Le voile sera-t-il enfin levé sur l’affaire Narumi Kurosaki, cette jeune étudiante japonaise portée disparue depuis décembre 2016, et dont le corps n’a jamais été retrouvé ? Le principal suspect, Nicolas Zepeda, son ex petit-ami a été renvoyé devant la cour d’assises du Doubs pour assassinat. S’il clame haut et fort son innocence, le parquet dispose de multiples éléments de preuve assemblées à son encontre. Extradé du Chili puis incarcéré à titre provisoire depuis un an et demi, Nicolas Zepeda sera jugé le 28 mars à Besançon. Ce procès suivi par de très nombreux médias japonais et chiliens devrait durer deux semaines. Le verdict devrait être connu mi-avril.
Le 6 octobre 2021, le procureur de la République annonçait qu'une 25ème victime présumée de l'anesthésiste Frédéric Péchier avait été découverte. Le médecin bisontin est déjà mis en examen pour 24 empoisonnements à Besançon, dont 9 mortels. Ce nouveau cas suspect concernerait un patient décédé en 2015, lors d'une opération à la clinique Saint-Vincent. Son corps avait été exhumé, mais les analyses n'avaient pas permis d'établir un empoisonnement. Seulement, de nouvelles analyses toxicologiques effectuées sur les prélèvements ont permis d'identifier un nouveau cas hautement suspect, à la suite de la découverte de « mépivacaïne », un produit anesthésiant potentiellement mortel s'il est surdosé. Et s’agissant d'un produit « qui n'avait pas à être utilisé dans le protocole d'anesthésie de ce patient », avait précisé le procureur de la République. Il avait a également affirmé qu'une nouvelle contre-expertise était en cours sur l'ensemble du dossier. Les résultats devraient être connus avant la mi-2022.
Le 5 novembre 2021, une nouvelle audience devant la cour d’assises de Besançon s’est tenue, afin d’examiner les demandes en appel de la famille d’Alexia Daval. Les proches de la victime avaient estimé que le montant des préjudices (165.000€) acté par la justice en mai dernier lors d’une première décision étaient largement insuffisant. Isabelle et Jean-Pierre Fouillot, les parents d’Alexia réclamaient 150.000€ de préjudice d’affection chacun contre 50.000€ alloués en première instance. Stéphanie Fouillot, la sœur d’Alexia et son mari demandent quant à eux 100.000€ chacun, contre 18.000€ et 8000€ obtenus en mai dernier. Le préjudice de médiatisation était encore au cœur de ce bras de fer juridique et financier il y a quelques mois. Combien Jonathann Daval devra-t-il finalement verser aux proches d’Alexia ? Réponse le 11 mars 2022, où le jugement en appel de la cour d’assises sera rendu.
Un jeune homme de 25 ans a été placé en détention provisoire ce mardi. Il sera jugé ce mercredi en comparution immédiate devant la justice bisontine. Le 2 janvier dernier, les policiers bisontins ont contrôlé un consommateur et un vendeur sur un point de deal sur le quartier de Planoise. Les fonctionnaires ont également fouillé les buissons où l’intéressé dissimulait des produits prêts à être revendus. Une centaine de doses de produits stupéfiants (65 grammes d’héroïne, 28 grammes de cocaïne, 70 grammes de résine de cannabis et 5,5 grammes d’herbes de cannabis) ont ainsi été saisis. Entendu, le mis en cause nie les faits.
Triste début d’année pour un jeune homme de 23 ans. Le 1er janvier dernier, alors qu’il circulait en marche arrière sur la nationale 57, après avoir percuté un trottoir, il est apparu qu’il conduisait avec un taux de 1,18 gramme d’alcool dans le sang. Il était au volant malgré une suspension de son permis de conduire. Il se trouvait également sans assurance.
La police de Pontarlier recherche le compagnon d’une jeune femme de 32 ans. Hier, dimanche 26 décembre, les policiers pontissaliens ont vu se présenter au commissariat, une jeune femme de 32 ans, avec une blessure à la lèvre. Elle a tout d’abord été conduite aux urgences pour y être soignée, avant d’être emmenée dans un lieu sécurisé. Lorsqu’ils se sont rendus sur le lieu de l’agression, l’individu avait pris toutes ses affaires. Les investigations se poursuivent pour tenter de l’appréhender.
Il n’y a plus de doute à avoir. Les investigations menées ce week-end ont confirmé que le corps qui a été repêché vendredi dernier dans la rivière le Doubs à Pontarlier est bien celui de Baptiste, le lycéen de 17 ans. Le jeune homme était porté disparu depuis le 2 décembre dernier dans la capitale du Haut-Doubs. Une autopsie sera menée mardi ou mercredi pour faire toute la lumière sur ce drame.
Ce matin, vers 3h30, une patrouille de police secours s’est rendue avenue Léo Lagrange, à Besançon, à la suite d’un accident. Un conducteur, âgé de 29 ans, a perdu le contrôle de sa voiture, qui a terminé sa course dans terre-plein central.
Avec un taux de 0,96 gramme d’alcool dans le sang, l’automobiliste a été contrôlé positif à l’imprégnation alcoolique. Il a été placé en garde à vue. Il s’expliquera le 1er mars prochain devant un délégué du Procureur de la République du tribunal judiciaire de Besançon.
A Besançon. Le mineur de 16 ans, qui avait été trouvé en possession d’un couteau à cran d’arrêt, alors qu’il consommait des produits stupéfiants en compagnie de cinq autres jeunes dans le hall d’un immeuble de la rue Paul Pesty lundi soir, devra s’expliquer prochainement devant la justice. Il a été remis à un adulte civilement responsable à l’issue de sa garde à vue.
Dans l’affaire de cette lycéenne de 18 ans, portée disparue durant plusieurs jours, qui dit avoir été enlevée, violée, séquestrée et forcée à la prostitution, après avoir été retrouvée par un proche dans le quartier de Fontaine Ecu à Besançon, le Procureur de la République de Besançon tiendra une conférence de presse ce vendredi soir. Il en dira davantage sur ce dossier.
La justice a tranché. Ce jeudi après-midi, la cour d’appel de Dijon a rejeté le recours déposé par les salariés de MBF Aluminium après la liquidation judiciaire du site san-claudien prononcée le 22 juin dernier. Dans ce contexte, la justice confirme la décision prise en première instance. En juin dernier, 270 personnes travaillaient encore à Saint-Claude. L’entreprise avait été placée en redressement judiciaire en novembre 2020.
Un homme de 47 ans a été placé en garde à vue pour apologie du terrorisme. Mercredi après-midi, à l’arrêt des Beaux-Arts, au centre-ville de Besançon, il aurait tenu des propos « pro Daesh » , tout en déclarant être armé, devant plusieurs témoins, en l’occurrence des lycéens, qui attendaient le tram.
Il a été interpellé quelques minutes plus tard avenue Gaulard par une équipe de la BAC. Interrogé par les policiers, il reconnaît être un « chrétien salafiste ». Ivre, il a été conduit au commissariat. Lors de son audition, il a réitéré ses propos en expliquant qu’il était en contact avec « Daesh et qu’il détestait les Turcs et les Chiites.