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Ce mardi les commissariats de police de Besançon et de Pontarlier ont mené une opération zonale de contrôle des transports scolaires. L’objectif était de vérifier que les entreprises et les chauffeurs sont en règle et que ces derniers sont bien titulaires du permis de conduire réglementaire.

A Besançon, la brigade canine était présente pour s’assurer qu’aucun produit stupéfiant n’était transporté. A Pontarlier, les policiers en ont profité pour rappeler aux jeunes usagers, l’importance du port de la ceinture de sécurité. Dans la capitale comtoise, l’opération s’est tenue sur le parking de Micropolis. A Pontarlier, les contrôles ont été effectués devant les établissements scolaires Grenier, Aubrac et Marmier.

L'interview de la rédaction / Matthieu du commissariat de police de Besançon

Ce jeudi à 17h20, les policiers du Groupe de sécurité de proximité (GSP) ont remarqué un véhicule Dancia Sandero, circulant sans rétroviseur côté conducteur, rue de Picardie. En contrôlant la conductrice, ils ont remarqué plusieurs sacs plastiques noirs sur la plage arrière, contenant une grande quantité de cartouches de cigarettes. La conductrice et sa passagère ont été interpellées et placées en garde à vue. Lors de la fouille du véhicule, 19 cartouches de cigarettes allemandes, 20 pots de tabac et 3.355€ ont été découverts. La conductrice reconnaissait acheter des cigarettes en provenance du Luxembourg via les applications « Whatsapp » et « Snapchat » pour son propre compte. Elle a indiqué ne pas en faire commerce et se fournir également pour certaines de ses connaissances. Elle n’a communiqué aucun élément concernant son fournisseur. Le Parquet a donné pour instructions de lever les mesures de garde et de remettre les intéressées aux services des douanes dans le cadre d’une transaction douanière à hauteur de 800€ d’amende.

Les policiers de la BAC ont remarqué un homme de 22 ans qui circulait de manière hésitante à bord de son véhicule dans la nuit de jeudi à vendredi aux alentours de 02h45 au Faubourg Tarragnoz. Au moment d’emprunter la passerelle pour se rendre au QG, une discothèque, le conducteur a tourné de manière brutale et a chevauché le trottoir. Ce dernier a été contrôlé et soufflait à 0,68 mg/l d’air expiré et conduisait malgré une suspension de son permis de conduire. Il a été placé en garde à vue et a reconnu l’intégralité des faits. Son permis a été suspendu, avec interdiction de conduire tout véhicule à moteur et l’obligation de réaliser un stage de sécurité routière.

Ce vendredi matin, les effectifs de police ont contrôlé un homme de 31 ans au volant de son véhicule, à 4h40, avenue Denfer Rochereau. Ce dernier réagissait positivement au dépistage d’imprégnation alcoolique et était conduit au service pour vérification. Il soufflait à 0,66 mg/l d’air expiré et était positif à la cocaïne lors du dépistage stupéfiants. Il a d’ailleurs été retrouvé en possession de 0,35g de cocaïne. Placé en garde à vue, l’individu a reconnu l’intégralité des faits. Il indiquait avoir bu de l’alcool au cours d’une soirée festive entre amis et être consommateur très occasionnel de cocaïne. Son permis de conduire a été suspendu. Il devra payer une amende de 300€ et participer à un stage de sécurité routière.

Les policiers pontissaliens sont intervenus ce mercredi 13 septembre dans le magasin Jouet Club pour un vol à l’étalage. Un jeune de 15 ans, qui provenait d’un établissement spécialisé, a dérobé pour 250€ de cartes Pokémon. Son référent est venu le récupérer devant l’enseigne. Le jeune homme sera convoqué ultérieurement avec un avocat.

Les forces de l’ordre pontissaliennes ont été sollicitées ce mercredi pour une intrusion au sein d’une entreprise. Des dégradations ont été commises et deux jeunes ont été aperçus par des témoins. Une patrouille de police a été déployée, et très vite, deux hommes de 26 et 27 ans ont été interpellés à proximité du lieu. Un couteau a été retrouvé sur l’un d’entre eux. S’ils avouent avoir pénétré illégalement au sein de cette entreprise, ils nient avoir commis des dégradations.

Ce mercredi, un important incendie s’est déclaré dans un immeuble du quartier Saint-Ferjeux à Besançon.

C’est au deuxième étage que le sinistre se déclenche aux alentours de 10h ce matin. L’appartement principal est complétement calciné, et cinq personnes ont dû être évacuées par les pompiers, dont quatre à l’aide d’une échelle. Deux d’entre elles ont été intoxiquées après avoir inhalé des fumées et ont été hospitalisées au CHU de Besançon.

