encore le dossard ne lui fait pas peur. Il sait que la saison sera difficile et que le Norvégien Johannes Boe ne lâchera rien. Quentin veut encore figurer parmi les meilleurs. Ses ambitions sont affichées. Il se verrait bien décrocher le Gros Globe de Cristal de la Coupe du Monde et remporter au moins un titre en individuel aux prochains championnats du Monde, tout en parvenant à conserver le titre par équipe.

L'interview de la rédaction

Le BesAC s’est incliné hier soir dans le cadre de la 11è journée de championnat en nationale 1 masculine. Les basketteurs bisontins ont été vaincus sur le score de 95 à 73 à Mulhouse. Au classement de ce groupe B de nationale 1 masculine, le BesAC apparaît en dixième position.

L’Olympique de Besançon s’est incliné ce dimanche à Strasbourg lors de la 7è journée de championnat en fédérale 3. Score final 38 à 8. Avec quatre victoires et trois défaites, le collectif bisontin apparaît en cinquième position. Son voisin montbéliardais figure en avant dernière position, la neuvième, dans cette même compétition.

Pontarlier a remporté ce dimanche après-midi son derby face à Grand Dole, le XV du Haut-Doubs s’est imposé sur le score de 20 à 22 dans le Jura. Victoire également pour Saint-Claude. Les rugbymen du Haut-Jura ont décroché une précieuse victoire face au Puy ( 32-28). Au classement, Pontarlier est 7è. Grand Dole se classe 9è. Saint-Claude conserve sa position de lanterne rouge.

L’ESBF a gagné la rencontre qu’il ne fallait pas perdre. Dans le cadre d’un match en retard, comptant pour la 1ère journée de championnat en D1 féminine, les Engagées ont vaincu Mérignac sur le score de 30 à 28, ce dimanche après-midi, au Palais des Sports Ghani Yalouz. Cette victoire permet au groupe de Sébastien Mizoule d’occuper la 7è place au classement. Elles ne sont plus qu’à trois points de la cinquième place.

Plein Air fait le point sur une partie des rencontres qui se disputeront lors du 2è tour de la Coupe Bourgogne-Franche-Comté. Certaines d’entre-elles se disputeront les 18 et 19 novembre prochains.

 Audeux – Lons le Saunier

Bessoncourt – Morteau Montlebon

Coteaux de Seille – Roche-Novillars

Jura Lacs – Montfaucon/Morre/Gennes

Rochefort – RC Saônois

4 Rivières 70 – Val d’Amour

Levier – Château de Joux

Val de Loue – Montmorot

Triangle d’Or Jura – Saône Mamirolle

Bresse Jura Foot – Champagnole

Nord Territoire – Valdahon Vercel

La Joux Nozeroy – Ornans

Pays Maîchois – USPV

Poligny Grimont – Saint Vit

National

FC Sochaux Montbéliard 2 – 0 Cholet

National 2

Olympique Alès 1 – 1 Jura Sud Foot

Fleury 1 – 0 Racing Besançon

National 3

FC Sochaux Montbéliard – Besançon Football (reporté)

Vesoul 3 – 0 Moulins Yzeure

Dijon (2) 0 – 1 Jura Dolois

Pontarlier 2 – 2 Louhans Cuiseaux

Régional 1

Groupe B

Jura Lacs 5 – 1 Lons le Saunier

Champagnole 5 – 1 val d’Amour

Jura Sud Foot (2) 3 – 1 Ornans

UF Maconnais 2 – 2  Bresse Jura

Groupe C

Morteau Montlebon – l’Isle sur le Doubs (reporté)

Valdahon Vercel 2 – 3 Racing Besançon (2)

Grandvillars – 4 Rivières 70

Perrousienne 2 – 1  Belfort Sud

Audincourt 1 - 1 Jura Dolois (2)

Noidanais 2 - 3 Saint-Vit

Le jurassien Médéric Chapitaux, originaire d’Arbois,  docteur en sociologie du sport, vient de publier le livre « le sport, une faille dans la sécurité de l’état ». Travail scientifique à l’appui, l’auteur a travaillé sur l’entrisme islamiste dans le sport, et notamment dans les sports de combat. Trois disciplines inquiètent plus particulièrement : les sports de combat, le futsal et la musculation. Rencontre avec le spécialiste.

Pouvez-vous tout d’abord vous présenter ?

Je suis franc-comtois d’origine. J’habite dans le Jura. Je suis docteur en sociologie du sport et je dirige une entreprise de formation professionnelle qui s’appelle « Challenge Académia ».

Pourquoi ce livre ?

C’est le cœur de mes travaux de thèse. Mon intérêt,  dans le cadre de mes recherches scientifiques, s’est porté sur les déviances dans le sport. Cela peut-être le dopage ou la prévention des violences sexuelles. Me concernant, je me suis intéressé à l’entrisme islamiste à l’intérieur des clubs sportifs et comment les éducateurs sportifs, dont je fais partie, gèrent cela au quotidien. Ce travail est issu de cinquante thèses que j’ai essayées de vulgariser dans un petit ouvrage d’une centaine de pages.

