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Dans un communiqué, Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, annonce que le Procureur de la République de Besançon ouvre une enquête pour suspicion de favoritisme. La plainte, déposée le 26 mai par Maître Baptiste Monnot, au nom du Mouvement Franche-Comté,  contre la maire de Besançon, vise l’attribution d’un marché public à l’artiste grenobloise  Lili Reynaud-Dewar pour la réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt, qui trône actuellement au centre-ville de Besançon.

Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté et ancien candidat à la municipale de 2016, avait annoncé il y a quelques mois son intention de présenter une liste "anti-partis" en 2026 si le centre-droit ne parvenait pas à s’unir. Selon lui, l’éparpillement des voix favoriserait une nouvelle victoire de la gauche, alors que celle-ci ne représenterait que 40 % des électeurs bisontins au premier tour.

La déclaration de Ludovic Fagaut, ce mercredi, affirmant sa volonté de rassembler le centre-droit — et même le centre-gauche — pour les prochaines municipales, a donc été accueillie avec satisfaction par Allenbach. Le Mouvement Franche-Comté se dit prêt à apporter son soutien politique, logistique et médiatique à une telle liste d’union, à condition que celle-ci intègre certains éléments du programme défendu par le mouvement en 2016.

Dans un communiqué de presse, le Mouvement Franche-Comté (M.F.C.) dénonce l’intervention de Grand Besançon Métropole auprès du prestataire du festival « Les livres dans la Boucle Â», qui se tiendra du 19 au 21 septembre, visant à annuler la venue de l’essayiste Raphaël Enthoven, suite à ses propos sur la présence de journalistes à GAZA.

Selon son chef de file Jean-Philippe Allenbach, « cette démarche constitue une atteinte à la liberté d’expression garantie par l’article 10 de la Convention Européenne des Droits de l’Homme Â». Il est précisé que si « l’agglomération ne revient pas sur sa décision avant le 13 septembre, le mouvement engagera une procédure devant l’instance européenne Â». Affaire à suivre.

Le Mouvement Franche-Comté s’oppose fermement à l’idée qu’un Bourguignon puisse succéder à Marie-Guite Dufay à la présidence de la région. Selon le mouvement, Mme Dufay, franc-comtoise et élue du Doubs, représentait le dernier symbole d’une identité comtoise affaiblie depuis la fusion avec la Bourgogne.

Confier l’exécutif régional à un élu bourguignon, dans une assemblée déjà majoritairement bourguignonne, serait « démocratiquement malsain ». Le Mouvement rappelle que « l’article 360 du code électoral prévoit qu’en cas de démission, le suppléant doit provenir de la même liste départementale. Dès lors, tout autre scénario serait perçu comme illégal et vécu comme une trahison par les Franc-Comtois Â».

Maître Baptiste Monnot a déposé plainte ce jour auprès du Procureur de la République au nom de Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, contre Anne Vignot, maire de Besançon, pour suspicion de délit de favoritisme. Il lui est reproché d’avoir attribué le marché public de réalisation de la statue de Jenny d’Héricourt à Lili Reynaud Dewar, une artiste grenobloise, sans mise en concurrence avec d’autres sculpteurs franc-comtois. Par ailleurs, l’édile bisontine est accusée  Â« d’avoir dissimulé cette attribution aux conseillers municipaux lors des votes du 25 janvier 2024 et du 23 janvier 2025, alors que la commande avait été passée en juin 2024 Â».

Dans un communiqué de presse, Jean-Philippe Allenbach, le président du Mouvement Franche-Comté, fait savoir que maître Amandine Dravigny, avocate du parti, a adressé un mail pour demander un ensemble de documents, relatifs au marché public, portant sur la commande d’une statue de Jenny d’Héricourt de l’artiste Grenobloise Lili Reynaud-Dewar. Il est également demandé à la Ville « les délibérations y afférentes Â».

Jean-Philippe Allenbach rappelle qu’il avait dernièrement alerté  le Préfet du Doubs, regrettant, selon lui, que la municipalité « n'ait pas fait d'appel d'offres concernant le choix de l'artiste Â». Le coût de cette acquisition s’élève à plus de 103.000 euros. Il est prévu que la sculpture soit installée prochainement sur la place de la Révolution, au centre-ville de Besançon.

 

Dans une missive, qu’il communique à la presse, le Bisontin Jean-Philippe Allenbach, président du Mouvement Franche-Comté, interpelle le député doubiste Modem Laurent Croizier, suite à son communiqué de presse sur la déclaration de politique générale de Michel Barnier.

En utilisant le « tu Â», l’ancien candidat aux municipales de Besançon demande au parlementaire s’il s’appliquerait, localement, à lui-même, sa conclusion : « Il est temps de dépasser les divisions et les querelles, les Français nous regardent Â».

Se projetant déjà sur 2026, il aimerait savoir si Laurent Croizier assumerait une union « Macron-Modem-LR Â» pour remporter la ville de Besançon. Il lui renvoie, ainsi qu’à son adversaire Ludovic Fagaut, « N’oubliez pas que les Bisontines et les Bisontins vous regardent Â». Affaire à suivre.

Jean Philippe Allenbach, le Président du Mouvement Franche-Comté, ne cache pas son exaspération. Alors que la porte du local de son mouvement, situé au centre-ville de Besançon, avait été  taguée en rouge en début de semaine,  c’est sa façade qui a connu les mêmes désagréments ce samedi lors de la manifestation contre la réforme des retraites. Jean Philippe Allenbach présente la gauche comme responsable de ces dégradations.  Selon lui, cet acte ne peut que provenir «  de sympathisants idéologiques Â» d’Anne Vignot. C’est la raison pour laquelle il demande à la ville de procéder au nettoyage des lieux.