Une étrange disparition

Selon les premiers éléments, il pourrait s'agir d’un feu d’origine criminelle. Quelques hypothèses laisse penser que cet incident est lié à la disparition de Sonia dans la nuit du lundi 21 au mardi 22 août, une adolescente de 12 ans. Une version que conteste le parquet en l'état actuel des investigations. Mais la jeune fille aurait été aperçue à proximité de l'appartement incendié ce mercredi, appartenant à la famille d'une amie à elle. Une version corroborée par des voisins : ils ont vu et reconnu Sonia, en train de jouer avec une autre adolescente, une amie du collège. Sa famille, qui a attendu toute la matinée pour voir si elle rentrait, indique que ce n’est pas son genre de disparaître de cette façon. Par ailleurs, aucune dispute n’aurait eu lieu avant sa disparition indiquent ses proches. C’est dans la rue Abbé Grégoire que la jeune fille a été aperçue et géolocalisée le jour de sa disparition. 

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Les policiers bisontins ont contrôlé une femme au volant de son véhicule dans la nuit de lundi à mardi à 2h55 rue du Muguet. Après vérification, cette dernière circulait sans assurance et malgré l’annulation de son permis de conduire. La conductrice de 43 ans a été placée en garde à vue. Auditionnée, elle a reconnu les faits et a indiqué conduire uniquement pour « nourrir les animaux errants la nuit ». Elle sera convoquée devant le tribunal le 25 janvier prochain.

Les policiers pontissaliens sont intervenus ce mercredi à Doubs pour plusieurs menaces de mort émanant d’une voisine et à destination de son voisin. Des faits qui avaient déjà eu lieu en novembre dernier, mais qui n’avaient pas eu de suite judiciaire. Cette fois-ci, cette femme de 35 ans a été interpellée près de son domicile et placée en garde à vue ce mercredi. Elle nie tous les faits qui lui sont reprochés, alors que ceux-ci sont corroborés par plusieurs témoignages. Cette personne, bien connue des services de polices, faisait déjà l’objet de plusieurs procédures similaires qui seront regroupées. Elle a été laissée libre après sa garde à vue, mais sera convoquée devant le tribunal au mois de janvier.

Demain, cela fera une semaine que Nahël a été tué lors d’un contrôle de police à Nanterre. Depuis ce drame, chaque soir, des émeutes enflamment les quartiers dans toute la France. A Besançon, des incidents ont éclaté particulièrement dans les quartiers de Planoise et Clairs-Soleil. Une agence bancaire a été brûlée, des feux ont été déclenchés sur la route, des véhicules ont été incendiés et quelques boutiques ont été pillées. Le parquet de Besançon est très clair : des interpellations auront lieu très prochainement.

 

« Je peux vous assurer qu'il y aura des poursuite »

Cette vague de violences ne laisse pas les forces de l’ordre impassibles. Elles ont déjà procédé à une saisie impressionnante ce vendredi, dans le quartier de Planoise, en confisquant 54.000 mortiers et artifices dans un commerce de la place Cassin. Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon, tenait une conférence de presse ce lundi matin, pour assurer que le maximum sera fait afin d'identifier les auteurs de ces incivilités. Il a rappelé les faits les plus graves, survenus dans la nuit de jeudi à vendredi, comme l’incendie de l’agence bancaire Crédit Mutuel ainsi que le pillage de l’Euro Market et d’un débit de tabac. S’il n’y a pas eu d’interpellation le soir des faits, les policiers n’étant pas en nombre suffisant, Etienne Manteaux a bien précisé qu’il y en aurait très prochainement. Pour l’heure, les caméras et la vidéosurveillance sont analysées par les enquêteurs de la police judiciaire et de la sûreté départementale. « Cela va nous permettre d’élucider et d’identifier très clairement certains faits. Dans les jours et semaines à venir, au fur et à mesure de l’identification formelle de certains auteurs de ces dégradations par incendie, de ces vols aggravés par plusieurs circonstances, je peux vous assurer qu’il y aura des poursuites. Nous allons procéder à des interpellations » promet Etienne Manteaux. Pour rappel, les dégradations par incendie ou vols aggravés par trois circonstances sont punis de dix ans d’emprisonnement.

 

Etienne Manteaux, le procureur de la République de Besançon : 

 

 

Les parents, civilement responsables, cités devant le tribunal

Actuellement, 9 individus ont été interpellés dans la nuit de vendredi à samedi et 4 dans la nuit de samedi à dimanche. Un homme en possession de masques et d’engins pyrotechniques a été placé en garde à vue. Deux mineurs à proximité d’un véhicule incendié ont aussi été interpellés. D'abord pris en chasse, l’un d’entre eux a laissé échapper une bouteille d’essence lors de sa fuite. Les policiers, après les avoir rattrapés, ont aussi constaté des traces de brûlures au niveau du visage de l'un de ces individus. Des adolescents très jeunes, inconnus de la justice, qui seront présentés à un juge pour enfant en présence de leurs parents. Ces deniers auraient été motivés par l’élan grandissant des réseaux sociaux. Mais Etienne Manteaux prévient : « Les parents sont civilement responsables. À ce titre, ils seront cités devant le tribunal. On ne peut pas impunément casser et violenter. Les parents ont des obligations »