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Nicolas Zepeda, le tueur présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, a fait l’objet d’une nouvelle expertise psychiatrique. Celle-ci a été réalisée lundi à la maison d’arrêt d’Orléans-Saran. Les conclusions seront versées au dossier. Rappelons que le prochain procès du chilien se tiendra du 4 au 20 décembre à Vesoul. En février dernier, Zepeda, à la surprise générale, avait récusé son avocat, provoquant le renvoi du procès en cours.

Ce mardi devait s’ouvrir le procès en appel de Nicolas Zepeda à Vesoul. En avril 2022, le Chilien avait été condamné Ã  28 ans de prison pour avoir assassiné son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki sur le campus de la Bouloie à Besançon. Un crime qu'il continue de nier, alors que le corps de la victime reste introuvable. Premier retournement de situation ce matin, à peine commencée et avant même le tirage au sort des jurés, l’audience est suspendue. Pour cause, Nicolas Zepeda n’a plus d’avocat.

Les rumeurs s’intensifiaient ces dernières heures, elles sont désormais réalité. Me Antoine Vey, du barreau de Paris, ne défendra finalement pas Nicolas Zepeda. François Arnaud, président de la cour, a indiqué que Me Vey lui a adressé un courrier ce 18 février. Â« J’ai été informé que mon client n’entendait plus maintenir mon mandat de représentation. Je vous informe que je ne serai pas présent mardi matin. La situation m’empêchera en conscience d’assurer sa défense », a écrit Me Vey dans ce document. C’est alors Me Catherine Bresson, du barreau de Besançon, qui a été commise d'office pour la défense de Nicolas Zepeda, avant que l'audience ne soit suspendue pendant une heure. Une fois de retour dans la salle, nouveau rebondissement, et prise de parole de Me Bresson. « Nicolas Zepeda nous a indiqué qu'il avait un avocat choisi, Me Portejoie Renaud, du barreau de Clermont-Ferrand, lequel a accepté le mandat. Il sollicite un délai d'une journée complète pour préparer la défense de monsieur Zepeda". L'avocat général Etienne Manteaux s’est dit favorable à cette demande. Le procès en appel de Nicolas Zepeda est reporté à jeudi 23 février à 9h. 

On connaît les dates du procès en appel de Nicolas Zepeda. Il se déroulera du 21 février au 10 mars au palais de justice de Vesoul. Rappelons qu’en première instance, le Chilien a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, à Besançon, en décembre 2016.

On a appris ce mercredi que la première présidente de la cour d’appel de Besançon a désigné, après avoir recueilli les observations du ministère public et des parties, la cour d’assises de Haute-Saône , dont le siège est à Vesoul, pour statuer en appel dans le dossier Zepeda.

L’audience devrait se tenir au premier semestre 2023. Rappelons que le Chilien Nicolas Zepeda a été condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat, en 2016 à Besançon, de son ancienne petite amie, l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki.

La décision a été rendue publique ce mercredi, en fin de matinée. Le Chilien Nicolas Zepeda, condamné à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, a interjeté appel de l’arrêt rendu  hier à Besançon. Un nouveau procès est donc d’ores et déjà prévu.

Après deux semaines intenses, nous connaissons l’épilogue du procès Zepeda. Ce mardi, la cour d’assises du Doubs a condamné le Chilien Nicolas Zepeda à 28 ans de réclusion criminelle pour l’assassinat de son ex-petite amie japonaise Narumi Kurosaki, en décembre 2016 à Besançon. Une fois sa peine purgée, il sera interdit de territoire français. Il a désormais 10 jours pour faire appel.

Maître Jacqueline Lafont, avocate de Nicolas Zepeda

La cour déclare Nicolas Zepeda entièrement responsable des préjudices. Il devra payer à chaque parent de la victime la somme de 50 000 euros, et à chacune de ses sÅ“urs 40 000 euros au titre des dommages et intérêts. Arthur Del Piccolo, petit ami de la victime au moment des faits recevra quant à lui 5 000 euros.  

Maître Schwerdorffer, avocat des parties civiles

 

A l'annonce du verdict, le Chilien est resté figé, droit face au juge, sans aucune réaction. Une impassibilité totale, dans une salle suspendue aux lèvres du président d’audience Matthieu Husson. Zepeda n'a pas tourné une seule fois la tête en direction de ses parents, assis à sa droite, qui eux aussi ont détourné leurs regards. En face, la mère de Narumi Kurosaki a sorti le portrait de sa fille. 

Etienne Manteaux, procureur de la République de Besançon

Aux assises du Doubs. Dernier jour de procès dans l’affaire Narumi Kurosaki, cette étudiante japonaise dont le corps n’a jamais été retrouvé et qui avait rejoint Besançon pour y effectuer ses études en 2016. Depuis le 29 mars dernier, son ancien petit ami Nicolas Zepeda, incarcéré à Besançon, suspecté du meurtre de la jeune femme, est auditionné.