C’est un vrai problème de société que vous abordez ?

C’est quelque chose qui n’existait pas il y a une petite vingtaine d’années. Ou alors, c’était beaucoup moins visible. Aujourd’hui, on est en droit de s’interroger. Ce n’est pas pour surfer sur l’actualité. Il s’agit d’un travail scientifique. Aujourd’hui, nous avons des chiffres qui sont à la fois inquiétants, parce que c’est toujours trop, et rassurants, par rapport au nombre total de club en activité. Ce n’est pas non plus massif.

Comment avez-vous construit vos recherches ?

J’ai choisi de travailler sur plusieurs axes. Nous avons construit notre réflexion à partir de documents existants. C’est-à-dire, à partir des travaux d’autres scientifiques, au niveau international, et sur les productions des forces de sécurité. Ce qui représente une consultation de 18.000 documents. Ce qui m’a permis d’avoir une base de travail solide. Dans un deuxième temps, j’ai mené des entretiens semi-directifs. Lors desquels, j’ai rencontré des entraîneurs, des présidents de club  et des autorités publiques et politiques, notamment le Premier Ministre et des chefs de services de renseignements, … . Enfin, lors d’une troisième phase, je suis allé sur le terrain. Mon terrain d’enquête était les sports de combat. J’ai principalement travaillé en Ile de France.

Y-a-t-il des activités sportives qui sont plus concernées que d’autres ?

Depuis 2010/2011, à la suite d’une enquête, le Conseil de l’Europe avait repéré l’entrisme islamiste au sein de trois familles d’activité : les sports de combat, le futsal et la musculation. Le triptyque est toujours présent. Même si on a une prédominance des passages à l’acte terroriste sur les sports de combat.  

Quelle est la situation aujourd’hui ?

Deux chiffres prennent aujourd’hui tout leur sens : une centaine de clubs étaient reconnus par les ministères des sports et  de l’intérieur, comme étant séparatistes. Ce qui représente environ un peu plus de 10.000 pratiquants sur le territoire national. C’est plutôt inquiétant. Le comité olympique a déclaré qu’environ 550 clubs, au niveau national, posaient des difficultés de communautarisme. Il faut stopper la dérive de ces clubs.

Avez-vous des chiffres à nous communiquer pour la région Bourgogne Franche-Comté ?

Je n’ai pas accès à ces données-là. Il faudrait que les autorités aient envie de les communiquer. Néanmoins, je ne vois pas pourquoi la Franche-Comté serait protégée de ce phénomène. Les quantités sont certainement très faibles. J’ai  démontré un cas dans mon livre concernant notre région.

Pour faire simple. Il semblerait que l’on se sert du sport pour véhiculer des valeurs religieuses ?

Il y a une doctrine islamiste à travers le monde qui invite ceux qui veulent les rejoindre à pratiquer un sport de combat. Les gens rentrent dans les clubs n’ont pas pour faire du sport, mais se préparer au combat. C’est pour cela qu’ils choisissent des sports de combat.  On se retrouve avec ces potentiels menaces, que l’on a connues en Franche-Comté, avec des adeptes qui s’entraînaient à Besançon.

Y-a-t-il des ramifications avec l’étranger ?

Sans doute. Cela ne fait pas partie de mes travaux de thèse. Je ne pourrai pas affirmer ce genre de choses sans le travailler. Néanmoins, techniquement parlant, on peut le prévoir. Entre 2014 et 2018, on a connu des départs de Francs-comtois, partis rejoindre le territoire irako-syrien.

Comment lutter face à cette situation ?

L’éducation joue un rôle très important. L’éducation par le sport est précieuse.  Sans éducation, on ne fait rien. Il faut encourager cet élan d’éducation aux valeurs de la République. Il ne faut pas avoir peur de sanctionner quand il y a des comportements déviants. Quand nous sommes face à des problèmes d’islamisme dans le sport, il faut mobiliser les lois qui existent, et notamment celle sur le séparatisme, et sanctionner tous les écarts, afin de protéger les enfants, que les parents nous confient au quotidien.

Il faudra sans doute réagir mieux et plus vite, que la prise de conscience, apparue tardivement, pour lutter contre la pédophilie dans le sport ?

Avant de contrôler ce type d’activité, il faut déjà se former pour savoir de quoi on parle. Vous avez raison. Aujourd’hui, on sanctionne sur le dopage et les violences sexuelles, même si cela a pris du temps, il faut espérer que l’on ne prenne pas autant de temps pour réagir sur cette problématique, qui est toute aussi importante d’un point de vue sociétal.   

L'interview de la rédaction : Médéric Chapitaux

 

L’ESBF a très mal géré son money time,  ce dimanche face,  à Chambray. Les Bisontines se sont inclinées sur le score de 23 à 25 dans le cadre de la 10è journée de championnat en D1 féminine. Le collectif de Sébastien Mizoule s’incline pour la troisième fois consécutive  dans un match très serré. Il faudra vite relever la tête avant la trêve et les matches de Championnat et de Coupe de France à venir.