Le trentenaire continue de nier les faits. Hier, l’avocat général a requis la réclusion criminelle à perpétuité, l’interdiction de territoire à la fin de sa peine, et une période de sûreté de 18 ans. Ce mardi matin, à compter de 9h30, la cour et le jury se retireront pour délibérer. Le verdict devrait être connu en début d’après-midi. Maître Schwerdorffer, un des deux avocats des parties civiles, est au micro de la rédaction. Il revient sur la plaidoirie de la défense, assurée par Maîtres Lafont et Benedetti, avocates au barreau de Paris.

L'interview de la rédaction / Maître Randall Schwerdorffer

Après neuf jours de débats, le procès de Nicolas Zepeda touche à sa fin. Cette journée de lundi est consacrée aux plaidoiries. Après celles de Me Schwerdorffer et Me Galley pour les parties civiles, Étienne Manteaux a pris la parole pour son réquisitoire. Au terme de deux heures de discours, l’avocat général a prononcé ses réquisitions concernant l’accusé chilien : la réclusion criminelle à perpétuité, l’interdiction de territoire à la fin de sa peine, et une période de sûreté de 18 ans. Dernière étape de la journée, les plaidoiries de Me Laffont et Me Benedetti pour la défense. Ensuite l’audience sera suspendue, et ne reprendra que demain matin, afin de procéder aux délibérations, et d’annoncer le verdict.

Le procès de Nicolas Zepeda entamera ce lundi sa troisième et dernière semaine. Deux nouvelles journées sont au programme. Rappelons que le verdict sera connu mardi. Durant les neuf jours précédents, Zepeda, le meurtrier présumé de l’étudiante japonaise Narumi Kurosaki, n’a jamais reconnu les faits qui lui sont reprochés. Il a toujours tenu la même défense.  Les parties civiles  ont  cru obtenir des aveux en milieu de semaine dernière, mais l’accusé s’est ressaisi. Ce lundi, place aux plaidoiries des parties civiles, les réquisitions du ministère public et la plaidoirie de la défense. Le dernier jour de procès débutera à 9h30 mardi. C’est après la délibération de la cour et du jury que l’accusé connaîtra sont sort. Zepeda bénéficiera-t-il d’un acquittement en raison de l’absence de corps ou sera-t-il condamné à la peine maximale ? Il ne reste plus que quelques jours à attendre.

La 8ème journée du procès de Nicolas Zepeda s’est achevée ce jeudi soir, dans une atmosphère très intense. Jusqu’à la dernière minute, chacun aura tenté de faire avouer Nicolas Zepeda, en vain. L’interrogatoire récapitulatif de l’accusé a débuté à 14h. Mais le chilien a continué de manière impassible à affirmer qu’il n’avait rien à voir dans la disparition de Narumi. Face aux questions de l’accusation, il a craqué, avant de reprendre ses esprits, soutenu par sa mère et son père qui se rendent à ses côtés à chaque suspension d’audience. Ã€ la reprise, l’ensemble de la cour a conjuré Nicolas Zepeda d’avouer où se trouvait le corps de Narumi, jusqu’à sa propre avocate. En vain.

 

L’avocate de Nicolas Zepeda, Me Jacqueline Laffont, a été la dernière à prendre la parole, en s’adressant à son client. Avec un ton grave, mais très doux, elle s’essaye à son tour.

 

« La question vous a été posée par tout le monde. Moi aussi j'aimerais vous la poser. Pour vous défendre, il me semble absolument nécessaire de vous poser moi-même cette question. Celle de savoir si vous êtes en mesure de répondre à l'espoir, à l'espérance de la maman et de la soeur de Narumi Kurosaki. Où se trouve le corps de leur fille et de leur soeur ? Â» 

 

« Je ne sais pas Â» répond Zepeda. 

 

« Est-ce qu'on peut imaginer qu'une dispute aurait mal tourné ? Â» poursuit-elle. 

 

« Nous nous connaissons suffisamment bien avec Narumi pour que les choses ne finissent pas comme ce à quoi vous faites référence Â» répond le chilien.

 

« Avez-vous envie de dire quelque chose une dernière fois ? Â» dit-elle à nouveau.

 

Zepeda souffle, attend quelques secondes avant de répondre, puis il s’effondre en larme en s’emportant : « Je me trompe parfois, je suis loin d'être une personne parfaite. Moi aussi, je veux savoir. Je veux savoir. Je ne l'ai pas tuée ! Je ne l'ai pas tuée ! Je ne l’ai pas tuée ! Â»

 

Plus un bruit dans la salle sinon les sanglots de Nicolas Zepeda. Son avocate retourne s’asseoir. Puis le président suspend l’audience.

L'interview de la rédaction / Maître Randall Schwerdorffer